Encore une fois, merci à vous toutes et tous pour vos belles prières et vos encouragements. Aujourd'hui, je me sens un peu plus joyeux et surtout, sans aucune agressivité ! 
Je vous partage un beau texte trouvé sur Internet, qui me rappelle que Jésus a Lui aussi ressenti l'abîme et l'extrême abandon de son Père. Alors je comprends un peu mieux, que nous qui sommes ses disciples, nous devons parfois aussi passer par ce chemin.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Quand Jésus a senti qu'il était seul comme jamais auparavant...
«À trois heures, Jésus a crié d'une voix forte… 'Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?'» (Marc 15:34)
Pendant la Dernière Cène, vous aviez dit à vos disciples: «Voici, l'heure vient et est arrivée où chacun de vous sera dispersé dans sa propre maison et vous me laisserez tranquille. Mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. »(Jean 16:32) Mais maintenant, nous vous entendons crier que votre Père vous a abandonné.
À Gethsémani, vous étiez très près de vous éloigner de votre mission et avez prié votre Père pour que ce calice passe sans que vous en buviez. Mais dans l'exemple suprême de l'obéissance, pour réparer la désobéissance d'Adam, le premier homme, vous vous êtes soumis à la volonté de votre Père: "Pas ma volonté mais la vôtre soit faite." (Luc 22:42) Oui, nous vous connaissons a appris une telle prière de votre mère, qui a dit ces mots en premier, dans l'Annonciation: «Fiat». Vous nous avez même appris à dire cette prière que vous avez apprise de votre mère lorsque vous nous avez enseigné le Notre Père. Mais cette fois, la prière était la vôtre. Vous vous êtes soumis à la volonté de votre Père. Pourtant, maintenant, vous sentez que votre Père vous a abandonné.
Comme vous êtes vraiment proche de nous. Vous êtes vraiment devenu un homme comme chacun de nous, sauf que vous n'avez jamais péché. Vous êtes si proche de nous que vous vous sentez abandonné par Dieu comme nous le faisons souvent. La douleur et l'affliction nous font oublier que nous appartenons à notre Père et nous font oublier son amour inconditionnel. Souvent, nous avons l'impression que Dieu nous a caché son visage. Et vos mots deviennent les nôtres: «Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» Nous craignons ce sentiment d'être seul. Nous tremblons juste pour nous imaginer sombrer dans un vide sans fin.Suspendu à votre croix, vous regardez les 33 dernières années. Vous vous souvenez de visages, de rencontres, de guérisons, de manifestations d'amour. Vous vous souvenez de tous ceux que vous avez aimés et de tous ceux qui vous ont aimés en retour, malgré leurs lacunes. Vous voyez également autour de votre croix la haine profonde que beaucoup ressentent à cause de vos bonnes actions, de vos guérisons et de votre pardon. Ce mépris est le fruit ultime de l'envie. Vous remarquez chez certains des hommes qui vous fixent la satisfaction de celui qui réalise son désir de vengeance.
Vous savez combien vos paroles ont irrité beaucoup de gens, car elles exigeaient un changement de vie, et le cœur humain, blessé par le péché originel, refuse de changer. Vous voyez vos apôtres se cacher dans la peur et vous vous sentez désolé pour leur faiblesse. Vous voyez la désolation autour de vous malgré la foule qui vous a acclamé en entrant à Jérusalem il y a quelques jours. Vous regardez votre mère, seule, et quelques autres femmes, présentes là tout en risquant tout.
Vous voyez tellement de choses que vous ressentez un vertige profond dans votre âme lorsque vous vous demandez:
Ce sacrifice a-t-il un sens?
Cela valait-il la peine d'aimer tout le monde à l'extrême?
Où est tout le monde que j'ai guéri?
Où est tout le monde que j'ai formé?
Où est tout le monde que j'aimais?
Où est tout le monde quand j'en ai le plus besoin?
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
Vous criez d'une voix si forte qu'elle me transperce l'âme. Je voudrais vous dire: «Jésus, je suis ici, au pied de votre croix, à vos côtés.» Je voudrais vous réconforter à cette heure. Mais je suis même incapable de me consoler ! Je suis sans voix après avoir entendu ce que vous venez de dire.
Je n'ai pas de mots quand je vois que tu te sens abandonné par ton Père. Je sais que tu es le Fils de Dieu et je suis sûr que tu connais ton Père comme personne d'autre. Je sais que tu es proche de ton Père comme personne d'autre ne peut l'être. Néanmoins, je prie Dieu de vous donner du réconfort et de la force.
Et je prie Dieu de nous donner réconfort et force à chaque fois que nous disons les mêmes mots: "Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Bienvenue sur le Forum catholique
par 
Rick Warren 
J'ai récité une dizaine de chapelet hier soir comme tu me l'as suggéré... J'ai pris soin non seulement de prier pour mes ennuis, mais aussi pour les autres intentions que j'ai à cœur, bien sûr en demandant la Volonté de Dieu.
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