Ce 18 octobre, nous venons de fêter saint Luc. Mais sait-on vraiment qui était celui qui fut si proche de la Vierge Marie, dont il a peint le premier portrait ?
D'après la tradition, en effet, ce fut saint Luc qui, le premier, exécuta trois images de la Sainte Mère de Dieu portant dans ses bras l'Enfant Dieu. Il les soumit à l'approbation de la Sainte Vierge, alors qu'elle était encore en vie. Celle-ci accueillit avec joie ces saintes images et dit : « Que la grâce de Celui qui a été enfanté par moi, soit en elles ! »
Par la suite, saint Luc, représenta en image les saints Apôtres et transmit à l'Église cette pieuse et sainte tradition de la vénération des icônes du Christ et de ses saints.
Saint Luc était originaire de la ville d'Antioche la Grande. De noble naissance, il excellait en particulier dans les domaines de la science médicale et de l'art pictural. Sous le règne de l'empereur Claude (vers 42 ap. J.C.), alors qu'il dispensait ses soins aux malades de la région de Thèbes en Béotie, il rencontra l'Apôtre Paul, dont les paroles de feu le convainquirent que la vérité absolue qu'il recherchait depuis tant d'années se trouvait effectivement chez les disciples de Jésus-Christ.
Après avoir été séparé de son maître, Luc retourna en Grèce pour y proclamer l'Évangile. Il se fixa à nouveau dans la région de Thèbes, où il mourut dans la paix à l'âge de 80 ans. Voulant rendre gloire à son fidèle serviteur, Dieu fit couler de son tombeau un liquide miraculeux, qui guérissait les maladies des yeux de ceux qui s'en oignaient avec foi. C'est ainsi que même après sa mort, saint Luc continua d'exercer la médecine.
De longues années plus tard (3 mars 357), l'empereur Constance, fils du Grand Constantin fit transporter la relique du saint à Constantinople par l'intermédiaire de saint Artémios, duc d'Égypte, et la fit déposer sous l'Autel de l'église des Saints-Apôtres, auprès des saintes reliques des apôtres André et Timothée.