Aujourd'hui, un autre leg de Saint Benoît est la Croix de Saint-Benoît, portant le recto et le verso de la "médaille de saint Benoît". Le célèbre exorciste romain, Don Gabriele Amorth utilisait cette croix lors de ses exorcismes.
La vertu de la "médaille de St Benoît" réside dans l'invocation du Christ par l'intercession de saint Benoît. Elle donne une protection particulière contre les attaques du démon, les tentations de toutes natures et les maladies. On peut porter la médaille sur soi ou la fixer sur la porte des maisons et des étables et dans l'auto. On évitera naturellement d'attacher une valeur superstitieuse à la possession de la médaille. Il ne suffit pas de la porter ou de la mettre dans un endroit que l'on veut protéger. Il faut avant tout vouloir conformer sa propre vie à l'Évangile.
Une curieuse histoire nous est rapportée à ce propos. On raconte qu'en 1647, on emprisonna quelques nécromanciennes en Bavière. En les interrogeant, elles déclarèrent que leurs agissements superstitieux étaient toujours restés sans effet aux endroits où se trouvait l'emblème de la sainte croix ; leur domination ne pouvant notamment atteindre le couvent de Metten, elles en conclurent que ces lieux étaient particulièrement protégés. Après des investigations faites audit couvent, on constata que plusieurs peintures de la croix appliquées de longue date sur les murs, portaient certaines lettres auxquelles on n'avait plus prêté attention. La signification de ces lettres ne put être trouvée que lorsqu'on découvrit dans la bibliothèque du couvent un manuscrit datant de 1415, dans lequel saint Benoît figurait portant dans la main droite une crosse se terminant par une croix. Sur cette crosse, on lisait le texte suivant: "Crux sacra sit M lux Non Draco sit Mihi Dux." Sa main gauche tenait un parchemin enroulé sur lequel figuraient les mots suivants: "Vade Retro Satana Nunquam Suade Mihi Vana. Sunt Mala Quae Libas Ipse Venena Bibas." Ce document révéla l'origine et le sens des lettres apposées aux murs; celles-ci formaient les initiales du libellé et du manuscrit. Ce fut à partir de cette époque que la médaille de saint Benoît commença de se répandre.
Saint Benoît est représenté habituellement la croix brandie comme une arme de défense sur une des faces de la médaille dans une main et dans l'autre un livre, la sainte Règle. Sur l'autre face de la médaille figurent en abrégé les inscriptions suivantes:
C S P B : Crux Sancti Patris Benedicti : Croix du saint Père Benoît.
Sur l'arbre de la croix, on lit de gauche à droite :
N D S M D : Non Draco Sit Mihi Dux : Le dragon ne doit pas être mon guide.
De haut en bas :
C S S M L : Crux Sacra Sit Mihi Lux : La croix doit être ma lumière.
Une inscription plus longue entoure la croix. Elle commençait autrefois par le nom de Jésus "IHS" (trois premières lettres de IHΣOYΣ, "Jésus" en grec, ultérieurement réinterprété comme "Ièsous hèmôn sôter", ou "Iesus Hominis Salvator", "Jesus Sauveur de l'homme".) Elle a été remplacée par le mot "PAX".
L'inscription qui entoure la médaille se poursuit par les initiales :
V R S N S M V : Vade Retro Satana, Numquam Suade mihi Vana : Arrière Satan, ne me tente jamais par la vanité.
S M Q L I V B : Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venenum Bibas : Ce que tu offres, ce n'est que du mal, ravale ton poison.
La plus ancienne forme de la médaille de saint Benoît est ovale et porte le monogramme de Jésus à son sommet, comme il a été dit (IHS): la nouvelle forme de médaille, dans le style de Beuron, est ronde. Elle a été créée pour le Jubilé de saint Benoît de 1880, 1400ème anniversaire de sa naissance. Elle est aujourd'hui encore en usage sous le nom de médaille du Jubilé. Ainsi qu'il a été mentionné plus haut, à la place de "IHS", elle porte au-dessus de la croix de saint Benoît, la devise bénédictine "PAX", "Paix". C'était à l'origine un monogramme du Christ en lettres grecques Chi - Rho, qui a donné en latin XP, d'où PAX.
