Les apparitions de la Vierge reconnues pour expressions de la foi.
1) Apparition à Mariahilfberg, Gutenstein, Autriche (1661)
Sainte Marie est apparue à Sebastian Schmid Schlager, miraculeusement guéri, pour lui donner l'initiative de la construction d'un sanctuaire dans le sud de Gutenstein. La Très Sainte Vierge lui était apparue six fois et avait peint son image sur une feuille, puis avait fait placé le portrait de la Vierge sur un hêtre. L'image de Marie, bien que peinte rudimentairement, était semblable à son apparence dans les apparitions. Puis les pèlerinages ont commencé et une chapelle a été construite en bois. Le synode de Passau, en tant qu'organe de l'autorité ecclésiastique, a examiné l'affaire et en a informé Rome. Le pape Clément IX a autorisé le culte de la vénération de l'image. En outre, il a également donné son accord pour la construction d'une église qui a ensuite été confiée aux soins des domestiques , en tant qu'ordre religieux marial.
2) Apparition à Lescure : Notre Dame de la Visitation
Jean Paillé est né à Chambon sur la commune de Paulhac.
En 1717, Jean Paillé était un berger du petit village de Lescure (Auvergne, Cantal). Ce jeune homme de 18 à 20 ans, était dévoué à la Vierge Marie.
Il avait l'habitude de conduire son troupeau au Puech-de-Besse et là, agenouillé au pied de la Croix antique, chaque jours il récitait son chapelet.
Le 2 juillet 1717, la Sainte Vierge lui apparaît et lui dit qu'elle veut être honorée en ce lieu d'une manière particulière. Il faut lui bâtir une chapelle qui portera le nom de Notre-Dame de la Visitation.
"Tu feras bâtir en ce lieu une chapelle où viendront se prosterner des milliers
de pèlerins pour demander les uns la santé du corps, les autres la paix de l'âme,
et tous, le bonheur du ciel ".
La vision se renouvela plusieurs fois et la Vierge Marie faisait toujours la même recommandation.
Jean lui dit un jour : "Mais Sainte Vierge, on ne voudra pas me croire". La Sainte Vierge répondit : "Insiste auprès des habitants de Lescure et à la fin, ils t'écouteront".
Jean, commença à raconter les visions de la Vierge et les désirs exprimés par elle, mais on le ridiculisa.
Alors, le jeune homme construit de ses mains un oratoire avec des pierres sèches et y introduisit une statuette trouvée au pied de la Croix à la suite de la première apparition.
Il fallut beaucoup de courage à Jean Paillé pour rester fidèle à sa mission.
Il se mit au travail, organisa les corvées, et, peu à peu, une église remplaça le modeste oratoire.
3) Apparition à Saint Bauzille de la Sylve
Nous sommes en 1873, le 8 juin, dimanche de la Sainte Trinité. Auguste Arnaud travaille dans sa vigne depuis 5 heures du matin. Journalier pendant la semaine, il travaille pour lui, dans sa petite vigne, le dimanche, afin de pouvoir subvenir à tous les besoins de sa famille. Auguste à trente ans, il est marié depuis six ans et il a deux enfants.
Vers sept heures du matin, Auguste fait une pause pour déjeuner et fumer une pipe. Tout est tranquille alentour, cependant Auguste est inquiet : le phylloxéra ravage les vignes de la région; il n'a pas encore atteint Saint Bauzille, mais le danger est bien là. Si tout va bien, la récolte sera bonne, et le pain sera assuré pour la famille. Sinon ....
Il est 7 h 30. Auguste est sur le point d'allumer sa pipe, quand, soudain, à un ou deux mètres de lui, apparaît , noyée dans une grande lumière, une femme de taille moyenne, vêtue de blanc, et la tête surmontée d'une sorte de couronne haute "comme la mître d'un évêque... Un grand voile l'enveloppe jusqu'aux pieds ... Les mains sont croisées sur sa poitrine."
D'un bond Auguste se lève, et un dialogue s'engage, en patois occitan :
- "Qui êtes-vous ?
