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La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies !

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La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies ! Empty La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies !

Message par Gilles Mer 2 Jan - 16:00

La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies ! Gourmandise-future-maman

La gourmandise, un vilain défaut ? Allons donc ! Que celui qui n'a jamais péché jette la première bière ! Pourtant, la gourmandise est une bouche ouverte, une porte entrebâillée pour d'autres démons...

La gourmandise, on ne va pas en faire tout un plat. Quoique... C'est un sujet aussi sensible que la crème brûlée. On marche sur des œufs meurettes. Osez prétendre, dans un dîner, qu'elle est un vilain défaut, pire, un vice capital qui nourrit en son sein plein de diablotins, et vous allez déguster ! Vous aurez beau citer Ezéchiel - «Voici quelle a été l'iniquité de Sodome votre sœur : [...] l'excès de viandes» -, ou Thomas d'Aquin, vous serez raillé :

- Dieu n'a pas inventé les papilles gustatives pour qu'on ne s'en serve pas ! susurre une asperge blonde qui dépose sur les marches de son palais, des lèvres ourlées de rouge, quelques fraises à la chantilly. S'il y a un mal, il relève plutôt de la médecine que de la morale.
- Le péché, Monsieur, c'est de ne pas goûter les délices de la Création et les merveilles de la gastronomie, observe un homme replet, les babines luisantes.

- D'ailleurs, Jésus, que l'on a accusé être «un glouton et un ivrogne» (Mt 11, 19), a commencé sa vie par le mariage de Cana, où le vin coulait à flot (Jn 2, 1-12), et qui préfigure le Royaume éternel... que l'on compare à un repas de noces ! approuve un traître ecclésiastique au clergyman couleur caviar.

Son ventre devient son dieu. La gourmandise, c'est un «péché mignon», comme le filet du même nom. Un péché enfantin, qu'on évoque avec indulgence et tendresse. Les yeux pétillent, on chuchote en excusant : «Il est gourmet !» Sur les cartes des restaurants chics, «gourmandises» remplace «desserts». Et si, justement, on utilisait le mot de «gourmandise» pour ajouter au plaisir de la bouche celui de la transgression ?

C'est l'orgueil qui a entraîné l'humanité dans la Chute, mais la gourmandise lui passe le plat : «La femme vit que l'arbre était bon à manger» (Gn 3, 6). L'homme cède au Tentateur et se détourne de son Créateur. Mais garde cette soif d'infini qui ne peut être comblée que par Dieu. Il va chercher, en vain (et en vin), son contentement dans les mets de la terre. Il se prend à ressembler au serpent qui rampe sur le ventre. Son ventre devient son dieu, et le fait ramper. Saint Paul fustige durement ceux pour qui «Dieu, c'est leur ventre» (Ph 3, 19).

Pourquoi rechigne-t-on à faire de la gourmandise un péché ? C'est qu'un jansénisme toujours renaissant nous laisse croire que le plaisir est mauvais ou périlleux par nature. On en est venu à identifier gourmandise avec plaisirs de la table. Or le péché, ce n'est pas le plaisir, mais le plaisir immodéré.

Saint Thomas définit la gourmandise comme «le désir désordonné de nourriture». Quel désordre ? Un spécialiste des patates pourries et du confessionnal, qu'on ne peut accuser de laxisme, le Curé d'Ars, répond : «Est-ce que, quand nous aimons ce qui est bon, nous péchons par gourmandise ? Non, nous sommes gourmands lorsque nous prenons de la nourriture avec excès, plus qu'il n'en faut pour soutenir notre corps».

On peut aussi pécher par défaut. Ne pas se nourrir suffisamment (pour ressembler à Kate Moss, l'égérie de Calvin Klein, par exemple), ne pas savoir honorer un plat, avaler son repas en quelques minutes, sont aussi des fautes contre le bon usage de la nourriture et les joies de la convivialité. Comme toute vertu morale, la sobriété, qui règle notre relation à la nourriture, se tient dans un juste milieu.

Une gourmandise peut en cacher une autre. La gourmandise est le péché le plus facile à commettre, le désordre le plus accessible. On peut être gourmand en tout, même en consolations divines (voir en encadré «La gourmandise spirituelle»).

La gourmandise est une mariochka qui cache plusieurs enfants sous ses rondeurs sympathiques. Nous la restreignons souvent à ses excès quantitatifs. Pourtant, notre langue elle-même établit des nuances entre le gourmand, le goinfre, le gourmet, le goulu.

Bien sûr, on est gourmand lorsqu'on dépasse la mesure : cinq sangliers alors que trois suffisent à nous combler. Mais on peut être aussi gourmand selon la qualité, quand on ne recherche que les mets exquis ; selon le temps, lorsqu'on devance l'heure de la satisfaction légitime des papilles. Mais aussi selon la manière de manger, lorsqu'on se nourrit sans souci de convenance ni de politesse. Car se nourrir est un acte social : on pèche en se servant le premier, en attaquant un plat sans attendre son convive, en choisissant la meilleure part, en engloutissant avec avidité...

