aujourd'hui,dans "LECTO DIVINA",j'ai pu comprendre que l'humilité a toujours été le plus beau des états dont Jésus nous demandait de nous trouver;et aujourd'hui,je constate autour de moi,meme dans ma famille,que cela est très difficille pour les hommes actuellement,pourtant quel beau sentiment qui nous fait petits enfants aux cotés de Notre Seigneur.
Je me délecte de toute cette lecture mais trop longue je vous post qu'une infine partie et si vous lisez LECTO DIVINA vous verrez comme tout est bien expliqué,médité.
Ce mystère d’abaissement et de grandeur cachée, le prêtre est appelé à le vivre profondément. En lui habite le Christ de façon toute particulière, par le sceau imprimé à son âme lors de l’ordination. Il proclame la Parole et l’explique comme Jésus à Nazareth ; il se trouve confronté à ce monde et souvent rejeté ou incompris, comme le Christ et comme Jérémie, dont la première lecture nous a rappelé la vocation prophétique. C’est ainsi que le cardinal Ratzinger, dans une homélie d’ordination sacerdotale, présentait ce mystère profond :
« Personne ne peut de sa propre initiative parler au nom de Jésus. Lui seul peut nous autoriser à le faire. ‘Voici, je mets dans ta bouche mes paroles’, dit Dieu à Jérémie au début de sa vocation (Jr 1,6). Et c’est justement cela qu’il vous dit à cette heure : ‘Je mets mes paroles dans ta bouche’. Tu diras, tu pourras dire mes paroles : ‘Ceci est mon corps… Ceci est mon sang…’. Et tu diras : ‘Je te pardonne’. Ce ‘je’ sera-t-il mien ? Non, cela aucun homme ne peut le faire. Même une communauté entière ne le peut pas, parce qu’il s’agit, justement, des paroles personnelles de Jésus. Cela ne peut se réaliser que dans le Sacrement, dans le pouvoir sacramentel que lui-même donne, et ce n’est qu’ainsi que le don de son nom peut continuer à être présent en ce monde. ‘Je mets mes paroles dans ta bouche’. En dernière analyse, c’est cela qui nous rend libres. Nous n’avons pas besoin d’inventer l’Église. En définitive, elle ne dépend pas de mes aptitudes, de ma dévotion, de ma capacité limitée à aimer. […] Le fait que nous puissions parler en son nom donne aussi cette grande tranquillité intérieure, cette paix et cette liberté sans lesquelles il ne serait pas possible d’accomplir ce ministère. »
Nous pouvons enrichir notre méditation par cette belle prière de la petite Thérèse pour obtenir l’humilité :
Soyons humbles, surtout en ces temps difficiles qui nous divisent encore plus!« Ô Jésus, lorsque Vous étiez voyageur sur la terre, Vous avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes ». Puissant Monarque des Cieux, oui, mon âme trouve le repos en Vous voyant, revêtu de la forme et de la nature d'esclave, Vous abaisser jusqu'à laver les pieds de vos apôtres. Je me souviens alors de ces paroles que Vous avez prononcées, pour m'apprendre à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple, afin que vous fassiez vous-même ce que j'ai fait. Le disciple n'est pas plus grand que le Maître. Si vous comprenez ceci, vous serez heureux en le pratiquant». Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre Cœur doux et humble, je veux les pratiquer, avec le secours de Votre grâce. Je veux m'abaisser humblement et soumettre ma volonté à celle de mes sœurs, sans les contredire en rien, et sans rechercher si elles ont, ou non, le droit de me commander. Personne, ô mon Bien-Aimé, n’avait ce droit envers Vous, et cependant Vous avez obéi, non seulement à la sainte Vierge et à saint Joseph, mais encore à vos bourreaux. Maintenant, c'est dans l'Hostie que je Vous vois mettre le comble à Vos anéantissements. Avec quelle humilité, ô divin Roi de gloire, Vous Vous soumettez à tous Vos prêtres, sans faire aucune distinction entre ceux qui Vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans Votre service. Ils peuvent avancer, retarder l'heure du saint Sacrifice, toujours Vous êtes prêt à descendre du ciel à leur appel. Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche Hostie, que Vous m'apparaissez doux et humble de cœur ! Pour m'enseigner l'humilité, Vous ne pouvez Vous abaisser davantage ; aussi je veux, pour répondre à Votre amour, me mettre au dernier rang, partager Vos humiliations, afin « d'avoir part avec Vous » dans le royaume des Cieux. Je Vous supplie, mon divin Jésus, de m'envoyer une humiliation, chaque fois que j'essaierai de m'élever au-dessus des autres. Mais, Seigneur, ma faiblesse Vous est connue ; chaque matin je prends la résolution de pratiquer l'humilité et, le soir, je reconnais que j'ai commis encore bien des fautes d'orgueil. À cette vue, je suis tentée de me décourager ; mais, je le sais, le découragement est aussi de l'orgueil ; je veux donc, ô mon Dieu, fonder sur Vous seul mon espérance puisque Vous pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour obtenir cette grâce de Votre infinie miséricorde, je Vous répéterai souvent : « Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ». Je chanterai éternellement les miséricordes du Seigneur. Ainsi soit-il. »