- Je suis la Sainte Vierge ... N'ayez pas peur . Vous avez la maladie de la Vigne.
Suive un reproche et quelques injonctions :
- Vous avez abandonné Saint Bauzille (le saint de la paroisse, bien oublié alors). Jeudi, il faudra aller à Saint Antoine en procession et y dire la messe.
D'aujourd'hui en quinze, il faut aller en procession à Notre-Dame : tout le canton de Gignac, Montpellier et Lodève.
Puis Marie ajoute encore :
- Il vous faut placer une nouvelle croix et changer l'autre. Vous placerez une croix chargée d'une Vierge au fond de la vigne, et y ferez la procession chaque année. Allez dire cela à votre père et au curé, tout de suite.
Le message est terminé ; l'apparition donne un autre rendez-vous.
- Dans un mois je viendrai vous remercier
Et la Vierge s'éleva dans le ciel...
Auguste laissa immédiatement son travail et, rentré à la maison, raconta à son père ce qui était arrivé. Les deux hommes se rendirent immédiatement au presbytère où ils furent reçus par le curé, l'abbé Coste, qui arrivé à Saint Bauzille depuis à peine deux mois, ne connaissait pas encore la famille Arnaud. Le curé écouta Auguste, hésita ... Il était, par ailleurs, scandalisé qu'un chrétien osât profaner ainsi le dimanche ...
L'entretien dura un quart d'heure. Finalement l'abbé Coste, rempli d'incertitudes, renvoya les deux hommes en leur recommandant vivement de garder le silence sur cette affaire. En s'en allant, Auguste Arnaud dit à son curé :
" Moi, je ne vous oblige pas à croire à tout ce que je viens de vous dire. La Sainte Vierge qui m'est apparue réellement (et je sais que je l'ai bien vue puisque je la voyais comme je vous vois ... et que je l'entendais me parler comme je vous entends, vous, me parler), eh! bien, la Sainte Vierge m'a ordonné de venir vous le dire ... et je suis content de vous l'avoir dit. Et si je fais tout ce qu'elle m'a ordonné de faire, je sais qu'elle reviendra me remercier comme elle me l'a promis."
Dés le lendemain de l'apparition, Auguste s'appliqua à faire ce que la Sainte Vierge lui avait demandé :
- Il fit fabriquer une croix en bois qu'il installa à l'endroit indiqué par Marie.
Mais le curé refusa de bénir cette croix.
- Le jeudi 12 juin, avec quelques membres de sa famille, Auguste Arnaud fit
un pèlerinage à l'ermitage de Saint Antoine dont la chapelle avait été
restaurée en 1867.
- Le dimanche 22 juin, il se rendit, encore accompagné de quelques parents, à
Notre-Dame de Grâce à Gignac.
- Le vendredi 4 juillet, il fit sceller, sur un piédestal en pierre de taille, une
croix en fer, dorée et argentée, qu'il avait commandée à Montpellier, pour
remplacer la croix de bois provisoire.
Auguste, ayant accompli tout ce que la Sainte Vierge lui avait demandé, n'avait plus qu'à attendre le rendez-vous fixé au mardi 8 juillet.
Le mardi 8 juillet 1873
La nouvelle d'une apparition de la Sainte Vierge, à Saint Bauzille, s'était largement répandue : d'ailleurs, Auguste Arnaud ne s'en cachait pas, malgré les recommandations de silence de l'abbé Coste. Et plus le 8 juillet approchait, plus les conversations allaient bon train. Des doutes s'installaient : La Vierge reviendra t-elle vraiment ? Seul Auguste Arnaud restait calme. Pour cet homme simple, illettré, la chose était sûre : il avait fait tout ce que la Vierge lui avait demandé, c'était absolument certain, Marie viendrait.
Le mardi 8 juillet, dés quatre heures et demi du matin, Auguste était dans sa vigne, et piochait sa terre.
