J’imagine que nombre d’entre-vous ont déjà tenté de convertir. Cependant en vous y prenant mal vous allez premièrement passer pour une personne malhonnête et/ou un idiot (je sais que ce genre de vocabulaire est prescrit mais là il est euphémique) et/ou un illuminé et convaincre d’au contraire ne pas se convertir.
Ayant une petite expérience dans le domaine de la déconstruction d’argumentaires notamment théistes je pose ici une petite liste de choses à éviter.
Je précise qu’ici ce sont des basiques et que n’importe qui ayant un minimum de pratique ou d’esprit logique vous contredis les yeux fermés. Faites vraiment attention à cela car il arrive que l’on copie-colle des argumentaires pour les démonter devant des personnes n’en ayant pas l’habitude, parfois en citant l’auteur et quand vous êtes l’auteur votre crédibilité vous pouvez l’oublier
- Le paris de Pascal
Grand classique « Mieux vaut croire en dieu » pour aller au paradis.
Dieu ? Mais quel dieu ? On recense plus de 5000 dieux vénérés. En fait techniquement chaque croyant est athée de milliers de dieux.
La version corrigée est bien plus athée.
« Ne croyez pas en dieu mais ne soyez pas un connard. Si dieu est bon il ne vous en voudra pas de ne pas avoir cru. S’il est mauvais il vous en tiendra rigueur mais vous aurez bien fait de ne pas croire. S’il n’y a pas d’après mort au moins vous n’aurez pas été un connard. »
- Tout appel à la subjectivité. On ne peut convaincre avec du subjectif, on ne peut que persuader. Il est tout à fait possible de persuader mais dans ce cas annoncez-le. Si vous faites passer votre persuasion pour de l’argumentation on vous collera une étiquette de menteur ou de personne incapable de faire la différence entre les deux.
-Le dieu des lacunes.
« Je ne sais pas donc c’est dieu. » Voici globalement comment on peut le transformer.
Exemple tout bête : pourquoi les planètes tournent ? Parce que dieu l’a décidé.
Non, ça ne marche pas comme ça. La démonstration par l’absurde marche très bien ici. Pourquoi les planètes tournent ? Parce que la grande dragonne d’anti-matière. À la place de dieu on peut mettre tout et n’importe quoi. C’est comme répondre « parce que » sans rien développer. Note : pour notre cas la théorie de la relativité temporelle permettant à la gravité de déformer l’espace-temps rend assez bien compte du phénomène.
-l’argumentation inversée.
Partir de la conclusion pour aller au début dans sa tête pour ensuite faire « miraculeusement » le chemin inverse par écrit. Ça peut être efficace car on doit vigilant pour détecter cette escroquerie si elle est mal faite mais elle est surtout très malhonnête. Si on vous détecte c’est le statut d’hypocrite direct. Personnellement c’est ce qui m’énerve le plus car on vous ment et consciemment. Cela dit il existe une version light de celle-ci : le sous-entendu.
Il est très courant, exemple Qui a créé la vie ? Le « qu »i sous-entend une entité consciente puissante au point de pouvoir créer la vie (le concept même) et exclue directement toute entité non consciente, tout principe physique ou chimique.
- l’inversion de la charge de la preuve. C’est le fameux « prouve moi que ça n’existe pas. ». Sauf que ce n’est jamais à celui que vous devez convaincre de chercher à vous démonter. C’est à celui qui avance une chose de la démontrer. Par ailleurs on ne démontre pas qu’une chose existe, soit on la constate soit on la met en évidence. De même il est impossible de prouver l’inexistence d’une chose (prouvez l’inexistence des petits lutins verts du Père Noël pour voir).
Il est aussi un dicton : une affirmation extraordinaire demande des preuves plus qu’ordinaires.
- x ou y livre sacré est une preuve.
Aucun livre sacré ne s’appuie sur quoique ce soit d’expérimental, il ne s’appuie que sur « la bonne foi » en les auteurs. D’autant plus que, je ne sais pas si quelqu’un ici a déjà lu le Coran mais c’est un bazar sans nom plus que pénible à lire. Factuellement un livre sacré vaut moins qu’un roman autobiographique en terme de preuve (et encore je suis gentil, dans la genèse il se passe tout un tas de choses rigoureusement impossibles).
