Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Philémon
Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos. Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire, mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité:moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé: il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose,
mets cela sur mon compte. Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main: c’est moi qui te rembourserai.
Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même. Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur,fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.
(Ps 145 (146), 6c-7, 8-9a, 9bc-10)
R/ Heureux qui s’appuie
sur le Seigneur notre Dieu.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit: «La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas d: “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous.» Puis il dit aux disciples: Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »
Cy Aelf, Paeiq
De nos jours encore, il y a des chrétiens qui espèrent et attendent le retour du Christ dans sa gloire. Ils se nourrissent de prophéties modernes, récentes et qui se bousculent l'une l'autre et décrivent toutes sortes d'événements extraordinaires. C'est ainsi qu'une "voyante" moderne (dont je ne donnerai pas le nom!), s'est mise à publier des livres entiers de messages "apocalyptiques. La fin du mode est proche, il y aura trois jours de ténèbres durant lesquels il faudra s'enfermer chez soi avec des provisions de nourriture et de boissons et surtout ne pas ouvrir les portes, car les démons essaieront d'entrer les maisons... Or, ce type de lectures n'aboutit qu'à une seule chose: une foi de la peur, de la crainte du prochain, une croyance dévoyée en "craintes et tremblements !" Mais en tout cela: la crainte chasse la charité, la pitié, la miséricorde, l'amour et finalement: la foi de confiance en Dieu...
Mais les signes tels qu'ils sont manifestés par saint Paul envers Philémon et Onésime, voici ce dont nous faisons bien de nous laisser inspirer !
Notre prêtre s'est donc inspiré de relire l'éloge que saint Paul fit de la charité - texte bouleversant et dont la force est toute contenue dans la charité :
"Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.bEt quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point sont intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’amour ne passe jamais."
.
Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos. Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire, mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité:moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé: il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose,
mets cela sur mon compte. Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main: c’est moi qui te rembourserai.
Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même. Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur,fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.
(Ps 145 (146), 6c-7, 8-9a, 9bc-10)
R/ Heureux qui s’appuie
sur le Seigneur notre Dieu.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit: «La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas d: “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous.» Puis il dit aux disciples: Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »
Cy Aelf, Paeiq
De nos jours encore, il y a des chrétiens qui espèrent et attendent le retour du Christ dans sa gloire. Ils se nourrissent de prophéties modernes, récentes et qui se bousculent l'une l'autre et décrivent toutes sortes d'événements extraordinaires. C'est ainsi qu'une "voyante" moderne (dont je ne donnerai pas le nom!), s'est mise à publier des livres entiers de messages "apocalyptiques. La fin du mode est proche, il y aura trois jours de ténèbres durant lesquels il faudra s'enfermer chez soi avec des provisions de nourriture et de boissons et surtout ne pas ouvrir les portes, car les démons essaieront d'entrer les maisons... Or, ce type de lectures n'aboutit qu'à une seule chose: une foi de la peur, de la crainte du prochain, une croyance dévoyée en "craintes et tremblements !" Mais en tout cela: la crainte chasse la charité, la pitié, la miséricorde, l'amour et finalement: la foi de confiance en Dieu...
Mais les signes tels qu'ils sont manifestés par saint Paul envers Philémon et Onésime, voici ce dont nous faisons bien de nous laisser inspirer !
Notre prêtre s'est donc inspiré de relire l'éloge que saint Paul fit de la charité - texte bouleversant et dont la force est toute contenue dans la charité :
"Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.bEt quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point sont intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L’amour ne passe jamais."
.