Les raisons secrètes de nos gourmandises. Les publicités sont alléchantes, les étals tentateurs, les caisses des grands magasins garnies de sucreries qu'on lorgne en faisant la queue. Mais allons plus en amont (avec la psychologie) et en aval (avec la spiritualité) pour saisir les raisons cachées de nos frénésies papillaires, pour comprendre la recette de la gourmandise.

L'aliment est notre toute première expérience de plaisir. Autour des délectations orales se rejouent tous les contentements, mais aussi toutes les frustrations de la petite enfance. La moindre privation de nourriture réveille des manques profonds de consolation - ne dit-on pas d'un homme qui boit qu'il «biberonne» ?

Voilà pourquoi un certain nombre de dysfonctionnements dans le manger et le boire relèvent plus de la blessure que du péché. Ce n'est pas le lieu de parler, ici, de l'alcoolisme (voir encadré «L'alcoolisme est-il un péché ?») ou de l'anorexie-boulimie, pathologies lourdes et complexes. Mais la difficulté à se priver de nourriture, qu'on expérimente durant le Carême par exemple, ont des explications psychologiques et pas seulement morales. Ces blessures excusent, partiellement ou totalement, l'intempérance.

Enfin, il demeure des camouflages volontaires et pécheurs. «On arrive facilement à faire d'un homme un gourmand en flattant sa vanité, soutient C.S. Lewis (voir «T@ctique du Diable»). Il faut lui faire croire qu'il est un fin connaisseur en cuisine.»

Une porte ouverte vers d'autres péchés. N'y a-t-il pas bien pire que la gourmandise ? «La Bruyère, lorsqu'il moque les gourmands, est moins cruel qu'à l'encontre des fats, des avares ou des esprits forts», note l'écrivain Sébastien Lapaque (1).

Mais si la gourmandise est le moindre des péchés capitaux, les Pères du dessert - pardon, du désert - ont observé qu'elle est une bouche ouverte pour d'autres démons. Celui de la luxure bien évidemment (l'excès commence à table et finit au lit). Mais aussi celui de la paresse, de la colère...

D'abord, elle nous rend lourd, au propre comme au figuré. Elle provoque une hébétude de l'intelligence, un affaiblissement de la capacité à saisir les vérités spirituelles. «Tenez-vous sur vos gardes, prévient le Seigneur, de peur que vos cœurs ne s'appesantissent dans [...] l'ivrognerie» (Lc 21, 34). La gourmandise aliène la liberté : «Il nous faut d'abord, en soumettant notre chair, prouver que nous sommes libres», disait Jean Cassien.

La gourmandise dispose à certaines «attitudes extérieures», notait le pape saint Léon : la tendance au bavardage (médisance et calomnie guettent) ; une exubérance qui peut aller jusqu'à la bouffonnerie ; la négligence physique.

Le Purgatoire mérite bien son nom. Insistons : la gourmandise, en elle-même, n'est pas un péché grave. Même saint Augustin lui trouve des circonstances atténuantes : «Dans le manger et le boire, qui est celui, Seigneur, qui ne s'emporte pas quelque fois au-delà des bornes de la nécessité ?» (Confessions X, 31).

Mais elle est un péché clé, un test de maîtrise de soi. «Quand l'estomac est maîtrisé par une contrainte prudente et intelligente, tout un cortège de vertus pénètre l'âme», assure saint Nil Sorsky.

Et si Dante nous annonce, dans La Divine Comédie, que «toute cette foule qui chante en pleurant pour avoir suivi la bouche sans mesure, par faim et par soif, ici redevient sainte», n'oublions pas que cette rédemption se trouve au Purgatoire... qui n'a jamais mieux mérité son nom.

La gourmandise spirituelle


Il existe aussi une gourmandise spirituelle. On rencontre souvent cette tendance chez les nouveaux convertis. Ce gourmand-là ne poursuit plus les délectations de la table mais les consolations de la sainte Table. Il recherche les délices spirituels pour eux-mêmes, préfère la consolation au Consolateur, la sensation de bien-être dans la prière à l'exercice de celle-ci. Cette convoitise affective centre la personne sur elle-même.

Le signe ? Si Dieu ôte sa présence sensible sans ôter sa présence spirituelle - cette présence de grâce qui n'a rien de perceptible -, l'âme est toute désorientée. Ce qui faisait dire au Père d'Elbée dans son livre Croire à l'amour : "Si notre chemin spirituel était plein de roses, qu'est-ce qui nous garantirait que nous allons vers Dieu pour Lui-même et non pour les roses ?"

