LIVRE TREIZIÈME, chapitre 1
Le Sauveur Jésus m'a dit un jour : « Ma fille, il est rapporté dans les saints Livres que Noé envoya une colombe de l’arche où il s’était enfermé pour ne point mourir dans le déluge, afin de connaître si les eaux avaient baissé, et que la colombe rentra dans l’arche portant dans son bec une branche d’olivier.
« Cette colombe est l’image de l’âme solitaire. Il n'est point nécessaire, pour trouver la solitude, de se retirer dans les couvents ou dans les cloîtres; on la trouve dans les villages, les cités, et même à la cour des rois; et, de toutes les solitudes, la meilleure et la plus utile est la solitude intérieure. Il est des âmes qui ont besoin de la solitude extérieure pour parvenir à l’intérieure; mais il en est d’autres qui se trouvent aussi solitaires au milieu du plus grand tumulte, du plus grand mouvement, que dans la profondeur d’un désert. L’âme solitaire fait ses délices de la solitude, car elle y trouve Dieu, et Dieu lui suffit; elle s’y unit à Dieu, et cette union lui suffit, rien ne l’y sépare de Dieu, et cette tranquillité est le seul objet qu'elle désire. Vivre pour Dieu, souffrir pour Dieu, mourir pour Dieu et se reposer en lui, voilà toute l’ambition de cette âme.
« Elle est simple et innocente comme une colombe, elle laisse son cœur tout ouvert à Dieu, elle le lui donne tout entier. Elle est timide et craintive comme une colombe, et cette crainte la rend sage, lui donne la victoire sur ses ennemis, parce qu'elle ne s’expose pas aux dangers. Elle craint le monde; elle n’ose y poser ses pieds; elle entre dans sa solitude, portant l’olivier de sa victoire sur le monde, sur ses ennemis, sur elle-même, et goûte à longs traits les douceurs suaves de l’amour de Dieu.
« Les mondains ne comprennent point les délices de la solitude et ressemblent au corbeau envoyé de l’arche et qui ne revient pas. La solitude est plus qu'un mystère pour eux; elle est un objet d’ennui, et ils dépensent dans le tumulte et les agitations de la terre leurs années et leur vie.
« Il y en a qui ont des yeux et ne voient point, des oreilles et n’entendent point, des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, des narines et ne sentent point, une bouche et ne parlent point. Mais l’âme solitaire, comme la maison d’Israël, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection. L'âme solitaire, comme la maison d’Aaron, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection. L'âme solitaire, comme ceux qui craignent le Seigneur, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection.
« Aussi Dieu bénit l'âme solitaire, l'âme retirée en elle-même, comme il a béni la maison d’Israël, la maison d’Aaron et tous ceux qui craignent le Seigneur, grands et petits.
« Que le nombre des âmes solitaires et des âmes saintes croisse et se multiplie, afin que le nom du Très-Haut soit glorifié dans Sion et exalté dans Jérusalem. »
Le Sauveur Jésus m'a dit un jour : « Ma fille, il est rapporté dans les saints Livres que Noé envoya une colombe de l’arche où il s’était enfermé pour ne point mourir dans le déluge, afin de connaître si les eaux avaient baissé, et que la colombe rentra dans l’arche portant dans son bec une branche d’olivier.
« Cette colombe est l’image de l’âme solitaire. Il n'est point nécessaire, pour trouver la solitude, de se retirer dans les couvents ou dans les cloîtres; on la trouve dans les villages, les cités, et même à la cour des rois; et, de toutes les solitudes, la meilleure et la plus utile est la solitude intérieure. Il est des âmes qui ont besoin de la solitude extérieure pour parvenir à l’intérieure; mais il en est d’autres qui se trouvent aussi solitaires au milieu du plus grand tumulte, du plus grand mouvement, que dans la profondeur d’un désert. L’âme solitaire fait ses délices de la solitude, car elle y trouve Dieu, et Dieu lui suffit; elle s’y unit à Dieu, et cette union lui suffit, rien ne l’y sépare de Dieu, et cette tranquillité est le seul objet qu'elle désire. Vivre pour Dieu, souffrir pour Dieu, mourir pour Dieu et se reposer en lui, voilà toute l’ambition de cette âme.
« Elle est simple et innocente comme une colombe, elle laisse son cœur tout ouvert à Dieu, elle le lui donne tout entier. Elle est timide et craintive comme une colombe, et cette crainte la rend sage, lui donne la victoire sur ses ennemis, parce qu'elle ne s’expose pas aux dangers. Elle craint le monde; elle n’ose y poser ses pieds; elle entre dans sa solitude, portant l’olivier de sa victoire sur le monde, sur ses ennemis, sur elle-même, et goûte à longs traits les douceurs suaves de l’amour de Dieu.
« Les mondains ne comprennent point les délices de la solitude et ressemblent au corbeau envoyé de l’arche et qui ne revient pas. La solitude est plus qu'un mystère pour eux; elle est un objet d’ennui, et ils dépensent dans le tumulte et les agitations de la terre leurs années et leur vie.
« Il y en a qui ont des yeux et ne voient point, des oreilles et n’entendent point, des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, des narines et ne sentent point, une bouche et ne parlent point. Mais l’âme solitaire, comme la maison d’Israël, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection. L'âme solitaire, comme la maison d’Aaron, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection. L'âme solitaire, comme ceux qui craignent le Seigneur, a espéré dans le Seigneur; il est son appui et sa protection.
« Aussi Dieu bénit l'âme solitaire, l'âme retirée en elle-même, comme il a béni la maison d’Israël, la maison d’Aaron et tous ceux qui craignent le Seigneur, grands et petits.
« Que le nombre des âmes solitaires et des âmes saintes croisse et se multiplie, afin que le nom du Très-Haut soit glorifié dans Sion et exalté dans Jérusalem. »