Petit témoignage personnel qu'effectivement « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu »
(Rm 8, 28)
Et même dans les tous petits détails de la vie.
Dans nos vies de chaque jour, il y a des faits douloureux et des choses que l'on ne peut s'empêcher d'appréhender avec anxiété, parce que nous savons qu'ils seront inévitables.
Mais ce qu'il nous faut avoir par dessus tout, c'est la confiance totale en la bonté du Seigneur pour nous, qui, si réellement nous avons battis nos vies avec et en Lui, saura de la manière qu'Il le souhaite adoucir ou voire même empêcher que n'advienne ce que l'on redoute, comme par exemple la douleur que va certainement nous occasionner quelque chose d'ordre médical ou chirurgical, prévu depuis un petit moment déjà et qui va arriver sous peu.
Quel bonheur de pouvoir ensuite Le louer de nous avoir empêché de souffrir comme nous nous y attendions, de Lui dire alors nos énormes "merci" et de Lui redire notre amour et notre confiance pour Lui.
C'est dans ce but principal qu'Il nous a assisté, afin de ne pas fuir quand Il nous offre d'être pour Lui d'autre Simon de Cyrène, alors n'omettons surtout pas de L'en remercier après coup !
Je vous dépose ce en quoi Dieu m'a gratifié il y a quelques heures de cela, afin que vous rendiez compte combien Il est présent à nos cotés alors que nous avons tendance à l'imaginer bien trop loin.
Il y a huit jours, je me suis fait extraire une molaire. Du fait de mon état diabétique, je suis devenu hyper long à pouvoir cicatriser, (fois 6) d'autant plus que depuis mon AVC, je prend un fluidifiant sanguin pour me prémunir d'un nouveau. Et donc malgré les antibiotiques, ma gencives s'est infectée. Je me suis réveillé ce matin avec un gros abcès blanc par dessus. Je vous passe pas mal de choses et de désagréments, pour en arriver au fait que je n'ai pu obtenir un RV médical que seulement ce soir à 19h45, et non pas dans un cabinet dentaire, mais celui d'un médecin généraliste. Tout au long de la journée, mon appréhension n'a fait que grandir en pensant qu'il allait inévitablement m'entailler l'abcès déjà tellement douloureux ! J'avais beau dire à Dieu que je lui offrait tout, je ne parvenais pas à m'apaiser et mon estomac rentra lui aussi dans la douleur.
L'heure tant redoutée vint. Et alors que j'attendais mon tour dans la salle d'attente en priant le chapelet de la Miséricorde une fois de plus, je ressenti une espèce de boule se baladant dans ma bouche. Discrètement par dessous mon masque, je réussi à l'ôter de mes lèvres et la glisser dans ma poche, sans en regarder l'apparence. A ce moment la porte du cabinet s'ouvrit et le médecin m'appela. Après osculation, il me dit simplement que tout était propre et que l'abcès avait dû se résorber par lui même, même si cela était très rare. A cette heure, la douleur s'est métamorphosée en une simple petite gène ! Alléluia, merci Papa !