Pascal Ide et Luc Adrian

Les remèdes à la gourmandise


- Revisiter ses motivations. Prenez le temps de vous demander : pour quoi est-ce que je mange ? Quel bien est-ce que je poursuis ? "Qu'on prenne la nourriture selon le besoin de la santé et non selon son désir", recommandait Jean Cassien. "Ce qui est agréable n'est pas toujours bon", constatait un homme de sagesse. Le plaisir n'est pas un signe que ce que l'on mange ou boit est bon ; surtout lorsqu'un mauvais usage répété a déréglé les sens.

- Retrouver dans l'aliment un don de Dieu. "Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu" (1 Co 10, 31). Remerciez-Le avant et après chaque repas.

- Rééduquer son corps. L'homme d'aujourd'hui doit réapprendre à écouter son corps entier, et pas d'abord son seul plaisir. Nous savons quand nous passons du besoin satisfait à la jouissance démesurée. Notre corps a une sagesse ; il sait nous dire "stop". Et ne goûte-t-on pas une joie supplémentaire quand on sort de table sans lourdeur ?

- La parole. On prolonge le plaisir par le souvenir : que celui de tel bon repas n'en vienne pas à occuper toute la conversation. Dans le souvenir aussi, la démesure existe.

Inversement, il existe une manière de se plaindre de la nourriture qui manque de réserve. Cette plainte nourrit souvent plus encore les conversations que son objet les estomacs. La tempérance commence par le fait d'accepter le contenu de son assiette.

- Le renoncement. Ne rêvons pas : il est impossible de nous maîtriser sans un minimum de renoncement. Nous saurons qui est maître chez nous - notre volonté ou notre plaisir - seulement le jour où nous apprendrons à dire "non" à certains plaisirs. Si le jeûne nous est tellement difficile pendant le Carême, c'est que nous n'avons guère l'habitude de nous priver le restant de l'année.

Voici quelques conseils simples à appliquer régulièrement : prendre d'un plat que l'on aime moins ou pas ; renoncer à se resservir d'un mets dont on raffole ; ne pas prendre d'un aliment qu'on apprécie.

- L'attitude à table. Un maître spirituel remarquait : "Si tu veux savoir quelle intimité un homme entretient avec Dieu, regarde-le à table. S'il est attentif à chacun, sois assuré qu'il est présent à Dieu. Mais s'il ne pense qu'à se remplir l'estomac, se sert avant les autres, raconte ses histoires sans écouter celle de son voisin, cherche plutôt la compagnie des grands qu'être assis à côté de tout le monde, on peut douter de la profondeur de sa communion avec le Seigneur".

- Poser des actes. Il suffit de passer en revue les différentes espèces de gourmandise et d'en prendre le contre-pied. Par exemple, celui qui devance l'heure peut essayer de se fixer un horaire précis de repas et arrêter de grignoter lorsqu'il rentre chez lui le soir ou qu'il prépare le dîner.

- Traiter la cause. Le plaisir gustatif est une compensation. "On ne peut pas vivre sans plaisir", disait Aristote ; or manger est le plaisir le plus immédiat. On peut donc s'aider à moins manger en se faisant plaisir autrement, et en diversifiant les sources de consolation.

- Méditer l'exemple du Christ. Saint Ignace nous invite à contempler la manière dont Jésus se nourrissait. Didier Decoin ajoute, dans Jésus, l'homme qui riait : "Ce n'est pas seulement pour se sustenter que Jésus passe à table. Manger, c'est être ensemble. Etre ensemble, c'est partager. Partager, c'est aimer. Aimer, c'est Jésus".

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Message par Invité Mer 2 Jan - 17:43

La gourmandise est pour certain le seul plaisir qui reste.
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Message par Gilles Mer 2 Jan - 19:54

florence_yvonne a écrit:La gourmandise est pour certain le seul plaisir qui reste.
Il n'en demeure pas moins qu'un des 7 péchés capitaux ! Shocked



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Message par Invité Mer 2 Jan - 23:06

Je ne comprends pas pourquoi, pour moi, c'est un pêché véniel.

Je n'imagine pas Dieu damner une personne qui mange du chocolat.
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Message par Thierry Jeu 3 Jan - 2:18

La gourmandise est certainement moins un péché, que le gaspillage alimentaire délibéré au nom de mouvement de grève sur des marges bénéficiaires ou de la concurrence des marchés économiques européen ! (exemple des milliers de litres de lait déversés ou des fruits et légumes broyés sous les roues de camions devant des quais de livraison)
Sans compter les 150 000 tonnes de nourritures jetés chaque jour par les américains.


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... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.

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Message par Invité Jeu 3 Jan - 17:11

Certains aliments possèdent une date de péremption tout à fait arbitraire, le but étant de pousser les gens à jeter des aliments et a en racheter d'autres alors qu'ils sont encore parfaitement comestible.