Une foule nombreuse (on a parlé de 6 à 800 personnes) arrivait peu à peu ... Un témoin, ami d'Auguste, un dénommé Jalabert, demanda si la Vierge viendrait vraiment. Auguste répondit :
" Oui, je suis sûr de la voir encore. Elle m'a promis ... Quant à l'heure précise, elle ne l'a pas fixée. J'espère pourtant que ce sera sept heures et demie, mais je ne suis pas sûr. Dans tous les cas, je vais travailler jusqu'à huit heures; si elle n'est pas venue, j'irai déjeuner et je reprendrai mon travail jusqu'à ce qu'elle vienne." Et Auguste reprit son travail tandis que Jalabert allait s'asseoir au fond de la vigne, là où il pourrait tout voir ...
Auguste, qui travaillait avec ardeur, arrivait juste devant Jalabert qui raconte : "Sept heures et demie allaient sonner ... La foule augmentait de minute en minute ... Auguste... travaillait toujours avec la même ardeur..." Bientôt il se releva pour prendre une "boucada", un' bouffée d'air frais, et se remit au travail
Jalabert raconte toujours : " Déjà sa main avait saisi de nouveau la pioche pour reprendre le travail. Tout à coup la pioche lui échappe; de nouveau il est droit, la tête élevée, les yeux grandement ouverts, fixés en haut. Sa main droite saisi énergiquement son chapeau et le jette à terre avec quelque violence. En même temps ses bras ouverts s'élèvent en l'air, son visage est devenu pâle, très pâle, ses mains me paraissent démesurément allongées; ses yeux grandement ouverts... n'éprouvent aucun mouvement de paupière; ils sont fixés sur un objet qui l'attire".
Comme chaque fois des témoins doivent raconter un fait, les récits peuvent diverger légèrement : c'est normal.
Mais ce qui est rapporté par la totalité des nombreux témoins. Tout à coup, dans la même posture, bras et yeux levés, Auguste est brusquement emporté dans une course extraordinaire, d'une rapidité surhumaine, foudroyante vers la croix située à une trentaine de mètres," à la vitesse de la foudre sans avoir trébuché sur une seule souche ... Il semblait nager."
la suite plus tard
1) Apparition à Mariahilfberg, Gutenstein, Autriche (1661)
Sainte Marie est apparue à Sebastian Schmid Schlager, miraculeusement guéri, pour lui donner l'initiative de la construction d'un sanctuaire dans le sud de Gutenstein. La Très Sainte Vierge lui était apparue six fois et avait peint son image sur une feuille, puis avait fait placé le portrait de la Vierge sur un hêtre. L'image de Marie, bien que peinte rudimentairement, était semblable à son apparence dans les apparitions. Puis les pèlerinages ont commencé et une chapelle a été construite en bois. Le synode de Passau, en tant qu'organe de l'autorité ecclésiastique, a examiné l'affaire et en a informé Rome. Le pape Clément IX a autorisé le culte de la vénération de l'image. En outre, il a également donné son accord pour la construction d'une église qui a ensuite été confiée aux soins des domestiques , en tant qu'ordre religieux marial.
2) Apparition à Lescure : Notre Dame de la Visitation
Jean Paillé est né à Chambon sur la commune de Paulhac.
En 1717, Jean Paillé était un berger du petit village de Lescure (Auvergne, Cantal). Ce jeune homme de 18 à 20 ans, était dévoué à la Vierge Marie.
Il avait l'habitude de conduire son troupeau au Puech-de-Besse et là, agenouillé au pied de la Croix antique, chaque jours il récitait son chapelet.
Le 2 juillet 1717, la Sainte Vierge lui apparaît et lui dit qu'elle veut être honorée en ce lieu d'une manière particulière. Il faut lui bâtir une chapelle qui portera le nom de Notre-Dame de la Visitation.
"Tu feras bâtir en ce lieu une chapelle où viendront se prosterner des milliers
de pèlerins pour demander les uns la santé du corps, les autres la paix de l'âme,
et tous, le bonheur du ciel ".
La vision se renouvela plusieurs fois et la Vierge Marie faisait toujours la même recommandation.
