Lecture du livre du prophète Daniel
La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres. Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite.
Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre Apôtre
Bien-aimés, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie. Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique;vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
(Ps 96, 1-2, 4-5, 6.9)
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
la terre le vit et s'affola ;
les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Tu es, Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre,
tu domines de haut tous les dieux.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. lis descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Cy Aelf, Paris
Aujourd'hui, les textes nous invitent à considérer quel est le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu. C'est un lieu élevé, c'est une montagne qu'il faut gravir. Faisons donc appel à nos souvenirs de villégiature. On commence par marcher sur les côtés d'une route large, bien balisée comme il convient pou les véhicules. On traverse une forêt dans la fraîcheur et l'on accède à un premier plateau, d'où l'on peut déjà contempler le chemin accompli, tandis que les lacets diminuent en largeur. La route continue de monter et peu à peu, la végétation se fait plus rare. On continue, en jouant de la canne pour assister le mouvement des bras et des jambes et garder un rythme régulier. Quelques-uns éternuent car, plus l'on avance, plus l'air est vif et frais. C'est ainsi qu ion accède à un plateau où la route s'achève pour laisser place à un chemin de terre. Certains randonneurs font halte, prennent une collation, tandis que d'autres préféreront se limiter à l'eau de leur gourde.
On monte encore et voici que la route devient chemin, plus de tarmac, et l'on se propose de décider jusqu'où l'on montera. Il faut mesurer tant les forces déjà dépensées, avaler quelques nourritures et boire encore. On respire profondément et l'on contemple le chemin parcouru. C'est ici que s'arrête la route pour devenir sentier. Place aux alpinistes, tandis que la plupart respirent profondément avant de redescendre.
Or, ce déplacement depuis la vallée a permis d'évacuer, dans l'effort, les pensées et les soucis qu'on avait encore au moment d'entreprendre la balade. Ayant changé de point de vue, c'est également ici que l'on peut mieux décider de choix à faire que nous avions mis de côté en entreprenant cette promenade.
Dans la Bible, la montagne reste le lieu privilégie de la rencontre avec Dieu - terre et ciel. Pourquoi ? Parce que la la demeure de Dieu est purement céleste ? Pas forcément, mais ce qui compte est de se détacher, au moins pour une journée, des soucis de la terre, comme des plaisirs qui se pratiquent dans l'obscurité, car l'on ne voudrait pas y être surpris... Mais nous, revenons vers le Seigneur, puisqu’il est la lumière du monde, et tout à la fois : "Le chemin, la vérité, la vie : le chemin à parcourir afin de découvrir la vérité qui conduit à la vie éternelle...
.
La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres. Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite.
Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre Apôtre
Bien-aimés, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie. Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique;vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
(Ps 96, 1-2, 4-5, 6.9)
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
la terre le vit et s'affola ;
les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Tu es, Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre,
tu domines de haut tous les dieux.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. lis descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Cy Aelf, Paris
Aujourd'hui, les textes nous invitent à considérer quel est le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu. C'est un lieu élevé, c'est une montagne qu'il faut gravir. Faisons donc appel à nos souvenirs de villégiature. On commence par marcher sur les côtés d'une route large, bien balisée comme il convient pou les véhicules. On traverse une forêt dans la fraîcheur et l'on accède à un premier plateau, d'où l'on peut déjà contempler le chemin accompli, tandis que les lacets diminuent en largeur. La route continue de monter et peu à peu, la végétation se fait plus rare. On continue, en jouant de la canne pour assister le mouvement des bras et des jambes et garder un rythme régulier. Quelques-uns éternuent car, plus l'on avance, plus l'air est vif et frais. C'est ainsi qu ion accède à un plateau où la route s'achève pour laisser place à un chemin de terre. Certains randonneurs font halte, prennent une collation, tandis que d'autres préféreront se limiter à l'eau de leur gourde.
On monte encore et voici que la route devient chemin, plus de tarmac, et l'on se propose de décider jusqu'où l'on montera. Il faut mesurer tant les forces déjà dépensées, avaler quelques nourritures et boire encore. On respire profondément et l'on contemple le chemin parcouru. C'est ici que s'arrête la route pour devenir sentier. Place aux alpinistes, tandis que la plupart respirent profondément avant de redescendre.
Or, ce déplacement depuis la vallée a permis d'évacuer, dans l'effort, les pensées et les soucis qu'on avait encore au moment d'entreprendre la balade. Ayant changé de point de vue, c'est également ici que l'on peut mieux décider de choix à faire que nous avions mis de côté en entreprenant cette promenade.
Dans la Bible, la montagne reste le lieu privilégie de la rencontre avec Dieu - terre et ciel. Pourquoi ? Parce que la la demeure de Dieu est purement céleste ? Pas forcément, mais ce qui compte est de se détacher, au moins pour une journée, des soucis de la terre, comme des plaisirs qui se pratiquent dans l'obscurité, car l'on ne voudrait pas y être surpris... Mais nous, revenons vers le Seigneur, puisqu’il est la lumière du monde, et tout à la fois : "Le chemin, la vérité, la vie : le chemin à parcourir afin de découvrir la vérité qui conduit à la vie éternelle...
.