Bonjour,
un homme non croyant mais sympathisant avec le catholicisme m'a parlé d'un problème qu'il a : son père très âgé souhaite que ce fils unique prenne les décisions d'arrêts des traitements/ des hydratation et alimentation au cas où il aurait un accident grave ou une maladie causant des dégats irréversibles ( coma, paralysie, etc). Le père est matérialiste et athée mais le fils qui semble initier un parcours spirituel vers la Foi est très géné, il m'a dit qu'il va essayer de parler à son père. Je ne sais que lui conseiller, il n'est pas "croyant" mais il est réticent face à cette demande de son père et en même temps par amour filial il dit se sentir obligé de respecter cette décision.
Je peux bien dire que seul Dieu nous rappelle à lui, qu'il conviendrait de "soulager mais pas tuer", ces arguments ne seront d'aucun secours pour cet ami car il dit que son père est très athée ( style "j'entre jamais dans une église") les arguments comme cela ne lui font rien.
Mais la mort, en parler à froid...c'est une chose ! Quand elle commence à vous frôler, c'est autre chose : là, le plus athée des athées peut prendre peur. Et alors la personne peut regretter sa décision d'arrêt de traitements.
Cette famille est déjà marquée par les suicides (deux suicides chez eux), cette décision-là me semble une forme de "suicide légalisé" mais je n'ose pas parler comme ça à mon ami, c'est très délicat.
Je suis bien embarrassée.
un homme non croyant mais sympathisant avec le catholicisme m'a parlé d'un problème qu'il a : son père très âgé souhaite que ce fils unique prenne les décisions d'arrêts des traitements/ des hydratation et alimentation au cas où il aurait un accident grave ou une maladie causant des dégats irréversibles ( coma, paralysie, etc). Le père est matérialiste et athée mais le fils qui semble initier un parcours spirituel vers la Foi est très géné, il m'a dit qu'il va essayer de parler à son père. Je ne sais que lui conseiller, il n'est pas "croyant" mais il est réticent face à cette demande de son père et en même temps par amour filial il dit se sentir obligé de respecter cette décision.
Je peux bien dire que seul Dieu nous rappelle à lui, qu'il conviendrait de "soulager mais pas tuer", ces arguments ne seront d'aucun secours pour cet ami car il dit que son père est très athée ( style "j'entre jamais dans une église") les arguments comme cela ne lui font rien.
Mais la mort, en parler à froid...c'est une chose ! Quand elle commence à vous frôler, c'est autre chose : là, le plus athée des athées peut prendre peur. Et alors la personne peut regretter sa décision d'arrêt de traitements.
Cette famille est déjà marquée par les suicides (deux suicides chez eux), cette décision-là me semble une forme de "suicide légalisé" mais je n'ose pas parler comme ça à mon ami, c'est très délicat.
Je suis bien embarrassée.