Boycottez Halloween !!!
Chez nous les médias ne manquent pas de faire la « promo » de cette fête, et il est difficile d’y échapper. Pourquoi avoir choisi cette fête qui favorise des personnages lugubres, noirs, liés à des choses obscures ? Pourquoi honorer la mort ? Bien sûr, on ne manquera pas de trouver ces remarques « rabat-joie » A propos, quelle joie dans cette fête ? C’est un peu court de dire aux enfants « ce sont des monstres gentils, ce sont des sorcières pour rire ». Pourquoi leur imposer le macabre, le sinistre et le morbide comme jeu ? Où avons-nous la tête et le cœur ? Une fois de plus, c’est une évidence que ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse. Bien sûr, cela fera sourire certains qui ne manqueront pas de dire: « Mais il exagère c’est pas si grave ».
Sauf que c’est une fête qui habille les enfants comme un jour de deuil, se réjouit de l’occulte et favorise le « macabre ». Si on y ajoute certaines séries télé, films ou dessins animés, qui mettent en scène des vampires, fantômes, parfois tueurs en séries, ça fait beaucoup.
Ajoutez la « télé nounou » où les enfants voient souvent des choses choquantes. Il ne s’agit pas ici de juger les choix de certains, mais de partager une vraie préoccupation: Quel héritage allons-nous laisser ? N’avez vous rien de mieux à léguer à nos enfants ?
Le plus terrible est que la peur devient attrayante. L’école, les familles, les médias habituent peu à peu les enfants avec l’idée que la magie, les fantômes et la sorcellerie sont un sujet de joie et de fête. Chaque adulte sait pourtant que les enfants ont naturellement peur du noir, des masques, des sorcières etc. Pourquoi aller à contre courant ? Il est difficile de trouver une vertu positive à ces choses qui mettent l’accent sur le côté obscur. Les parents se doivent d’orienter les activités de leurs enfants sur des amusements sains qui ne manquent pas.
Comment se positionner concernant la fête d’Halloween. Son nom est une contraction de l’anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints Day, en anglais contemporain et peut se traduire comme » la veillée de la Toussaint « . Un peu d’histoire. 300ans avant J-C, une société secrète de prêtres tenait sous son emprise le monde celte. Chaque année le 31 octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de leur divinité païenne Samhain, un festival de la Mort. Des prêtres se déplaçant de maison en maison, réclamaient des offrandes pour leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison: « une offrande ou la malédiction. » Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient des navets évidés et découpés en forme de visage, où brûlait une bougie.
Ces navets représentaient l’esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces. Au 18° et 19° siècle, quand cette coutume est arrivée au Etats-Unis, on a remplacé les navets par des citrouilles. En réalité le 31 octobre est le nouvel an du calendrier des sorciers. Cette fête marquait la fin de l’année celtique, et on considérait que le monde des esprits était à ce moment là plus proche de la terre. La tradition celtique voulait que le dieu de la mort envoie des esprits méchants visiter les hommes.
Aujourd’hui quand vous voyez des enfants faire du « trick or treat » (pour être plus clair « une offrande sinon la malédiction ») de maison en maison, cela parait inoffensif et amusant, mais sans le savoir vous les associez, à un très sombre rituel. Vous trouverez sur internet tous les liens évidents qu’Halloween a avec l’occulte. Dans tous les cas il vous sera difficile de trouver une vertu positive à cette fête. Son symbolisme inclut des démons, des fantômes, des sorcières, la mort, l’obscurité, des squelettes, la peur, l’horreur et la terreur.
Cela n’est pas sans danger d’habiller « juste pour rire » ses enfants en morts, en sorciers, en démons. Sans juger personne, je partage une préoccupation bien réelle, car on ne fait pas « mumuse » avec le monde des ténèbres. La peur ne peut pas être un » jeu ». Le risque justement est de croire que « ce n’est pas si grave » alors que la symbolique occulte d’Halloween célèbre des puissances spirituelles obscures et dangereuses.
Ce sont ces mêmes puissances qui poussent tous les ans dans notre pays plus de 1000 jeunes de moins de 25 ans à se suicider. Les violences sexuelles, les problèmes familiaux, sentimentaux et le suicide d’un parent sont les causes souvent évoquées, mais ces forces spirituelles poussent à la mort. Comme elles poussent aussi à l’école ou dans la rue la pratique de jeux dangereux (non oxygénation, jeux d’attaque ou d’agression…) qui tuent de jeunes ados, et parfois des enfants. Alors qu’ils recherchent juste de nouvelles sensations, ils jouent avec la mort. Mais la mort ne joue pas. Le chanteur Kurt Cobain, du groupe Nirvana, faisait dans ses chansons l’éloge de la mort et du suicide. Après sa mort deux admiratrices de 12 et 13 ans, se tuaient à leur tour en se tirant une balle dans la tête. Elles voulaient « rejoindre » leur idole. Il s’agissait de deux jeunes filles sans problèmes familiaux et très bonnes élèves. En jouant avec la mort, on se familiarise avec elle et le risque d’aller trop loin est là.
Bien sûr qu’Halloween, et que certains chanteurs ou films ne sont pas responsables de ces drames, mais ils favorisent un climat sinistre qui tire vers le bas les plus fragile. C’est pourquoi il faut veiller sur nos choix et nos enfants en permanence. Il est aussi très important de ne pas rejeter, ni juger ceux qui participent à cette sinistre fête, mais au contraire d’être disponible pour expliquer notre position sans condamner.
« Laissez venir à moi les petits enfants » Dans quels bras laissons-nous partir nos enfants ? Sommes-nous passifs ou responsables, spectateurs ou acteurs de leur avenir ? Dans quelle direction voulons nous les influencer ? Toute éducation est une suite de choix dans tous les domaines. Participer ou boycotter Halloween en est un important. Nos enfants et nos ado sont précieux et méritent toute notre attention, car ils sont les bâtisseurs de demain, les signes d’espoir de notre nation.
Chacun de nous est créé libre de nourrir l’esprit de vie ou l’esprit de mort, les ténèbres ou la lumière. Prenons le temps de la réflexion et de choisir, nous avons tellement de belles choses à transmettre.
Jean-Louis Lafont
Conseiller en communication, conférencier, thérapeute.
Auteur du livre « Agressions sexuelles et secrets douloureux »
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Dernière édition par Gilles le Mar 23 Oct - 19:07, édité 1 fois