Carmila a écrit: C'est ce que je pense. J'en connais qui sont baptisés comme moi à leur naissance, mais ils se sont tournés à un moment de leur vie vers d'autres religions comme les évangélistes baptistes.
Je leur dis la confession a été institué par Jésus lors de son enseignement sur terre.
Mais, ils ne veulent rien savoir
Hé! le purgatoire ils ne le reconnaissent plus.
Ceux-là encore bien plus ça leur sera reproché l'autre côté.
Alors, que ceux qui ont été élevés dans cette religion comme évangéliste baptiste seront moins à blâmés. Mais, J'en sais rien de toute façon c'est Dieu qui juge.
Bonjour Carmila,
Je dirais toutefois qu'il ne faut pas s’inquiéter outre mesure.
À nous de trouver les mots qu'il faut si possible.
Le fait de les mettre devant leur propre conscience
pourrait peut-être les aider.
Enfin, il y aura bien quelqu'un pour ce faire, car ils ne sont pas tous nécessairement au même diapason.
On peut leur suggérer (à ceux qui prendront la peine de tenter un dialogue)
par exemple la prise de conscience suivante:
que c'est parce qu'
on leur promet un salut facile qu'il se sentent attirer par cette ''doctrine'' sans purgatoire.
Voilà pour cet aspect seulement.
Mais d'autre aspects doctrinaux vont plus loin:
s'ils partent de leurs parents cela demeure encore de l'ignorance...
Mais si après son baptême
quelqu'un nie des points fondamentaux de l'enseignement de l'Église,
cela n'est plus une simple hérésie qui est encore un choix bien souvent irréfléchi et qui pourra se réajuster avec le temps et notre bonne volonté à les persuader (c'est du cas par cas)... D'autant plus que parmi ceux qui nient le purgatoire, ils ne sont pas nécessairement sans mérites par le fait même... Ils ont quand même leur conscience.
La gravité de l'hérésie porterait plus sur l'acharnement.
La définition de hérésie change et devient de l'apostasie:
(nous devons distinguer et faire attention à ne condamner personne en particulier, sauf les hérésiarques eux-mêmes, mais de la façon que le fait l'Église, en invitant au changement ceux qui en auraient reçu l'enseignement).
«L’hérésie est la négation obstinée, après la réception du Baptême, d’une vérité qui doit être crue de foi divine et catholique, ou le doute obstiné sur cette vérité.»
Catéchisme de l'Église catholique.Plus de gens qu'auparavant, dans la nouvelle génération, n'ont pas reçu le baptême.
Ainsi la simple hérésie ne doit pas être confondue
avec l’apostasie (rejet total de la foi)
ni avec le schisme (refus de la soumission au pape).
La plupart des hérésies encore déclamées procèdent
de l'Antiquité, avant même celles de Luther
(le salut par la foi seule).Elles ont jalonné l’histoire de l’Église qui l'a obligée sans cesse à approfondir la connaissance de la vérité révélée...
L'Église dans ce cas travaille aux retrouvailles, et je dirais que l'on doit faire de même.
Aujourd'hui le croyant est plus mis devant sa propre conscience,
car il sera jugé sur le bien qu'il aura fait
(En résumé: ''
Chaque fois que vous l'avez fait, c'est à moi que vous l'avez fait ou que vous ne l'avez pas fait c'est à moi que vous ne l'avez pas fait'').
Raison de plus de croire au purgatoire, car une âme qui n'est pas digne de l'enfer n'a pas nécessairement de quoi suffire en actes méritoires. Un lieu de purification pourra compléter sa purification.
Mathhieu 5: 25-26 a toujours été vu comme la parabole parlant du purgatoire:
" Hâte-toi de t'accorder avec ton adversaire,
tant que tu es encore avec lui sur le chemin,
de peur que l'adversaire ne te livre au juge,
et le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison.
En vérité, je te le dis :
tu ne sortiras pas de là, que tu n'aies rendu jusqu'au dernier sou. "
La doctrine du purgatoire devrait être perçue comme un geste de la miséricorde divine qui veut encore sauver les âmes.
C'est bien mieux ça que le rejet définitif d'une âme par Dieu, que la Bible enseigne pourtant:
"Allez au feu éternel je ne vous connais pas":
ce qu'enseigne Jésus pour ne pas avoir agi avec des actes d'amour et de miséricorde envers le prochain...
Interrogeons-les ces ''fouilleurs de Bible'' qui envoient les catholiques en enfer sans raison autres que moqueusement et sans logique.
Oui le salut repose sur la foi active d'avoir cru qu'aimer Dieu exige d'aimer son prochain qui se prouve en faisant oeuvre pour lui en actes concrets.
Avoir cru sans cette pratique n'ouvre pas le ciel, bien au contraire.
Mise en garde universelle aux chrétiens tant protestants, catholiques, et autres...Amicalement!
AndréBryand