En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier. (2 Pierre 2:20-22)
Mes frères et mes sœurs, la bible dit de ces personnes que ‘’leur dernière condition est pire que la première’’. Certes, nous vivons dans un monde dont les attractions sollicitent constamment notre attention. Nous côtoyons chaque jour des personnes qui ne partagent pas notre foi et nos convictions religieuses etc. Mais nous n’avons pas d’excuses. Si jamais nous abandonnons le seul chemin du salut, si nous optons pour la boue en présence de l’eau claire et propre, si nous délaissons la source de la solution pour nous lier d’amitié à la source des problèmes, il n’y a pas que les anges et Dieu que nous attristerions, mais nous jetterons aussi anathème sur notre propre vie.
Le jour où nous choisissons de suivre Christ, nous avions fait vœu de délaisser toutes nos anciennes mauvaises pratiques ; nous nous étions engagés à marcher en nouveauté de vie avec Christ. Nous nous étions dépouillés du vieil homme et de ses œuvres et avions revêtu l’homme nouveau (col. 3 :9-10). Ne nous leurrons pas, la vie chrétienne n’est pas une vie facile ; c’est une vie de combats : combat contre l’ennemi, combat contre nos désirs charnels, combat contre le monde et ce qu’il nous offre, combat contre toutes sortes de tendances susceptibles de nous éloigner de Christ (et j’en oublie). Les difficultés ne manqueront pas. Mais nous sommes plus que vainqueurs comme nous le certifie la bible.
Ne laissons pas les difficultés de la vie nous servir de prétexte pour retourner à ce à quoi nous avons renoncé. Ne permettons pas que l’ennemi nous convainque de ce que le chemin dont Satan est le maître conduit à une meilleure destination que celui sur lequel Jésus est notre compagnon. Oublions ce qui est derrière nous pour ne nous porter que vers ce qui est en avant. (Phil. 3 :13)
Je sais que nous n’avons aucune envie d’être un chien, encore moins une truie. Mais chaque fois que nous retournons à un péché que nous avions abandonné, chaque fois que nous succombons à une sollicitation du monde au détriment de la fermeté à laquelle nous invite Paul dans Phil. 4 :1, nous nous comportons en chien ou en truie. En d’autres termes, après avoir été proprement sanctifié par le sang précieux de Jésus, nous retournons allègrement nous baigner dans la crasse du péché en buvant à la source que nous avions maudite.
Que Dieu nous aide cette semaine afin que nous ne soyons ni chien, ni truie.
Dieu vous bénisse !
Martial KOUNOU