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Dieu est en train de nous donner un avertissement - Père Dominique Duten - Vidéo et autres textes
Gilles- Responsable information catholique
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Dieu est en train de nous donner un avertissement - Père Dominique Duten - Vidéo et autres textes
par Gilles Jeu 19 Mar - 14:33
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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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- Message n°2
Re: Dieu est en train de nous donner un avertissement - Père Dominique Duten - Vidéo et autres textes
par Gilles Jeu 19 Mar - 16:10
L’épreuve mondiale du coronavirus : les débuts d’un temps nouveau ?
L’épidémie de coronavirus que subissent particulièrement une province de la Chine et différents foyers naissant dans le monde fait réfléchir les chrétiens sur sa cause, sa signification et l’espérance que nous pouvons avoir en ces temps qui sont particuliers. Sans être alarmiste, il est important d’interpréter comme nous invite à le faire le Seigneur les signes des temps. Ce qui frappe immédiatement l’esprit, c’est la révélation de grande faiblesse des structures économiques mondiales et dans le même temps celle de l’illusion d’un monde idéal qui pourrait se faire sans Dieu, fondé sur une économie puissante mondialisée. Tout d’un coup, « en une heure de jugement »[1] l’homme moderne s’aperçoit que la confiance dans les États nations, dans les grandes entreprises, dans le système économique mondial n’est pas assurée. En quinze jours, les ventes de voiture ont baissé de 90 % en Chine, des milliers de chaînes d’approvisionnement ont été rompues et de plus en plus, paraît difficile une reprise économique prochaine de la deuxième puissance mondiale assurant près de 15 % de l’économie planétaire. Comme si le Seigneur disait : « l’activité économique de ce monde moderne repose sur du sable, sur une technique idolâtrée mais qui ne peut pas sauver l’homme ni se sauver elle-même ».
La propagation de ce virus semble comparable à cette petite pierre dont parle le livre de Daniel qui brise soudainement une statue de bronze et de fer au pied d’argile[2]. Par analogie, elle pourrait aussi exprimer un écroulement de fonctionnements nationaux et de grands dynamismes sociétaux reposant non pas sur le primat de l’homme et de Dieu mais sur le fer et le bronze de la machinerie d’une économie mondialisée. Un monde fondé sur le travail total, le tout économique et le sans-Dieu est-il en train de s’effondrer ? L’avenir le dira, mais plus rien ne sera jamais comme avant : chacun saura qu’il ne peut mettre sa confiance et son espérance dans un monde se fondant sur la recherche d’une croissance économique sans fin.
Notre propos se veut objectif et en même temps rassurant car comme chrétiens nous savons que nous avons « déjà la victoire »[3] grâce à Celui qui nous a tant aimés. Il possède aussi un certain regard prophétique au sens d’une tentative de lecture dans l’Esprit de l’actualité internationale à partir de la parole de Dieu. Il s’articulera en trois parties : le kairos de cette épidémie, le jugement de la Chine, le jugement des nations. La conclusion donnera l’espérance que nous pouvons avoir.
Lorsque nous parlons de jugement sur une ou des nations, nous n’entendons pas un châtiment divin, au sens positif que nous pourrions avoir, mais d’abord une certaine intervention de Dieu sur une période donnée et sur un ou des pays donné(s) en vue d’instruire et de corriger. Nous verrons plus loin quel sens plus précis nous pouvons donner à cette notion.
Père Olivier Nguyen - Prêtre du diocèse de Fréjus-ToulonLire la suite de cet article un peu long mais très édifiant : L'épreuve mondiale du coronavirus : les débuts d'un temps ...
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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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Re: Dieu est en train de nous donner un avertissement - Père Dominique Duten - Vidéo et autres textes
par Gilles Jeu 19 Mar - 18:15
«Seigneur, arrête ça»: le pape a demandé à Dieu de mettre fin à l'épidémie de coronavirus
L'Italie entre dans sa quatrième semaine de la pire crise nationale depuis la Seconde Guerre mondiale sans fin en vue.
Alors que le pape François, le chef de l'Église catholique a été pour la plupart confiné aux confins du Vatican depuis le verrouillage national en Italie le 9 mars, il a décidé de sortir, de prier.
Il a quitté le Vatican le jour du sabbat et s'est rendu à Rome, où il a prié dimanche à la basilique Sainte-Marie-Majeure et à l'église de San Marcello al Corso, a rapporté Newsweek .
Interrogé par le journaliste de La Repubblica , Paolo Rodari, sur ce pour quoi il a prié dans les deux églises, le pontife a répondu: "J'ai demandé au Seigneur d'arrêter l'épidémie: Seigneur, arrête avec ta main. C'est pour cela que j'ai prié."
Le Pape a également fait écho à ce que l'OMS a demandé à chacun de faire pour aplanir la courbe: la distanciation sociale. "Parfois, nous ne faisons l'expérience que d'une forme de communication virtuelle entre nous. Au lieu de cela, nous devons découvrir une nouvelle proximité. Des relations plus concrètes faites d'attention et de patience", a-t-il déclaré.
Le pape François, 83 ans, aurait été négatif pour le coronavirus.
L'Italie entre dans sa quatrième semaine de la pire crise nationale depuis la Seconde Guerre mondiale sans fin en vue. Le nombre de nouveaux cas de coronavirus dans le pays augmente à un rythme d'environ 3 500 nouveaux cas ou plus chaque jour, et le nombre de morts a dépassé 2 500.
