Bonjour,
connaissez-vous ce que l'on nomme actuellement le "syndrome d'Asperger" ?
Ce serait une forme atténuée d'autisme découvert dans les années 40 à l'époque nazie par le chercheur autrichien Hans Asperger. L'Amérique a redécouvert ce syndrome dans les années 80 _90 et il y a un nouvel essor du diagnostic via internet.
Je me documente et achète un manuel.Cela qui semble correspondre à pas mal de mes problèmes notamment dans le passé. Mais par le passé les mêmes "symptômes" ont été "expliqués " par d'autres théories psys alors en vogue, la psychanalyse ( années 70_80), puis le syndrome des "femmes qui aiment trop" (l'un des grands délires psys deuxième moitié des années 80) et ensuite par les abus sexuels incestuels ( à partir des années 90).
Cette forme d'"autisme" permet quand même de parler, d'avoir des diplomes et un bon QI ( "tu es moins bête que tu en as l'air" m'a-t-on dit souvent, et je n'ai même pas pris ça pour une insulte tellement c'est vrai, que j'ai l'air d'une gourde)
Ce qui est atteint dans le SA ( Syndrome d'Asperger) est la compétence sociale. Les SA ont peu d'amis, ne se sentent pas bien au travail et mal à l'aise en société, ne savent pas décoder les subtilités de la communication, ni nouer des relations, sont épuisées par les interactions sociales, ne plaisent pas ( pourtant tous ne sont pas moches comme moi et certain moches plaisent beaucoup), sont harcelés à l'école et au travail, ne regardent pas dans les yeux, préfèrent des loisirs solitaires (comme la lecture ) et deviennent souvent experts dans certains domaines car l'absence de contacts sociaux leur donne pas mal de temps pour leurs recherches ( c'est mon cas).
Leurs dons dans certains domaines contrastent avec leur pauvreté de moyens psychiques nécessaires pour en tirer profit socialement et professionnellement ( je connais un Asperger qui a un doctorat de théologie et qui vivote avec de petits boulots en dessous de ses capacités intellectuelles. Dans la vie quand on le voit on le prend pour un handicapé. A part ça il est d'une grande gentillesse)
De plus leur naiveté fait qu 'ils tombent ( surtout les femmes) dans les pièges de harceleurs et d'exploiteurs à profil pervers ( c'est mon cas) en amour surtout ( eh oui...) car on les dit trop "simples" dans les relations . On m'a dit cela aussi , que j'étais trop directe, "simple" ( je ne dissimule pas et ne me méfie pas, j'ai "appris" à me méfier)
Les personnes interviewées dans mon manuel affirment avoir préféré l'enseignement catho !
Cela ne m'étonne pas, moi c'est pareil. Elles disent préférer ( comme moi) les milieux chrétiens où l'on doit être charitables les uns envers les autres et où c'est plus structuré ( écoles privées).
Mais voilà je me demande si c'est vraiment une forme d'autisme (située sur le spectre des troubles autistiques) ou un tempérament dit "introverti", avec hérédité ( mon père est comme moi).
De plus je trouve louche qu'on médicalise des comportements qui passaient jadis inaperçus PARCE QU ILS NE FAISAIENT PAS PROBLEME dans des sociétés plus traditionnelles que les notres où ces tempéraments peu sociables et intellos trouvaient très bien leur place dans certains ordres religieux ou dans le mysticisme, où l'on ne devait pas "faire" soi-même sa carrière et "conquérir" ses relations, le script social et le mariage étaient déjà écrits par avance et on n'avait qu'à s'y conformer.
Au contraire dans nos sociétés compétitives et tertiaires, libérales et marchandes, un comportement inhibé devient un handicap. Donc les personnes qui ont ce profil trouveront une explication médicale avec soulagement car ceci donnera un espoir d'amélioration.
Au moins ce ne sera plus "leur faute" mais celle de leurs mauvais neurones.
Mais l'explication neuronale risque d'effacer tout le role joué par l'environnement sociétal économique, familial et de tout ramener à des histoires de neurones qui fonctionnent mal.
Ceci dit c'est vrai que j'ai vécu avec un très lourd handicap social et relationnel, ma planche de salut a été d'épouser un gars comme moi ( avec un profil très semblable) et de choisir d'être au foyer ( après avoir beaucoup souffert non pas du travail que je faisais bien mais des relations au travail) mais nos filles n'ont heureusement pas ce syndrome, elles sont extraverties, combattantes, ambitieuses, affirmées, sociables...et nous faisons figure d'"inférieurs" à côté d'elles.
Pensez-vous qu'il s'agisse d'un syndrome réel ou d'effets de la surmédicalisation dans nos sociétés ? D'un tempérament ?
Si Dieu nous a donné un tel tempérament qui constitue un handicap dans le monde moderne, comment comprendre quel était Son Plan ?
Une chose est sur c'est qu'on souffre de cela, de cette incapacité relationnelle. Dans des milieux familiaux plus "tradis" je n'avais pas ce souci car je faisais d'emblée partie de la parentèle, du village de mes arrière-grands parents etc mais cet heureux temps n'est plus . Tous sont décédés et les nouvelles générations se sont éparpillées.
Ce dont je doute en revanche beaucoup est de l'efficacité des psys avec les Asperger( comme d'hab c'est médicament + thérapie comportementales).
connaissez-vous ce que l'on nomme actuellement le "syndrome d'Asperger" ?