Je m’arrête pour aujourd’hui car il se fait tard, la liste et longue et la flemme.
Ayant une petite expérience dans le domaine de la déconstruction d’argumentaires notamment théistes je pose ici une petite liste de choses à éviter.
Je précise qu’ici ce sont des basiques et que n’importe qui ayant un minimum de pratique ou d’esprit logique vous contredis les yeux fermés. Faites vraiment attention à cela car il arrive que l’on copie-colle des argumentaires pour les démonter devant des personnes n’en ayant pas l’habitude, parfois en citant l’auteur et quand vous êtes l’auteur votre crédibilité vous pouvez l’oublier
- Le paris de Pascal
Grand classique « Mieux vaut croire en dieu » pour aller au paradis.
Dieu ? Mais quel dieu ? On recense plus de 5000 dieux vénérés. En fait techniquement chaque croyant est athée de milliers de dieux.
La version corrigée est bien plus athée.
« Ne croyez pas en dieu mais ne soyez pas un connard. Si dieu est bon il ne vous en voudra pas de ne pas avoir cru. S’il est mauvais il vous en tiendra rigueur mais vous aurez bien fait de ne pas croire. S’il n’y a pas d’après mort au moins vous n’aurez pas été un connard. »
- Tout appel à la subjectivité. On ne peut convaincre avec du subjectif, on ne peut que persuader. Il est tout à fait possible de persuader mais dans ce cas annoncez-le. Si vous faites passer votre persuasion pour de l’argumentation on vous collera une étiquette de menteur ou de personne incapable de faire la différence entre les deux.
-Le dieu des lacunes.
« Je ne sais pas donc c’est dieu. » Voici globalement comment on peut le transformer.
Exemple tout bête : pourquoi les planètes tournent ? Parce que dieu l’a décidé.
Non, ça ne marche pas comme ça. La démonstration par l’absurde marche très bien ici. Pourquoi les planètes tournent ? Parce que la grande dragonne d’anti-matière. À la place de dieu on peut mettre tout et n’importe quoi. C’est comme répondre « parce que » sans rien développer. Note : pour notre cas la théorie de la relativité temporelle permettant à la gravité de déformer l’espace-temps rend assez bien compte du phénomène.
-l’argumentation inversée.
Partir de la conclusion pour aller au début dans sa tête pour ensuite faire « miraculeusement » le chemin inverse par écrit. Ça peut être efficace car on doit vigilant pour détecter cette escroquerie si elle est mal faite mais elle est surtout très malhonnête. Si on vous détecte c’est le statut d’hypocrite direct. Personnellement c’est ce qui m’énerve le plus car on vous ment et consciemment. Cela dit il existe une version light de celle-ci : le sous-entendu.
Il est très courant, exemple Qui a créé la vie ? Le « qu »i sous-entend une entité consciente puissante au point de pouvoir créer la vie (le concept même) et exclue directement toute entité non consciente, tout principe physique ou chimique.
- l’inversion de la charge de la preuve. C’est le fameux « prouve moi que ça n’existe pas. ». Sauf que ce n’est jamais à celui que vous devez convaincre de chercher à vous démonter. C’est à celui qui avance une chose de la démontrer. Par ailleurs on ne démontre pas qu’une chose existe, soit on la constate soit on la met en évidence. De même il est impossible de prouver l’inexistence d’une chose (prouvez l’inexistence des petits lutins verts du Père Noël pour voir).
Il est aussi un dicton : une affirmation extraordinaire demande des preuves plus qu’ordinaires.
- x ou y livre sacré est une preuve.
Aucun livre sacré ne s’appuie sur quoique ce soit d’expérimental, il ne s’appuie que sur « la bonne foi » en les auteurs. D’autant plus que, je ne sais pas si quelqu’un ici a déjà lu le Coran mais c’est un bazar sans nom plus que pénible à lire. Factuellement un livre sacré vaut moins qu’un roman autobiographique en terme de preuve (et encore je suis gentil, dans la genèse il se passe tout un tas de choses rigoureusement impossibles).
Je m’arrête pour aujourd’hui car il se fait tard, la liste et longue et la flemme.