Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

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❤ Importance de s’aimer soi-même pour aimer son prochain ❤

Gilles
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Message par Gilles Jeu 30 Mai - 20:14

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Jacques Gauthier, Canadien, poète, théologien, mystique, est issu d’une famille québécoise croyante, « dont la foi était simple et joyeuse » : « J’ai eu la chance de grandir dans une famille chrétienne où la foi n’était pas culpabilisante, où le péché n’était pas une obsession morbide et où on ne m’a pas donné de Dieu une image terrifiante. La joie, c’est la couleur de Dieu. » Il rêve de devenir missionnaire, de parler de Jésus. L’adolescence « vient ébranler pas mal de certitudes ».

Il cesse toute pratique religieuse : « Je cherchais ma voie, un sens à ma vie. J’ai vécu un certain nombre de dérives. C’était l’époque hippie. La jeunesse vivait à l’heure des grands rassemblements de Woodstock. Nous nous soûlions de musiques planantes et nous faisions nos premières expériences de drogue. J’avais, comme bien des jeunes, les cheveux longs, beaucoup de révolte au fond du cœur et une sorte de dégoût de la vie. J’étais sur une pente vraiment dangereuse. » Il vit pourtant « une résurrection » : Il est touché par une communauté chrétienne de hippies à l’ambiance « très affective et émotive, tout le contraire de ce qu’on trouvait alors dans les églises ». Il participe à la prière du soir : « Au premier “Je vous salue Marie“, je me marrais franchement avec mon copain, au second, je me suis mis à prier, au troisième, je me suis écroulé, en sanglots. J’étais complètement touché. Et c’est à cet instant précis que la joie est revenue, la joie de la foi de mon enfance.

Nous étions le 2 juin 1972 : ce fut le jour de ma conversion. » Il entend parler de Jean Vanier, entre à l’Arche, puis sur le conseil du fondateur, va faire une retraite à l’abbaye de Bellefontaine. Cette expérience le conduit au monastère cistercien d’Oka où il reste quatre ans. Il y perd sa joie et pressent qu’il ne doit pas y rester. Inscrit en Théologie à l’université des Trois-Rivières, il y rencontre sa femme. A quarante ans, nouvelle crise. Elle dure cinq ans. Il en sort, acceptant d’être ce qu’il est et de ne pas être ce qu’il ne sera jamais. Depuis cette crise il retient sa rencontre avec S. Thérèse de Lisieux et sa découverte de l’oraison, une audience avec Jean-Paul II en 2003, la naissance de ses deux petites-filles, son travail d’écrivain… Mais la crise de la quarantaine a été pour lui un événement majeur dans sa vie spirituelle : Il la résume en disant que c’est à cet âge, déjà avancé, qu’il a appris à s’aimer : « Apprendre à s’aimer soi-même, c’est […] accueillir ses limites, c’est ne plus se battre avec. […] Notre grandeur, nous la trouverons dans la reconnaissance de notre petitesse, de notre finitude. Dieu s’enfante en nous dans la mesure où nous acceptons d’être petits à ses yeux. » Apprendre à s’aimer soi-même n’est donc pas la chose la plus facile au monde.

Importance de s’aimer soi-même pour aimer son prochain… comment ?

Le jugement de Sainte Thérèse d’Avila s’impose ici, disant que « par notre faute », nous ne nous aimons pas nous-mêmes parce que nous n’avons pas trouvé en nous le paradis qu’est la présence de Dieu en nous :  « Car à bien y songer, mes sœurs, écrit-elle dans le livre des Demeures,  l’âme du juste n’est rien d’autre qu’un paradis où Dieu dit trouver Ses délices. » Il importe donc de s’aimer soi-même – « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt. 22, 39) – mais comment ? C’est la question de cet évangile. 



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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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