Pensez-vous que le sucre puisse se périmer ?
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Message par Gilles Ven 4 Jan - 15:58



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Message par Invité Ven 4 Jan - 16:31

J'ai vu sur un pot de miel, une date de péremption  ....
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Message par Véronique1 Ven 4 Jan - 22:39

florence_yvonne a écrit:J'ai vu sur un pot de miel, une date de péremption  ....
tant que ce n'est pas moisi, je pense qu'on peut le manger. Ou bien alors, essaie le sirop d'érable, c'est…. je ne trouve pas le mot… tellement c'est bon ! et avec moi, il n'a pas le temps de moisir...
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Message par Invité Ven 4 Jan - 23:06

Le miel de framboisier, je ne vous dit que ça.
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Message par Gilles Mer 9 Jan - 18:25

La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies ! Blog-TDCA-1-e1471874480156

Je mange donc je suis !

Après avoir introduit les 7 péchés capitaux et parlé de l’avarice, de l’envie et de la paresse, passons aujourd’hui à la gourmandise !

En 2004, le documentaire Super Size Me de Morgan Spurlock a fait sensation. Dans ce dernier, nous suivons Morgan dans sa résolution de manger exclusivement à McDonald’s pendant 30 jours. Son but est de montrer les effets de l’alimentation fast-food sur notre bien-être physique et psychologique. Ce qui l’a motivé à relever ce défi est la croissance alarmante de l’obésité aux États-Unis, qui concerne aujourd’hui un tiers des adultes américains ! Bilan de l’expérience ? Onze kilos en plus, niveau de cholestérol à 230, pseudo-dépression, troubles de la sexualité et accumulation de graisses dans le foie. Il lui a ensuite fallu 14 mois pour perdre ce poids avec un régime spécial !


Mais heureusement pour nous, nous sommes Français ! Nous avons la réputation de bien manger (même si la France est le deuxième plus grand contributeur au chiffre d’affaire de McDonald’s, qui compte plus d’un million de consommateurs par jour dans l’hexagone). Très peu d’entre nous luttent avec des « excès de table » et les éventuelles complications qui s’ensuivent. Alors pourquoi publier un article sur la gourmandise ? Continue de lire, Rébellutionnaire. Tu verras que ce sujet te concerne, bien plus que tu ne l’imagines…



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Message par Invité Mer 9 Jan - 18:31

Ce n'est pas l'aliment qui est mauvais, c'est l'abus dans tout.

Manger un hamburger un fois par mois, ça va, ne manger que ça, c'est mauvais.
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Message par Invité Mer 9 Jan - 18:39

Gilles a écrit:
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Cette vidéo est tiré du film "autant en emporte le vent" cela se passe pendant la guerre de sécession. à cette époque, c'était la disette, il n'y avait rien à manger. La femme que l'on voit en train de s’empiffrer ne cède pas au pêché de gourmandise, elle meurt de faim et l'homme à coté d'elle lui offre à manger en quantité illimité.
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Message par Véronique1 Mer 9 Jan - 20:15

florence_yvonne a écrit:Ce n'est pas l'aliment qui est mauvais, c'est l'abus dans tout.

Manger un hamburger un fois par mois, ça va, ne manger que ça, c'est mauvais.

Tout à fait et pour tout, c'est la même chose : on peut boire un verre de vin mais pas une bouteille.
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Message par Gilles Lun 28 Jan - 18:05

La gourmandise : Un des péchés capitaux qu'on peut bannir de nos vies ! Giphy

La Gourmandise

La gourmandise est le 7ème péché capital de la religion chrétienne. Il s'oppose à la tempérance.

Le péché de la Gourmandise


La gourmandise est l'envie désordonnée de manger ou boire quelque chose que l'on aime sans en avoir le besoin, c'est à dire en l'absence de faim ou de soif. Selon l'épicurisme, la gourmandise s'oppose à la recherche du bonheur car habitue à un plaisir non nécessaire.

On distingue deux formes de gourmandise : celle de la nourriture (gourmandise) et celle de la boisson (ivresse).

La Gourmandise est-elle vraiment un vice ?


Depuis toujours, la gourmandise est considérée comme un péché par la religion catholique. Cependant, une association de plusieurs personnalités a demandé au pape Jean-Paul II à ce que la gourmandise ne soit plus considérée comme telle. Selon eux, pécher ne consiste pas à aimer la bonne chair, mais à trop manger. Ils souhaitaient donc que ce péché soit rebaptisé en gloutonnerie, intempérance ou goinfrerie.

L'ambiguïté provient certainement des autres langues: gluttony en anglais (gloutonnerie), gola en italien (la gorge de l'avaleur), gula en Espagnol (gloutonnerie) et Fressucht en Allemand qui fait penser au fait de manger comme un animal.

