Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères, quand je suis venu chez vous,je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient: pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
(Ps 118 (119), 97-98, 99-100, 101-102)
R/ De quel amour, Seigneur, j’aime ta loi ! (Ps 118, 97a)
De quel amour j’aime ta loi :
tout le jour je la médite !
Je surpasse en habileté mes ennemis,
car je fais miennes pour toujours tes volontés.
Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,
car je médite tes exigences.
Je surpasse en intelligence les anciens,
car je garde tes préceptes.
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d’observer ta parole.
De tes décisions, je ne veux pas m’écarter,
car c’est toi qui m’enseignes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : ’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ». Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Cy Aelf, Paris
Jésus devait être attendu de pied ferme à Nazareth. Les habitants de ce bourg avaient certainement été avertis des fais et gestes de "l'enfant du pays". Et d'office, comme cela se voit encore dans nous villes et nos villages, rares sont ceux qui sont estimés à leur juste valeur.
Quelles sont ces rumeurs qui courent sur le dos de l'enfant de Joseph et Marie, ce couple si discret, tout cela n'est-il pas étranges ? Voici que leur fils se manifeste dans la synagogue locale et se met à jouer à l'homme inspiré, lui simple charpentier. Quelle audace pour un simple ouvrier, de venir nous donner des cours de religion et de morale ! Pour qui se prend-il ! Mais, globalement, qui parmi nous est assez perspicace pour deviner ou reconnaître des qualité particulières chez autrui ? Et mis à l'épreuve, Jésus de Nazareth se met à parer avec autorité, d'une manière beaucoup plus convaincante qu'un sermon cent fois répété !
Ce retour de Jésus au pays natal fait songer à ces personnes que l'on côtoie sans les connaître vraiment. Cependant, qu'il se produise un événement qui les touche profondément, et voici qu'ils se mettent à parler et agir comme jamais jusque-là. Tels aussi sont certains héros de guerre: on ne les croyait pas capables d'héroïsme et finalement ce sont eux-là qui tiennent bon dans l'adversité. Aucun d'entre nous ne mérite d'être estimé en-dessous de ce qu'ils peuvent paraître. Ne nous faisons donc pas d'idées au sujet de nos proches et de nos voisins. Et même un athée notoire peut produire est capable d'accomplir des gestes héroïques que tous reconnaîtront.
Aujourd'hui, je me suis posé la question de savoir si cet "escarpement" d'où Jésus a failli être projeté est encore visible à Nazareth. N'y a-t-il pas, parmi nous, quelqu'un qui puisse répondre à cette question ?
Par ailleurs, je me suis dit que Jésus devait posséder une "autorité naturelle" telle qu'un simple regard sur un homme en colère a suffi pour le faire renoncer à tout acte de violence physique. Ce genre de charisme apparaît parfois chez ses héros qui n'ont guère eu besoin d'être honorés : pratiquement, ils vous répondront "vous auriez fait de même". Ne sommes-pas tous capables de bonnes actions ?
.
Grand merci à Sofoyal - De nombreuses toiles de maîtres disparaissent chaque année pour se retrouver dans des "galeries coffre-forts" - c'est vraiment malheureux... Il existe une autre toile, similaire, dans laquelle apparaissent des crustacés comme "suspendus" dans l'eau". Toute sa vie Van Gogh à peint mais n'a vendu qu'une seule toile ... Beati Pauperes Spiritu !
Frères, quand je suis venu chez vous,je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient: pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
(Ps 118 (119), 97-98, 99-100, 101-102)
R/ De quel amour, Seigneur, j’aime ta loi ! (Ps 118, 97a)
De quel amour j’aime ta loi :
tout le jour je la médite !
Je surpasse en habileté mes ennemis,
car je fais miennes pour toujours tes volontés.
Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,
car je médite tes exigences.
Je surpasse en intelligence les anciens,
car je garde tes préceptes.
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d’observer ta parole.
De tes décisions, je ne veux pas m’écarter,
car c’est toi qui m’enseignes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : ’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ». Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Cy Aelf, Paris
Jésus devait être attendu de pied ferme à Nazareth. Les habitants de ce bourg avaient certainement été avertis des fais et gestes de "l'enfant du pays". Et d'office, comme cela se voit encore dans nous villes et nos villages, rares sont ceux qui sont estimés à leur juste valeur.
Quelles sont ces rumeurs qui courent sur le dos de l'enfant de Joseph et Marie, ce couple si discret, tout cela n'est-il pas étranges ? Voici que leur fils se manifeste dans la synagogue locale et se met à jouer à l'homme inspiré, lui simple charpentier. Quelle audace pour un simple ouvrier, de venir nous donner des cours de religion et de morale ! Pour qui se prend-il ! Mais, globalement, qui parmi nous est assez perspicace pour deviner ou reconnaître des qualité particulières chez autrui ? Et mis à l'épreuve, Jésus de Nazareth se met à parer avec autorité, d'une manière beaucoup plus convaincante qu'un sermon cent fois répété !
Ce retour de Jésus au pays natal fait songer à ces personnes que l'on côtoie sans les connaître vraiment. Cependant, qu'il se produise un événement qui les touche profondément, et voici qu'ils se mettent à parler et agir comme jamais jusque-là. Tels aussi sont certains héros de guerre: on ne les croyait pas capables d'héroïsme et finalement ce sont eux-là qui tiennent bon dans l'adversité. Aucun d'entre nous ne mérite d'être estimé en-dessous de ce qu'ils peuvent paraître. Ne nous faisons donc pas d'idées au sujet de nos proches et de nos voisins. Et même un athée notoire peut produire est capable d'accomplir des gestes héroïques que tous reconnaîtront.
Aujourd'hui, je me suis posé la question de savoir si cet "escarpement" d'où Jésus a failli être projeté est encore visible à Nazareth. N'y a-t-il pas, parmi nous, quelqu'un qui puisse répondre à cette question ?
Par ailleurs, je me suis dit que Jésus devait posséder une "autorité naturelle" telle qu'un simple regard sur un homme en colère a suffi pour le faire renoncer à tout acte de violence physique. Ce genre de charisme apparaît parfois chez ses héros qui n'ont guère eu besoin d'être honorés : pratiquement, ils vous répondront "vous auriez fait de même". Ne sommes-pas tous capables de bonnes actions ?
.
Grand merci à Sofoyal - De nombreuses toiles de maîtres disparaissent chaque année pour se retrouver dans des "galeries coffre-forts" - c'est vraiment malheureux... Il existe une autre toile, similaire, dans laquelle apparaissent des crustacés comme "suspendus" dans l'eau". Toute sa vie Van Gogh à peint mais n'a vendu qu'une seule toile ... Beati Pauperes Spiritu !