Jean lui dit un jour : "Mais Sainte Vierge, on ne voudra pas me croire". La Sainte Vierge répondit : "Insiste auprès des habitants de Lescure et à la fin, ils t'écouteront".
Jean, commença à raconter les visions de la Vierge et les désirs exprimés par elle, mais on le ridiculisa.
Alors, le jeune homme construit de ses mains un oratoire avec des pierres sèches et y introduisit une statuette trouvée au pied de la Croix à la suite de la première apparition.
Il fallut beaucoup de courage à Jean Paillé pour rester fidèle à sa mission.
Il se mit au travail, organisa les corvées, et, peu à peu, une église remplaça le modeste oratoire.
3) Apparition à Saint Bauzille de la Sylve
Nous sommes en 1873, le 8 juin, dimanche de la Sainte Trinité. Auguste Arnaud travaille dans sa vigne depuis 5 heures du matin. Journalier pendant la semaine, il travaille pour lui, dans sa petite vigne, le dimanche, afin de pouvoir subvenir à tous les besoins de sa famille. Auguste à trente ans, il est marié depuis six ans et il a deux enfants.
Vers sept heures du matin, Auguste fait une pause pour déjeuner et fumer une pipe. Tout est tranquille alentour, cependant Auguste est inquiet : le phylloxéra ravage les vignes de la région; il n'a pas encore atteint Saint Bauzille, mais le danger est bien là. Si tout va bien, la récolte sera bonne, et le pain sera assuré pour la famille. Sinon ....
Il est 7 h 30. Auguste est sur le point d'allumer sa pipe, quand, soudain, à un ou deux mètres de lui, apparaît , noyée dans une grande lumière, une femme de taille moyenne, vêtue de blanc, et la tête surmontée d'une sorte de couronne haute "comme la mître d'un évêque... Un grand voile l'enveloppe jusqu'aux pieds ... Les mains sont croisées sur sa poitrine."
D'un bond Auguste se lève, et un dialogue s'engage, en patois occitan :
- "Qui êtes-vous ?
- Je suis la Sainte Vierge ... N'ayez pas peur . Vous avez la maladie de la Vigne.
Suive un reproche et quelques injonctions :
- Vous avez abandonné Saint Bauzille (le saint de la paroisse, bien oublié alors). Jeudi, il faudra aller à Saint Antoine en procession et y dire la messe.
D'aujourd'hui en quinze, il faut aller en procession à Notre-Dame : tout le canton de Gignac, Montpellier et Lodève.
Puis Marie ajoute encore :
- Il vous faut placer une nouvelle croix et changer l'autre. Vous placerez une croix chargée d'une Vierge au fond de la vigne, et y ferez la procession chaque année. Allez dire cela à votre père et au curé, tout de suite.
Le message est terminé ; l'apparition donne un autre rendez-vous.
- Dans un mois je viendrai vous remercier
Et la Vierge s'éleva dans le ciel...
Auguste laissa immédiatement son travail et, rentré à la maison, raconta à son père ce qui était arrivé. Les deux hommes se rendirent immédiatement au presbytère où ils furent reçus par le curé, l'abbé Coste, qui arrivé à Saint Bauzille depuis à peine deux mois, ne connaissait pas encore la famille Arnaud. Le curé écouta Auguste, hésita ... Il était, par ailleurs, scandalisé qu'un chrétien osât profaner ainsi le dimanche ...
L'entretien dura un quart d'heure. Finalement l'abbé Coste, rempli d'incertitudes, renvoya les deux hommes en leur recommandant vivement de garder le silence sur cette affaire. En s'en allant, Auguste Arnaud dit à son curé :
" Moi, je ne vous oblige pas à croire à tout ce que je viens de vous dire. La Sainte Vierge qui m'est apparue réellement (et je sais que je l'ai bien vue puisque je la voyais comme je vous vois ... et que je l'entendais me parler comme je vous entends, vous, me parler), eh! bien, la Sainte Vierge m'a ordonné de venir vous le dire ... et je suis content de vous l'avoir dit. Et si je fais tout ce qu'elle m'a ordonné de faire, je sais qu'elle reviendra me remercier comme elle me l'a promis."