La Gourmandise : un Art


A partir du 19ème siècle, la gourmandise est désormais une aptitude à apprécier la nourriture et à prendre du plaisir à manger et boire. Elle s'attache plus à la qualité et se détache de la quantité. On est ainsi dans le raffinement, dans la raison et la délicatesse et non plus dans l'excès.

Des citations d'écrivains et poètes


  • «La gourmandise commence quand on n'a plus faim», de Alphonse Daudet

  • «La gourmandise, le péché des moines vertueux», de Honoré de Balzac

  • «Il faut manger pour vivre, mais non vivre pour manger», Cicéron


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Message par Gilles Jeu 31 Jan - 19:15

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Excès alimentaires : 8 effets sur votre corps et votre santé



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Message par Invité Ven 1 Fév - 15:19

Tous les soirs, je mange de la guimauve en regardant la télé, ce n'est pas bien, parce que je suis diabétique, mais c'est trop bon.
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Message par Gilles Ven 1 Fév - 16:53

florence_yvonne a écrit:Tous les soirs, je mange de la guimauve en regardant la télé, ce n'est pas bien, parce que je suis diabétique, mais c'est trop bon.
Tant que vous n'en mangerez pas un kilo par soir, ce n'est pas bien grave ! 8

Bonne fin de journée à vous qui demeurez dans la belle France ! Salue

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Message par Invité Ven 1 Fév - 17:50

Merci, bonne soirée.
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Message par Pilgrim Mer 18 Mar - 3:49

florence_yvonne a écrit:Je ne comprends pas pourquoi, pour moi, c'est un pêché véniel.

C'est vrai si vous parlez d'un petit excès occassionel et qui serait sans conséquence pour personne. 

On en parle néanmoins dans l'Église, de la gloutonnerie si vous préférez, comme d'une tendance sérieuse qui est bien propre à entraîner un peu tout le monde vers la perpétration de péchés nombreux et même de plus en plus en graves, si aucun correctif n'est apporté.
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Message par Pilgrim Mer 18 Mar - 4:07

Vous aurez ici des propos intéressants sur le sujet. Je les tire d'un texte qui aura été édité sur un autre forum catholique (La Cité catholique). 

L'auteur Soeur Catherine Aubin écrivait dans Sept maladies spirituelles :



Éve prit le fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea (Gn 3,6)


A la lumière de diverses questions théologiques et anthropologiques, la gourmandise apparaît moins banale qu'il aurait pu le sembler de prime abord. Certains Pères vont jusqu'à voir en elle la source même du péché originel. En mangeant le fruit de l'arbre duquel Dieu lui avait interdit de toucher, Adam a voulu consommer en dehors de Dieu cet aliment qui symbolise et représente le monde sensible tout entier. La gourmandise, dans ce fondement originel, opère une rupture dans la communion de l'homme avec Dieu.

La gravité de cette maladie se révèle encore dans le fait qu'elle est une des trois tentations que Satan présente au Christ dans le désert : "Le tentateur s'approcha et lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains." Mais Jésus répondit : "Il est écrit : l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Mt 4,3)

En lui résistant, Jésus rétablit entre l'humanité et Dieu la communion que le premier Adam avait rompue. En opposant au diviseur que 'l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu", Jésus restitue à l'homme son centre véritable.

Le combat ne se livre pas seulement contre la nourriture; il s'agit d'une autre bataille, le Seigneur nous le démontre lors de cette tentation dans le désert. Il ne dit pas que l'homme ne se nourrit pas de pain, mais il montre la relation vitale et nécessaire que celui-ci doit entretenir avec le Verbe. Et, par conséquent, il révèle nos dissociations et notre idolâtrie pour nous en délivrer. En cela la gourmandise est bel et bien une maladie spirituelle.

"Au fond du fond", qu'est-ce que la gourmandise ?

Pour les Pères de l'Église, la gourmandise se manifeste dans l'usage de la nourriture, la manière de l'absorber et l'attention qui y préside. Il s'agit de considérer notre attitude vis à vis de la nourriture et de la nutrition. Ou nous mangeons pour entretenir ou préserver la vie du corps, pour garder ou retrouver la santé, ou nous entrons dans un processus d'avidité, voire de voracité et de dévoration. Evagre le Pontique explique que la gloutonnerie est le fait que l'estomac a pris les commandes.

C'est dans le rapport avec la nourriture que l'on cherche des solutions à son mal-être : besoin d'ingurgiter de grandes quantités de nourritures ou de boisson (jusqu'à la boulimie) ou, au contraire, refus d'avaler les aliments nécessaires (jusqu'à l'anorexie). La gourmandise se manifeste donc comme une mauvaise orientation du désir ou du plaisir.