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- Message n°4
Re: Dieu est en train de nous donner un avertissement - Père Dominique Duten - Vidéo et autres textes
par Gilles Jeu 19 Mar - 22:26
Le coronavirus est un avertissement de Dieu qui devrait conduire au repentir
Par rapport à une épidémie, nous devons faire preuve de prudence et prendre au sérieux les conséquences de ce que nous faisons pour le bien de notre prochain. Par exemple, exposer les autres à un risque d'infection important et inutile est un péché contre la justice. Il existe également un risque lié à une prudence excessive. La fermeture de toutes les écoles et entreprises, si cela se produisait, aurait un coût énorme. Imposer ce coût aux enfants et aux employeurs sans justification suffisante serait également un péché contre la justice.
Les mesures prises ou envisagées qui affectent le bien spirituel des fidèles sont encore plus préoccupantes. Dans presque tous les cas, la réponse des évêques à l'épidémie a été restrictive , les messes publiques étant suspendues en Italie étant les plus extrêmes, mais la suspension du baiser de la paix ou de la réception du calice, à l'extrémité la moins grave de l'échelle , se généralisent désormais. Toutes ces mesures peuvent ou non être justifiées; Je n'ai pas l'expertise pour juger. Mais ce qu'ils ont en commun, c'est qu'ils sont négatifs et réactifs.
Une exception à ce ton général est venue des évêques polonais , qui ont demandé à leurs prêtres d' augmenter le nombre de messes. Puisque le danger d'infection augmente avec la taille de la congrégation, et avoir plus de masses implique une réduction de la taille moyenne de la congrégation, alors c'est une chose parfaitement sensée à suggérer, même d'un point de vue purement naturel. Le nombre de messes qu'un prêtre peut dire un dimanche est limité par le droit canonique, à l'exception du «besoin pastoral», il est donc utile pour les évêques de dire, en effet, qu'il existe un besoin pastoral, identifiable mais temporaire.
Mais pourquoi, demandons-nous, n'entendons-nous pas des appels pour que des prières et des messes votives implorent la miséricorde de Dieu de mettre fin à l'épidémie? Un indice à cela est l' affirmation du cardinal Scola de Milan - autrefois considéré comme un concurrent conservateur de la papauté - selon lequel «la punition divine n'existe pas. C'est une vision incorrecte du christianisme. » Il a ajouté: "Bien sûr, Dieu connaît et prédit les événements mais ne les détermine pas."
Les propos de Son Éminence sont incorrects. Dieu est le Seigneur de l'histoire; pas un moineau ne tombe par terre sans son consentement. Bien sûr, le coronavirus est un avertissement de Dieu: toutes nos souffrances sont la conséquence du péché; pour nous pécheurs, elles sont juste un avertissement pour notre péché; et Dieu a un contrôle total sur ce qui se passe et comment cela nous affecte. Les deux testaments de l'Écriture sont pleins d'exemples de cela, et cela se reflète également pleinement dans la liturgie.
L'idée que Dieu est un spectateur impuissant semble nécessaire, pour certaines personnes, et peut-être pour le cardinal Scola, pour rassurer la souffrance qu'ils n'ont pas été choisis pour être punis à cause de leurs péchés. Le revers de la médaille, cependant, est que si, comme j'ai entendu un prêtre dire: «Dieu ne veut pas que vous souffriez», il s'ensuit que Dieu ne peut pas nous aider. C'est faux. Il peut nous aider, et il le fera, surtout en réponse à la prière, de la manière qu'il jugera le mieux. Il est vrai que ceux qui souffrent le plus ne sont pas nécessairement les plus grands pécheurs, mais l'explication en est l'idée familière que la punition que Dieu nous envoie est un signe d' amour. Dieu a puni le peuple élu de l'Ancien Testament plus que les autres nations parce qu'il l'aimait plus.
Les moyens spirituels d'éviter la calamité ou d'en sauver nos communautés une fois qu'elle a frappé sont tout à fait pertinents. Dieu veut que ses châtiments soient médicinaux. Ils doivent nous stimuler à nous repentir et nous aider à grandir dans la sainteté.
Les Collectes du Missel plus ancien sont certes plus claires à ce sujet que celles du Missel de 1970, mais celles-ci font toujours partie du patrimoine liturgique de l'Église et ne peuvent être considérées comme ayant été répudiées ou comme «erronées». En plus des nombreux collectes de carême qui font référence à ces thèmes, il y a une messe spéciale à dire pour les temps de peste, qui nous rappelle que Dieu «ne cherche pas la mort du pécheur, mais la pénitence» et demande que le «Fouet de ta colère» («iracundiae tuae flagella») soit retiré de nous.
Que devons-nous faire alors face à la calamité ? Les bonnes œuvres toujours recommandées par l'Église: prière, pénitence et actes de charité envers les autres. Les problèmes créés par les flambées de maladie peuvent ou non nous donner des opportunités spéciales pour de bonnes œuvres orientées vers les besoins corporels des autres, mais ils nous donnent certainement des opportunités de prière et de pénitence.
Nous devons réagir à cette épidémie non seulement en nous recroquevillant dans nos maisons, mais en répondant comme Dieu le veut pour répondre au danger et à la souffrance: avec une confiance filiale en Dieu, unissant nos souffrances à celles du Christ et se repentant de notre part dans les péchés. de la société à laquelle les calamités publiques devraient toujours nous faire penser.
Joseph ShawLe Dr Joseph Shaw est titulaire d'un doctorat en philosophie de l'Université d'Oxford, où il a également obtenu un premier diplôme en politique et philosophie et un diplôme d'études supérieures en théologie. Il enseigne la philosophie à l'Université d'Oxford et vit à proximité avec sa femme et ses huit enfants.
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