Ce serait une forme atténuée d'autisme découvert dans les années 40 à l'époque nazie par le chercheur autrichien Hans Asperger. L'Amérique a redécouvert ce syndrome dans les années 80 _90 et il y a un nouvel essor du diagnostic via internet.
Je me documente et achète un manuel.Cela qui semble correspondre à pas mal de mes problèmes notamment dans le passé. Mais par le passé les mêmes "symptômes" ont été "expliqués " par d'autres théories psys alors en vogue, la psychanalyse ( années 70_80), puis le syndrome des "femmes qui aiment trop" (l'un des grands délires psys deuxième moitié des années 80) et ensuite par les abus sexuels incestuels ( à partir des années 90).
Cette forme d'"autisme" permet quand même de parler, d'avoir des diplomes et un bon QI ( "tu es moins bête que tu en as l'air" m'a-t-on dit souvent, et je n'ai même pas pris ça pour une insulte tellement c'est vrai, que j'ai l'air d'une gourde)
Ce qui est atteint dans le SA ( Syndrome d'Asperger) est la compétence sociale. Les SA ont peu d'amis, ne se sentent pas bien au travail et mal à l'aise en société, ne savent pas décoder les subtilités de la communication, ni nouer des relations, sont épuisées par les interactions sociales, ne plaisent pas ( pourtant tous ne sont pas moches comme moi et certain moches plaisent beaucoup), sont harcelés à l'école et au travail, ne regardent pas dans les yeux, préfèrent des loisirs solitaires (comme la lecture ) et deviennent souvent experts dans certains domaines car l'absence de contacts sociaux leur donne pas mal de temps pour leurs recherches ( c'est mon cas).
Leurs dons dans certains domaines contrastent avec leur pauvreté de moyens psychiques nécessaires pour en tirer profit socialement et professionnellement ( je connais un Asperger qui a un doctorat de théologie et qui vivote avec de petits boulots en dessous de ses capacités intellectuelles. Dans la vie quand on le voit on le prend pour un handicapé. A part ça il est d'une grande gentillesse)
De plus leur naiveté fait qu 'ils tombent ( surtout les femmes) dans les pièges de harceleurs et d'exploiteurs à profil pervers ( c'est mon cas) en amour surtout ( eh oui...) car on les dit trop "simples" dans les relations . On m'a dit cela aussi , que j'étais trop directe, "simple" ( je ne dissimule pas et ne me méfie pas, j'ai "appris" à me méfier)
Les personnes interviewées dans mon manuel affirment avoir préféré l'enseignement catho !
Cela ne m'étonne pas, moi c'est pareil. Elles disent préférer ( comme moi) les milieux chrétiens où l'on doit être charitables les uns envers les autres et où c'est plus structuré ( écoles privées).
Mais voilà je me demande si c'est vraiment une forme d'autisme (située sur le spectre des troubles autistiques) ou un tempérament dit "introverti", avec hérédité ( mon père est comme moi).
De plus je trouve louche qu'on médicalise des comportements qui passaient jadis inaperçus PARCE QU ILS NE FAISAIENT PAS PROBLEME dans des sociétés plus traditionnelles que les notres où ces tempéraments peu sociables et intellos trouvaient très bien leur place dans certains ordres religieux ou dans le mysticisme, où l'on ne devait pas "faire" soi-même sa carrière et "conquérir" ses relations, le script social et le mariage étaient déjà écrits par avance et on n'avait qu'à s'y conformer.
Au contraire dans nos sociétés compétitives et tertiaires, libérales et marchandes, un comportement inhibé devient un handicap. Donc les personnes qui ont ce profil trouveront une explication médicale avec soulagement car ceci donnera un espoir d'amélioration.
Au moins ce ne sera plus "leur faute" mais celle de leurs mauvais neurones.
Mais l'explication neuronale risque d'effacer tout le role joué par l'environnement sociétal économique, familial et de tout ramener à des histoires de neurones qui fonctionnent mal.
Ceci dit c'est vrai que j'ai vécu avec un très lourd handicap social et relationnel, ma planche de salut a été d'épouser un gars comme moi ( avec un profil très semblable) et de choisir d'être au foyer ( après avoir beaucoup souffert non pas du travail que je faisais bien mais des relations au travail) mais nos filles n'ont heureusement pas ce syndrome, elles sont extraverties, combattantes, ambitieuses, affirmées, sociables...et nous faisons figure d'"inférieurs" à côté d'elles.
Pensez-vous qu'il s'agisse d'un syndrome réel ou d'effets de la surmédicalisation dans nos sociétés ? D'un tempérament ?
Si Dieu nous a donné un tel tempérament qui constitue un handicap dans le monde moderne, comment comprendre quel était Son Plan ?
Une chose est sur c'est qu'on souffre de cela, de cette incapacité relationnelle. Dans des milieux familiaux plus "tradis" je n'avais pas ce souci car je faisais d'emblée partie de la parentèle, du village de mes arrière-grands parents etc mais cet heureux temps n'est plus . Tous sont décédés et les nouvelles générations se sont éparpillées.
Ce dont je doute en revanche beaucoup est de l'efficacité des psys avec les Asperger( comme d'hab c'est médicament + thérapie comportementales).