Dés le lendemain de l'apparition, Auguste s'appliqua à faire ce que la Sainte Vierge lui avait demandé :
- Il fit fabriquer une croix en bois qu'il installa à l'endroit indiqué par Marie.
Mais le curé refusa de bénir cette croix.
- Le jeudi 12 juin, avec quelques membres de sa famille, Auguste Arnaud fit
un pèlerinage à l'ermitage de Saint Antoine dont la chapelle avait été
restaurée en 1867.
- Le dimanche 22 juin, il se rendit, encore accompagné de quelques parents, à
Notre-Dame de Grâce à Gignac.
- Le vendredi 4 juillet, il fit sceller, sur un piédestal en pierre de taille, une
croix en fer, dorée et argentée, qu'il avait commandée à Montpellier, pour
remplacer la croix de bois provisoire.
Auguste, ayant accompli tout ce que la Sainte Vierge lui avait demandé, n'avait plus qu'à attendre le rendez-vous fixé au mardi 8 juillet.
Le mardi 8 juillet 1873
La nouvelle d'une apparition de la Sainte Vierge, à Saint Bauzille, s'était largement répandue : d'ailleurs, Auguste Arnaud ne s'en cachait pas, malgré les recommandations de silence de l'abbé Coste. Et plus le 8 juillet approchait, plus les conversations allaient bon train. Des doutes s'installaient : La Vierge reviendra t-elle vraiment ? Seul Auguste Arnaud restait calme. Pour cet homme simple, illettré, la chose était sûre : il avait fait tout ce que la Vierge lui avait demandé, c'était absolument certain, Marie viendrait.
Le mardi 8 juillet, dés quatre heures et demi du matin, Auguste était dans sa vigne, et piochait sa terre.
Une foule nombreuse (on a parlé de 6 à 800 personnes) arrivait peu à peu ... Un témoin, ami d'Auguste, un dénommé Jalabert, demanda si la Vierge viendrait vraiment. Auguste répondit :
" Oui, je suis sûr de la voir encore. Elle m'a promis ... Quant à l'heure précise, elle ne l'a pas fixée. J'espère pourtant que ce sera sept heures et demie, mais je ne suis pas sûr. Dans tous les cas, je vais travailler jusqu'à huit heures; si elle n'est pas venue, j'irai déjeuner et je reprendrai mon travail jusqu'à ce qu'elle vienne." Et Auguste reprit son travail tandis que Jalabert allait s'asseoir au fond de la vigne, là où il pourrait tout voir ...
Auguste, qui travaillait avec ardeur, arrivait juste devant Jalabert qui raconte : "Sept heures et demie allaient sonner ... La foule augmentait de minute en minute ... Auguste... travaillait toujours avec la même ardeur..." Bientôt il se releva pour prendre une "boucada", un' bouffée d'air frais, et se remit au travail
Jalabert raconte toujours : " Déjà sa main avait saisi de nouveau la pioche pour reprendre le travail. Tout à coup la pioche lui échappe; de nouveau il est droit, la tête élevée, les yeux grandement ouverts, fixés en haut. Sa main droite saisi énergiquement son chapeau et le jette à terre avec quelque violence. En même temps ses bras ouverts s'élèvent en l'air, son visage est devenu pâle, très pâle, ses mains me paraissent démesurément allongées; ses yeux grandement ouverts... n'éprouvent aucun mouvement de paupière; ils sont fixés sur un objet qui l'attire".
Comme chaque fois des témoins doivent raconter un fait, les récits peuvent diverger légèrement : c'est normal.
Mais ce qui est rapporté par la totalité des nombreux témoins. Tout à coup, dans la même posture, bras et yeux levés, Auguste est brusquement emporté dans une course extraordinaire, d'une rapidité surhumaine, foudroyante vers la croix située à une trentaine de mètres," à la vitesse de la foudre sans avoir trébuché sur une seule souche ... Il semblait nager."
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