Confidences de Jésus à ses prêtres
Don Ottavio Michelini (livre des éditions du Parvis)
Une arme terrible, le maléfice
La perfidie et la malice des puissances obscures du Mal est telle qu’il est bien difficile à l’homme d’en connaître toute l’étendue. De même, il lui est bien difficile de pouvoir comprendre comment cette malice et cette perfidie se sont insinuées, tel un immense nuage toxique, dans les méandres les plus reculés de mon Église, pénétrant partout, empoisonnant tout et obscurcissant tout. Peux-tu compter aujourd’hui les hérésies qui déchirent l’Église ?
En outre, les puissances obscures de l’enfer, en asservissant les fils de leur « Église », voulue pour disséminer tous les maux possibles en vue de frapper, déchirer et tourmenter les âmes et les corps, ont aussi à leur disposition un grand mal, une arme terrible pour frapper non seulement l’esprit mais aussi le corps des membres de son Église : le maléfice.
Combien sont victimes du maléfice aujourd’hui ! Un nombre incalculable ! Et pourtant, ce mot de maléfice, qui est cause d’indescriptible souffrance, suscite perplexité, doutes et incrédulité même chez ceux qui en sont victimes. Il suscite dérision et raillerie chez ceux qui ne croient pas. Il suscite étonnement et même scandale chez ceux qui devraient en connaître la nature, la provenance, la cause, et devraient suggérer les manières et les procédés pour se défendre et indiquer les moyens de le combattre.
Mais qui sont-ils, ceux-là qui feignent étonnement et surprise quand ils entendent parler de maléfice ?
On ne peut s’imaginer jusqu’où arrive la perfidie des démons et de leurs alliés et collaborateurs, du fait que ce sont des prêtres, des évêques et même des cardinaux qui, impudemment, sous d’astucieux prétextes, avec une malice et une perfidie sataniques et un zèle répugnant et feint, interdisent aux prêtres confiés à leurs soins d’utiliser les moyens bons et efficaces déjà indiqués dans le passé par l’Église, acceptés par la chrétienté et utilisés par tous les saints qui en ont apprécié l’utilité et l’efficacité, alléguant, pour couvrir leurs hypocrisie, l’application du Concile tendant à éliminer les « tabous » qui pourraient diminuer le prestige de l’Église !
Ainsi en est-on arrivé à interdire aux prêtres de « bénir » les personnes victimes de maléfices, de limiter l’usage de l’eau bénite en imposant même de ne l’utiliser qu’aux messes dominicales, et tout cela naturellement sous le prétexte de rehausser le prestige de la Liturgie.
C’est là un aspect négatif et destructeur, mais il y a tant d’aspects négatifs et destructeurs dans la Pastorale moderne, détournée qu’elle est de sa fin fondamentale qui est d’arracher les âmes aux griffes des forces obscures du Mal.
Maléfice : présence de forces obscures
Ce que Je suis en train de te dire, fils, est un petit aperçu des tragiques maux de mon Église. Les maléfices sont une terrible réalité dont la vision cependant, par artifice diabolique, échappe à la vue de ceux-là mêmes qui en sont les victimes.
Le fait d’en parler est considéré comme une faute, indice d’ignorance et d’obscurantisme, alors que l’obscurantisme fait précisément partie de la nature diabolique des démons, qui, par le moyen de leur « Église » sur la terre, le répandent, le propagent et le portent dans les âmes, en servant effectivement des maléfices.
Que signifie le maléfice et qu’est-ce que c’est ? C’est la présence de forces obscures occultes dans des personnes, des lieux et des choses, qui occasionnent en général des situations de souffrance spirituelle et physique.
Le spiritisme, qui est l’évocation des forces occultes, ne vient jamais de Dieu, mais toujours de l’enfer et c’est un moyen pour sur la terre le royaume du Prince des ténèbres. Ainsi ceux qui sont asservis à l’église de Satan sont autant d’apôtres zélateurs de présences occultes dans les âmes, les lieux, les choses, artisans par conséquent de tant d’incroyables souffrances.
Nier les faits et les conséquences de la perfide activité des puissances obscures de l’enfer revient à nier Dieu qui, pour libérer l’humanité de tout mal, a envoyé sur terre le Verbe éternel de Dieu fait chair pour mourir sur la Croix.
Fils, Je te bénis ; aime-Moi !
6 novembre 1976