La bouche : un haut lieu

Nous mangeons avec la bouche, et celle-ci est dans notre corps un haut lieu : celui de la respiration, de l'alimentation, de la parole et de l'affectivité. Par la bouche nous mangeons, nous respirons, nous parlons et nous embrassons. On pourrait presque dire que toute notre existence dépend de notre bouche. Notre rapport à la bouche est fondamental, voire existentiel. il s'agit de notre rapport à la vie elle-même. Si Evagre le Pontique commence la liste des maladies spirituelles par la gourmandise, ce n'est certainement pas pour nous demander de nous priver de chocolat pendant le Carême. Il est donc essentiel pour chacun d'entrer dans la profondeur de cette relation complexe que nous entretenons avec tout ce qui concerne notre bouche.

La nourriture et nos frustrations

L'acte de manger appartient profondément au registre du désir; manger est un acte de vie et de survie, et une façon de reconnaître le monde, comme en témoigne l'expérience du nouveau-né qui cherche le plaisir avec sa bouche. L'expérience du désir vécue par l'enfant dans sa relation avec la mère, surtout dans la phase de l,allaitement et du sevrage, peut causer des fixations ou des régressions vers des comportements infantiles. Ces frustrations orales peuvent engendrer des faims dévorantes ou des attitudes tout aussi dévorantes d'abstention de l'alimentation.

Les blessures de notre enfance vont se réveiller en face de la nourriture pour susciter en nous le désir de suçoter, de manger, de boire. Le manque de nourriture va susciter l'angoisse pour susurrer des pensées, des envies ou des faux besoins de faim dévorante. On prendra plaisir à se goinfrer de gâteaux et de chocolat, à suçer des sucreries pour apaiser les peurs qui contractent le ventre, on comblera ainsi un manque de chaleur affective et on se sentira pour un moment en sécurité. Lorsqu'on a fait l'expérience de l'abandon, la nourriture devient le substitut de l'amour. On se croit indigne d'être aimé, on a peur de souffrir, voire de mourir, alors comment se soulager ? Par la nourriture qui est à la portée de main. Manger en cachette est aussi un moyen de fuir la douleur du passé. C'est pourquoi on ira de régime en régime, car on se déteste. On deviendra obsédé par le pèse-personne et on boira, fumera pour compenser le vide crée par l'absence de l'amour.

Quelles conséquences ?

La passion du manger et du boire se prolonge bien sûr dans toutes les autres formes de plaisir buccal, à chacun de les regarder et de les nommer. Lorsqu'on est prisonnier de cette maladie, les réflexes sont viciés, la mémoire est malade : un son de cloche rappelant l'heure du repas, le souvenir de l'image ou de la saveur d'un plat alléchant peuvent déclencher un besoin de manger jusqu'à en perdre la raison. Pour certains, les aliments ont une voix : "Viens, mange-moi ..." On peut avaler jusqu'à la nausée, au dégoût de soi, jusqu'au désir de disparaître. La gloutonnerie réduit alors l'être à ce qu'il dévore et, par conséquent, il s'identifie à son plaisir d'avaler.

Manger trop ou de façon non ajustée nous emprisonne. Cet enfermement provoque une forme de lourdeur et de pesanteur. L'esprit va tendre à s'endormir devant les événements jusqu'à provoquer une forme d'indifférence vis à vis de ce qui l'entoure. Ce rapport dévié à un trop-plein ou à un trop peu de nourriture risque de nous éteindre, et d'éteindre la vie de l'Esprit en nous.

La gloutonnerie prive l'esprit d'énergie et de vivacité, l'alourdit, le plonge dans un état d'obscurité, de torpeur et de sommeil, conséquences qui se répercutent sur l'âme tout entière. Elle rend l'homme mou, privé de volonté, lâche et paresseux, difficile à se mouvoir, lent. Quant aux conséquences spirituelles, cette maladie rend malaisé la prière, engendre la négligence et affaiblit l'homme considérablement. Il perd la faculté de discernement, ou celle-ci se trouve altérée et diminuée. Outre qu'elle tyrannise l'homme, l'aliène à son désir et à son plaisir de manger, le rend indisponible pour Dieu et l'éloigne de son centre, la gourmandise a pour la vie de son âme de nombreux effets indésirables, en même temps qu'elle met en péril la santé de son corps.

pp. 52-55
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Message par Gilles Ven 27 Nov - 17:29

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Le mot géorgien intraduisible qui décrit le fait de manger même quand on n'a plus faim

Qui n'a pas déjà continué à manger alors que son ventre était bien (trop) rempli? Pour décrire ce phénomène, les Géorgiens utilisent le terme «shemomechama», intraduisible en français. Selon le chef géorgien Meri Gubeladze, ce mot est utilisé «lorsque l'on n'avait pas prévu de manger autant, mais que l'on finit malencontreusement par le faire. Généralement, c'est lorsque quelque chose est si bon qu'il est difficile d'y résister. On accuse alors le plat (et non celle ou celui qui le mange) d'avoir si bon goût.»