Cette devise fut d'abord celle de la Congrégation Bénédictine cassinienne avant de devenir celle de l'ordre bénédictin tout entier.
https://christroi.over-blog.com/article-saint-benoit-de-nursie-patron-de-l-europe-fondateur-480-547-53601290.html
La vertu de la "médaille de St Benoît" réside dans l'invocation du Christ par l'intercession de saint Benoît. Elle donne une protection particulière contre les attaques du démon, les tentations de toutes natures et les maladies. On peut porter la médaille sur soi ou la fixer sur la porte des maisons et des étables et dans l'auto. On évitera naturellement d'attacher une valeur superstitieuse à la possession de la médaille. Il ne suffit pas de la porter ou de la mettre dans un endroit que l'on veut protéger. Il faut avant tout vouloir conformer sa propre vie à l'Évangile.
Une curieuse histoire nous est rapportée à ce propos. On raconte qu'en 1647, on emprisonna quelques nécromanciennes en Bavière. En les interrogeant, elles déclarèrent que leurs agissements superstitieux étaient toujours restés sans effet aux endroits où se trouvait l'emblème de la sainte croix ; leur domination ne pouvant notamment atteindre le couvent de Metten, elles en conclurent que ces lieux étaient particulièrement protégés. Après des investigations faites audit couvent, on constata que plusieurs peintures de la croix appliquées de longue date sur les murs, portaient certaines lettres auxquelles on n'avait plus prêté attention. La signification de ces lettres ne put être trouvée que lorsqu'on découvrit dans la bibliothèque du couvent un manuscrit datant de 1415, dans lequel saint Benoît figurait portant dans la main droite une crosse se terminant par une croix. Sur cette crosse, on lisait le texte suivant: "Crux sacra sit M lux Non Draco sit Mihi Dux." Sa main gauche tenait un parchemin enroulé sur lequel figuraient les mots suivants: "Vade Retro Satana Nunquam Suade Mihi Vana. Sunt Mala Quae Libas Ipse Venena Bibas." Ce document révéla l'origine et le sens des lettres apposées aux murs; celles-ci formaient les initiales du libellé et du manuscrit. Ce fut à partir de cette époque que la médaille de saint Benoît commença de se répandre.
Saint Benoît est représenté habituellement la croix brandie comme une arme de défense sur une des faces de la médaille dans une main et dans l'autre un livre, la sainte Règle. Sur l'autre face de la médaille figurent en abrégé les inscriptions suivantes:
C S P B : Crux Sancti Patris Benedicti : Croix du saint Père Benoît.
Sur l'arbre de la croix, on lit de gauche à droite :
N D S M D : Non Draco Sit Mihi Dux : Le dragon ne doit pas être mon guide.
De haut en bas :
C S S M L : Crux Sacra Sit Mihi Lux : La croix doit être ma lumière.
Une inscription plus longue entoure la croix. Elle commençait autrefois par le nom de Jésus "IHS" (trois premières lettres de IHΣOYΣ, "Jésus" en grec, ultérieurement réinterprété comme "Ièsous hèmôn sôter", ou "Iesus Hominis Salvator", "Jesus Sauveur de l'homme".) Elle a été remplacée par le mot "PAX".
L'inscription qui entoure la médaille se poursuit par les initiales :
V R S N S M V : Vade Retro Satana, Numquam Suade mihi Vana : Arrière Satan, ne me tente jamais par la vanité.
S M Q L I V B : Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venenum Bibas : Ce que tu offres, ce n'est que du mal, ravale ton poison.
La plus ancienne forme de la médaille de saint Benoît est ovale et porte le monogramme de Jésus à son sommet, comme il a été dit (IHS): la nouvelle forme de médaille, dans le style de Beuron, est ronde. Elle a été créée pour le Jubilé de saint Benoît de 1880, 1400ème anniversaire de sa naissance. Elle est aujourd'hui encore en usage sous le nom de médaille du Jubilé. Ainsi qu'il a été mentionné plus haut, à la place de "IHS", elle porte au-dessus de la croix de saint Benoît, la devise bénédictine "PAX", "Paix". C'était à l'origine un monogramme du Christ en lettres grecques Chi - Rho, qui a donné en latin XP, d'où PAX.
Cette devise fut d'abord celle de la Congrégation Bénédictine cassinienne avant de devenir celle de l'ordre bénédictin tout entier.
https://christroi.over-blog.com/article-saint-benoit-de-nursie-patron-de-l-europe-fondateur-480-547-53601290.html