« Récite ton chapelet » de Charles Péguy dit par le Père Guy Gilbert
« Récite ton chapelet dit DIEU, Cette prière-là, je te le dis est un rayon de l'Evangile : on ne me la changera pas.
Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu, c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
Comme fut mon Fils. Comme fut sa Mère. Va, mon Fils dis ton chapelet de ton mieux.
Il ne t'empêchera jamais de suivre la sainte liturgie que j'ai donné à mon Eglise, qui est la plus belle des prières, la plus grande , quand elle est faite d'un coeur simple, et qu'elle ne veut que ma louange, c'est à dire l'eucharistie.
Récite ton chapelet :
tu trouveras à tes côtés toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études, le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler, tous les éclopés que leur foi a sauvés,
et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem, qui découvrent mon Fils et sa Mère...
Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne craint surtout pas les ritournelles, car je vous connais bien, vous avez souvent la tête creuse, et la pensée qui tourne à vide.
Mais si vous voulez que je vous accorde de moudre le bon grain de l'Esprit, vous devez vous prendre en patience vous même, comme je le fait, il faut que votre prière du chapelet, tourne, tourne et retourne, comme font entre vos doigts les grains du chapelet.
Et quand je le voudrai, je vous l'assure, vous recevrez la bonne nourriture, qui affermit le coeur et rassure l'âme.
Allons, allons dit Dieu, récitez votre chapelet et gardez l'esprit en paix.
Cette prière la, je te le dis, est un rayon de l'Evangile, à travers les mystères joyeux, les mystères douloureux, les mystères glorieux, les mystères lumineux,
Cette prière la, est un rayon de l'évangile, on ne me la changera jamais, dit Dieu. »
« Récite ton chapelet dit DIEU, Cette prière-là, je te le dis est un rayon de l'Evangile : on ne me la changera pas.
Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu, c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
Comme fut mon Fils. Comme fut sa Mère. Va, mon Fils dis ton chapelet de ton mieux.
Il ne t'empêchera jamais de suivre la sainte liturgie que j'ai donné à mon Eglise, qui est la plus belle des prières, la plus grande , quand elle est faite d'un coeur simple, et qu'elle ne veut que ma louange, c'est à dire l'eucharistie.
Récite ton chapelet :
tu trouveras à tes côtés toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études, le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler, tous les éclopés que leur foi a sauvés,
et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem, qui découvrent mon Fils et sa Mère...
Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne craint surtout pas les ritournelles, car je vous connais bien, vous avez souvent la tête creuse, et la pensée qui tourne à vide.
Mais si vous voulez que je vous accorde de moudre le bon grain de l'Esprit, vous devez vous prendre en patience vous même, comme je le fait, il faut que votre prière du chapelet, tourne, tourne et retourne, comme font entre vos doigts les grains du chapelet.
Et quand je le voudrai, je vous l'assure, vous recevrez la bonne nourriture, qui affermit le coeur et rassure l'âme.
Allons, allons dit Dieu, récitez votre chapelet et gardez l'esprit en paix.
Cette prière la, je te le dis, est un rayon de l'Evangile, à travers les mystères joyeux, les mystères douloureux, les mystères glorieux, les mystères lumineux,
Cette prière la, est un rayon de l'évangile, on ne me la changera jamais, dit Dieu. »