D'après la cheffe Tekuna Gachechiladze, il s'agit d'une expérience particulièrement courante lors des banquets traditionnels géorgiens, les «supra», qui laissent défiler les spécialités culinaires les unes après les autres sur la table. Meri Gubeladze l'assure: malgré l'opulence de ces dîners, il est impossible de s'arrêter de manger, tant les plats sont bons.

Une particularité géorgienne

Darra Goldstein, autrice du livre The Georgian Feast, explique qu'il n'est pas étonnant que le terme shemomechama ait été développé en Géorgie. «La nourriture géorgienne a un aspect assez séduisant qui la rend irrésistible. À l'occasion d'un festin, lorsqu'il y a autant de plats différents sur la table, il est toujours tentant de manger un peu plus que ce dont on a besoin.» Elle rappelle que le mot shemomechama signale «une absence d'intention. C'est vraiment comme si nous étions contraints de manger un peu plus, même si nous n'en avions pas envie. Cela arrive, c'est tout.»

La gastronomie est souvent extrêmement liée à l'identité d'un pays et lui permet notamment de se distinguer. Il existe d'ailleurs une relation forte entre la conscience nationale géorgienne et les plats traditionnels de ce pays. «Les Russes, au contraire des précédents envahisseurs, partageaient la même religion que les Géorgiens. La foi n'était plus un élément distinctif entre “nous” (les Géorgiens) et “eux” (les Russes)», écrit l'anthropologue Florian Mühlfried. «La différence de la nation géorgienne devait par conséquent se manifester autrement: grâce à sa culture populaire. Le supra est alors devenu un symbole de cette différence culturelle» et une façon de se distinguer de la culture soviétique.

Kevin Tuite, anthropologue à l'Université de Montréal, s'est intéressé à la sémantique du terme shemomechama: «D'une certaine manière, le verbe “manger” (ou “chama”) devient passif, et le sujet évolue en un objet indirect: le repas a été mangé, et j'ai été impliqué dans l'action.»

Florian Mühlfried ajoute: «L'idée principale du mot réside dans le fait que le pouvoir d'action est accordé à l'objet, plutôt qu'au sujet. Il exprime l'idée d'être submergé. [...] Quelque chose s'empare de moi, et je deviens une victime. En cas de shemomechama, je suis victime d'une nourriture si goûteuse qu'elle est irrésistible.»


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Message par Invité Sam 28 Nov - 15:31

Parfois, je ressent le besoin de manger alors que je n'ai pas faim.
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Message par BENEDICTE Dim 29 Nov - 0:55

florence_yvonne a écrit:Parfois, je ressent le besoin de manger alors que je n'ai pas faim.
 Celà  s'appelle  une  ''envie''  ,ça  peut  arriver  à  tous

on  déguste  bien  un  chocolat  ou  un  gateau  sans  avoir  faim
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Message par Jean Dim 29 Nov - 9:45

Il est certain que vivre pour ses mauvais penchants, les entretenir, les cultiver, les laisser nous envahir, nous conditionner n'est pas une bonne chose. 
Ils nous privent déjà à la base de notre liberté d'Enfants de Dieu et nous devenons déjà sur cette Terre esclaves de tyrans.

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Message par Pilgrim Lun 30 Nov - 16:58

De quoi avons-nous faim ? Quel est notre désir ?

par 

Soeur Catherine Aubin



Du matin au soir et du soir au matin, nous mangeons, car nous mangeons pour vivre. Est-il possible pour autant d'affirmer qu'être, c'est manger ? De quoi sommes-nous affamés ? Qu'est-ce que cette faim que nous présentent les émissions télévisées du type A pleines dents (avec Gérard Depardieu), Les carnets de Julie ou l'une de ces nombreuses émissions culinaires ? Cette abondance télévisuelle cache ou révèle ce qui se passe non seulement dans les estomacs, mais peut-être aussi dans les désirs d'autres faims et d'autres soifs. 




Un exemple : le festin de Babette

Le film Le festin de Babette décrit les réalités humaines du festin, de la fête et de l'humanité dans ce qu'elle a de plus convivial : manger ensemble au cours d'un repas. On y découvre les histoires d'amour plus ou moins réussies des différents personnages qui se sont aimés et séparés et qui se retrouvent tous autour d'une même table pour manger. Au coeur de ces improbables retrouvailles, un festin est offert généreusement par Babette, pour le plaisir de faire plaisir et de donner. Cette femme sait que la très bonne nourriture, accueillie et partagée, peut accomplir des merveilles. 

