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Les arguments religieux et les familles divisées sont aussi vieux que le temps.
"Je ne peux pas croire que vous envisagez d'être catholique. Avez-vous perdu la raison? Pourquoi diable quitteriez-vous le christianisme biblique pour suivre une religion basée sur la tradition des hommes? Comment diable êtes-vous tombé amoureux d'une religion comme celle-là ? "
"Écoute, maman et papa, j'apprécie l'éducation que tu m'as donnée à l'école catholique, mais je n'y crois tout simplement plus. J'ai trouvé Jésus maintenant, et je n'ai plus besoin de ta religion. J'ai tellement appris depuis qu'ils ont rejoint l'église biblique, et ils sont beaucoup plus amicaux que les catholiques à la messe. "
Puis les arguments commencent, les hostilités et les sens de la trahison et de la perte surgissent. L'un saisit une Bible et commence à citer des versets récemment découverts hors de son contexte tandis que l'autre essaie de se rappeler pourquoi il croit à l'enseignement catholique mais, hélas, découvre qu'il croit mais ne sait pas pourquoi. Cela va de mal en pis et les voies de communication et de confiance s'effondrent.
Avec de multiples variations, ce scénario se joue dans les familles à travers l'Amérique. Parfois, c'est une épouse évangélique protestante qui découvre que son mari a étudié en secret et décide maintenant de rejoindre l'église catholique tant redoutée. Dans une autre maison, ce sont des parents au cœur brisé qui ont dépensé des dizaines de milliers de dollars pour l'éducation catholique de leurs enfants pour avoir les larmes aux yeux quand ils regardent leurs enfants quitter la foi pour la laïcité, une église baptiste ou une autre religion.
Pas la paix mais une épée
Il ne fait aucun doute que de nombreuses familles sont divisées sur la religion. Ma femme et moi le savons par expérience. Nous avons été mis à l'écart par nos familles et nos amis lorsque nous nous sommes convertis à l'Église catholique. La famille a refusé de nous parler ou de visiter notre maison pendant près d'un an, et nous avons perdu tous nos amis évangéliques - qui étaient les seuls que nous avions à l'époque - en moins d'un mois.
Les arguments religieux et les familles divisées sont aussi vieux que le temps. Le Nouveau Testament est plein de conflits lorsque les Juifs ont découvert le Messie et ont été "divorcés" par leurs familles et communautés juives.
Jésus savait que l'Évangile entraînerait des conflits et des divisions dans les familles et a mis en garde contre ces ruptures: "Ne pensez pas que je sois venu pour apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu pour apporter la paix, mais une épée. Car je suis venu pour fixer une un homme contre son père et une fille contre sa mère et une belle-fille contre sa belle-mère, et les ennemis d'un homme seront ceux de sa propre maison "(Matthieu 10: 3436).
Bien sûr, pour ceux qui l'ont entendu, le conflit immédiat a opposé les Juifs - ceux qui ont rejeté Jésus comme Messie et ceux qui l'ont suivi. Mais des conflits similaires continuent de ravager les familles jusqu'à ce jour. Il est particulièrement fréquent chez les chrétiens de différentes confessions, mais le plus prononcé avec les conversions à l'Église catholique et ceux qui s'effondrent ou choisissent une autre religion.
La division religieuse et la douleur au sein des familles sont particulièrement mises en évidence pour moi lorsque je voyage à travers le pays et dans le monde pour prendre la parole lors de conférences et de paroisses et diriger des pèlerinages. De toutes les questions qui me sont posées, aucune n’est plus fréquente que: "Que dois-je faire de mon fils ou de ma fille qui a quitté la foi catholique? Cela nous déchire. Que puis-je faire pour les récupérer? Qu'est-ce que l'argument n ° 1 pour les faire écouter et revenir? "
À ce stade, que les membres de la famille soient partis ou qu'un collègue soit implacable dans ses attaques contre la foi, ou qu'une femme ne puisse pas faire comprendre à son mari son nouvel amour pour le catholicisme, les gens recherchent une solution miracle. Malheureusement, il n'y a pas de solution miracle ou de verset biblique spécial qui fera reculer l'horloge, convertira le cœur, changera d'avis, convaincra l'adversaire ou fera reculer l'enfant. Ce qui est fait est fait; nous devons accepter la situation telle qu'elle est et adopter une approche à long terme.
Colère et douleur
Notre premier penchant face à un catholique anti-catholique ou un catholique décédé est de discuter ou de se retirer, affichant souvent notre colère et notre douleur. S'il s'agit d'un membre de la famille ou d'un ami au travail, nous sommes enclins à penser qu'il est de notre devoir de les récupérer rapidement de leur erreur. Avec de bonnes intentions, nous insistons sur le problème en les confrontant et en utilisant des commentaires chargés d'émotion tels que "Je ne peux pas croire cela!" ou "Vous feriez cela même si vous savez à quel point cela nous fait mal?"
Le résultat est souvent l'opposé de l'intention. L'être aimé est généralement poussé plus loin et plus profondément enraciné dans sa résolution de résister. Les ponts sont brûlés et la discussion s'arrête. Après quelques confrontations passionnées ou des traitements silencieux, les portes de la conversation se ferment. Il est généralement trop tard lorsque nous réalisons que nous n'avons fait qu'empirer les choses.
C'est une famille rare et bénie qui ne connaît pas le chagrin personnel de ces problèmes et de ces épreuves. Appris par les feux de ma propre expérience et avec le désir d'aider tant de frères et sœurs blessés en Christ, j'ai élaboré mes six règles pour traiter avec les non-catholiques. Regarder les gens les pratiquer au fil des ans m'a prouvé que ces règles fonctionnent.
Ils ne ramènent pas toujours le vagabond dans le giron ou ne convertissent le protestant retranché. Mais ils aident à réparer les relations endommagées et à préparer le terrain pour la réconciliation et la paix futures - même une pleine acceptation de la foi catholique.
Les règles ne sont pas dans un ordre nécessaire, même si je pense que la dernière est révolutionnaire.
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