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La beauté d’une église élève l’âme humaine

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saint-michel


Masculin Messages : 499
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La beauté d’une église élève l’âme humaine Empty La beauté d’une église élève l’âme humaine

Message par saint-michel Ven 10 Nov - 9:29

La beauté d’une église élève l’âme humaine La_bea10

La beauté du catholicisme élève l’âme tandis que la laideur des hérésies la rabaisse, c’est un mécanisme bien connu qui, hélas, est aujourd’hui oublié. Les statues laides et diffamatoires deviennent une habitude dans l’art contemporain, ce principe de laideur a toujours été utilisé contre la sainte Église. Nous sommes dans les temps de retour à la barbarie, c’est un fait indéniable, sauf pour les aveugles. Lisons l’extrait de l’ouvrage de l’abbé Fleury « les mœurs des Israélites et des chrétiens » (seconde partie, chapitre XXXVIII)


« En effet, quoique la religion chrétienne soit toute intérieure et toute spirituelle, les chrétiens sont des hommes qui ressentent comme les autres les impressions des sens et de l’imagination. On peut dire même que la plupart n’agissent et ne vivent que par là. Car combien peu y en a-t-il qui s’appliquent aux opérations purement intellectuelles ; et ceux-là même combien en sont-ils détournés ? Il faut donc aider la piété par les choses sensibles. Si nous étions des anges, nous pourrions prier également en tous lieux, au milieu d’un marché, ou d’une rue passante, dans un corps-de-garde, dans un cabaret plein de tumulte et de débauche, dans le cloaque la plus infecte. Pourquoi fuyons-nous tous les lieux où nous nous trouvons dissipés et incommodés, sinon pour aider la faiblesse de nos sens et de notre imagination ? Ce n’est pas Dieu qui a besoin de temples et d’oratoires, c’est nous. Il est également présent en tous lieux, et toujours prêt à nous écouter, mais nous ne sommes pas toujours en état de lui parler. Il est donc inutile de consacrer des lieux particuliers à son service, si on ne les met en état de nous inspirer la piété.


Supposons, par exemple, ce que nous ne voyons que trop par la négligence des derniers temps ; supposons, dis-je, une église si mal située, qu’on y entende le bruit d’une grande rue ou d’une place publique, et si sale que l’on ne sache où se placer, ni où se mettre à genoux ; supposons encore qu’elle soit pleine d’un grand peuple, en sorte que ceux qui veulent prier soient continuellement poussés et foulés aux pieds par les passants, et continuellement interrompus par des enfants, et des mendiants de toutes sortes. Ajoutez que les yeux ne soient frappés que d’objets désagréables, de murailles enfumées, de tableaux poudreux, et placés à contre-jour, de statues mal faites ou mutilées, et d’autres mauvais ornements ; ajoutons enfin, pour assembler tout ce qui choque les sens, de mauvais encens et des voix discordantes qui chantent une méchante musique : il serait plus facile de prier avec attention en pleine campagne ou dans une maison déserte que dans une telle église. Au contraire, si l’on en trouve une bien bâtie, propre, tranquille, où le peuple soit arrangé, où un clergé bien réglé fasse l’office avec grande modestie, on sera porté à entendre cet office avec attention, et à prier du cœur en même-temps que de la langue.


Les saints évêques des premiers siècles avaient observé tout cela. Ces saints étaient des Grecs et des Romains, souvent grands philosophes, et toujours bien instruits de toute sorte de bienséance. Ils savaient que l’ordre, la grandeur et la netteté des objets extérieurs excitent naturellement des pensées nobles, pures et bien réglées, et que les affections suivent les pensées, mais qu’il est difficile que l’âme s’applique aux bonnes choses, tandis que le corps souffre, et que l’imagination est blessée. Ils croyaient la piété assez importante pour l’aider en toutes manières. Ils voulaient donc que l’office public, particulièrement le saint sacrifice, fût célébré avec toute la majesté possible, et que le peuple y assistât avec toute sorte de commodité, qu’il aimât les lieux d’oraison, et gardât un profond respect.Toutefois ils savaient bien en bannir le faste séculier, le luxe efféminé, et tout ce qui peut amollir les cœurs et frapper dangereusement les sens ; ils ne voulaient pas les flatter, mais s’en aider. Tout ceci s’entendra mieux en décrivant la liturgie toute entière. »


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