Que faire face aux « féroces persécutions » du diable ?
La stratégie de la « victimisation » aboutit à renforcer « le mal qu’on voudrait éliminer », estime le pape François en préface à l’ouvrage Lettere della tribolazione (Lettres de la tribulation, ndlr) paru le 29 janvier 2019 en Italie et publié par la revue jésuite Civiltà Cattolica.
Alors qu’il n’était encore que le père Jorge Mario Bergoglio, le pape François avait préfacé en 1987 une première édition de cet ouvrage. Ce texte, explique le souverain pontife dans cette nouvelle édition, expliquait comment discerner pour « bien affronter la honte et la confusion » qui naissent « quand le malin déchaîne une féroce persécution contre les fils de l’Église ». La réponse est selon lui « d’y opposer la saine honte et la confusion que l’infinie miséricorde du Seigneur et sa loyauté font éprouver à qui demande pardon pour ses propres péchés ».
Trente années plus tard, poursuit le chef de l’Église catholique, le contexte a changé « mais la guerre est la même ». « Je sens que le Seigneur me demande de partager de nouveau les Lettres de la tribulation. De partager avec tous ceux qui – au milieu de la confusion que le père du mensonge sait disséminer dans ses persécutions – se sentent décidés à bien combattre ». Pour lui, cela demande d’être « libre de la victimisation », « ressort de la vengeance » qui ne fait rien d’autre « qu’alimenter le mal qu’on voudrait éliminer ».
La rédaction d'Aleteia/avec I.Media | 31 janvier 2019
Le pape François appelle à opposer « l’infinie miséricorde du Seigneur » face aux « féroces persécutions du diable ».
La stratégie de la « victimisation » aboutit à renforcer « le mal qu’on voudrait éliminer », estime le pape François en préface à l’ouvrage Lettere della tribolazione (Lettres de la tribulation, ndlr) paru le 29 janvier 2019 en Italie et publié par la revue jésuite Civiltà Cattolica.
Alors qu’il n’était encore que le père Jorge Mario Bergoglio, le pape François avait préfacé en 1987 une première édition de cet ouvrage. Ce texte, explique le souverain pontife dans cette nouvelle édition, expliquait comment discerner pour « bien affronter la honte et la confusion » qui naissent « quand le malin déchaîne une féroce persécution contre les fils de l’Église ». La réponse est selon lui « d’y opposer la saine honte et la confusion que l’infinie miséricorde du Seigneur et sa loyauté font éprouver à qui demande pardon pour ses propres péchés ».
Être « libre de la victimisation »
Trente années plus tard, poursuit le chef de l’Église catholique, le contexte a changé « mais la guerre est la même ». « Je sens que le Seigneur me demande de partager de nouveau les Lettres de la tribulation. De partager avec tous ceux qui – au milieu de la confusion que le père du mensonge sait disséminer dans ses persécutions – se sentent décidés à bien combattre ». Pour lui, cela demande d’être « libre de la victimisation », « ressort de la vengeance » qui ne fait rien d’autre « qu’alimenter le mal qu’on voudrait éliminer ».
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