Et le miracle se produit : tous se laissent gagner par la joie, les sourires échangés entre "ennemis", les regards joyeux de ceux qui se retrouvent, le plaisir d'être ensemble pour goûter non seulement ce qui nourrit l'estomac, mais, surtout, ce qui rassasie l'être au plus profond de lui-même : la quête incessante d'être au large pour aimer, être dans l'allégresse et la jubilation. Ce film nous présente des relations chaleureuses d'amitié autour d'un repas, ainsi que le pouvoir d'une communion qui transforme les êtres ici, et aussi peut-être pour l'éternité, dans une réalité bien incarnée : le festin. 




Jésus : un glouton ?

La nourriture est bonne et l'acte de manger essentiel, toute la Bible en témoigne. Dans les quatre Évangiles, Jésus prend part à de nombreux repas : avec Lévi, Simon le pharisien, Lazare et ses soeurs, Zachée, etc. Quand Jésus mange avec ses amis, il privilégie la proximité et la rencontre autour d'un besoin fondamental, celui de manger. Il sait que le repas pris ensemble est le moment du don; chacun donne à l'autre de lui-même par le partage de la nourriture. Jésus "joue" en quelque sorte sur les deux tableaux, la nourriture terrestre et celle qui rassasie bien au-delà des besoins du corps. 

Jésus mange donc souvent, et même abondamment, puisqu'il est traité de "glouton". Le Fils de l'homme est venu, il mange, il boit, et vous dites :"Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs" (Luc 7,34) C'est à son appétit que les disciples Le reconnaissent, ressuscité :

"Comme sous l'effet de la joie, les disciples restaient encore incrédules et comme ils s'étonnaient, il leur dit : Avez-vous ici de quoi manger ? Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et mangea sous leurs yeux" (Luc 24, 42-43)

En instituant l'eucharistie, Jésus a voulu convoquer nos désirs les plus profonds et les plus vitaux : la faim et la soif. Il a voulu le faire sous le signe d'un repas :"Prenez, mangez [...] Puis, prenant la coupe [...] il la leur donna, en disant : buvez-en tous [...]" (Mt 26, 26-27) 

Dans ce sacrement se joue la rencontre de deux désirs : Jésus a faim de nous et de notre communion avec Lui, et nous reconnaissons que ce qui nous nourrit profondément ne concerne pas seulement la nourriture. Ici s'exprime la relation de communion que notre Dieu veut établir avec nous, maintenant et dans la vie éternelle; celle-ci est souvent présenté comme un "repas de noces" (Mt 22,1-14; Ap 21,2). Cette métaphore renvoie aux expériences les plus intenses de l'amour et est à l'image de cette vie d'amour qui sera la nôtre par notre participation à la plénitude de la communion éternelle avec la Trinité.


- Catherine Aubin, Sept maladies spirituelles. Entrer dans la dynamique des mouvements intérieurs, p. 46





Dominicaine, Catherine Aubin enseigne la théologie à Rome et à Montréal. Elle collabore à Vatican News-radio et fait partie du comité de rédaction du mensuel féminin Femmes, Église, Monde de l'Osservatore Romano. (quatrième de couverture)
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Message par ijk Ven 25 Déc - 11:29

Ceci étant il m'arrive bien souvent d'avoir faim et de boire un café à la place 

Le café ça peut aider à remplacer un bon cassoulet  

Le manque de sommeil aussi 

Évitez de dormir pendant trois quatre jours et vous verrez que même manger sera un fardeau encore plus lourd à supporter et d'ailleurs le sommeil c'est comme la faim

Moins on dort moins on en a envie
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Message par ijk Ven 25 Déc - 12:48

N B:

Évitez le piège d'aller manger sous prétexte que vous avez sommeil (l'un trahira l'autre et au final ils vous laisseront sur le bas côté)

Ce n'est pas parce que vous ne dormez pas que votre estomac se tiendra tranquille et ce n'est pas parce que vous mangez que votre cervelle ne prendra pas la tangente 

Ces deux là ils bossent ensemble mais ne le font jamais paraître (ce sont de fins politiques)
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Message par Invité Sam 26 Déc - 17:34

Evitez de boire du café dans les cinq heures qui précèdent le moment d'aller ce coucher, c'est un excitant.
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Message par ijk Sam 26 Déc - 19:55

florence_yvonne a écrit:Evitez de boire du café dans les cinq heures qui précèdent le moment d'aller ce coucher, c'est un excitant.
C'est vrai aussi Florence Yvonne...c'est vrai aussi

Dans le même temps je me demande comment aller dormir sachant que Nancy Pi effectue ses intégrales à la vitesse de l'éclair (et sans trucage s'il vous plait)

Nancy Pi est américaine 

attention c'est rapide (lien youtube sur une de ses "prestations")

[url]Trig Substitution... How? (NancyPi) - YouTube[/url]

question : c'est possible de fermer un oeil en essayant d'aller aussi vite que elle ?

bonjour le sommeil!!!

Même avec les deux yeux grand ouvert j'y arrive pas(mais je ne désespère pas : mon futur est de devenir une machine)
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