Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur: Malheureux! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense: ce qu’il veut, c’est détruire quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit: « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des peuples, j’ai pillé leurs réserves; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants. J’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert,pas un cri.» Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme! C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.
Psaume
C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent,
et ton domaine qu’ils écrasent ;
ils massacrent la veuve et l’étranger,
ils assassinent l’orphelin.
Ils disent : « Le Seigneur ne voit pas,
le Dieu de Jacob ne sait pas ! »
Sachez-le, esprits vraiment stupides ;
insensés, comprendrez-vous un jour ?
Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ?
il a façonné l’œil, et il ne verrait pas ?
il a puni des peuples et ne châtierait plus,
lui qui donne aux hommes la connaissance ?
Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.»
. Cy Aelf, Paris
Il peut en être pour nous-mêmes comme il en fut pour le roi Assour: le Seigneur s'est servi de lui pour pratiquer la justice, mais hélas pour lui, il ne s'est pas contenté du rôle qui lui a été donné, mais il l'a surpassé, il est allé au-delà de sa mission. Il n' était qu'un instrument de la justice divine, mais dans son orgueil, il s'est pris pour le Maître lui-même, il a surajouté l'ouvrage qu'on lui avait donné. Il fait songer à ses révolutionnaires qui, ayant réussi à libérer leur patrie de la tyrannie ... finit par devenir lui-même un tyran pour son peuple. Que l'on se souvienne de la révolution française: ce qui était un mouvement légitime du peuple d'aspirer à une plus grande liberté, s'est mué rapidement en un génocide génocide de la noblesse de France par la guillotine... Et non content d'être un grand tacticien, Napoléon se mit à rêvé qu'un général pourrait bien devenir un empereur comme ceux de l'antiquité... Notre prêtre a insisté que ce qui il est advenu du roi Assour s'est reproduit partout. De notre temps, Assour s'est aussi appelé : Hitler, Staline, Mao-Tse-Toung, la dictature des Colonelse d'Argentine, le "règne" de Mobutu au Congo - combien d'autres ne
Et ne leurrons pas: ce qu'il advient des peuples se reproduit encore encore de notre temps. N'en est il pas de même Djihadistes ? Evidemment oui !
Mais si la vie sur terre est demeurée possible, c'est bien du fait - non pas des dirigeants des nations, mais de la foi, de l'espérance et de la charité. Bienheureux sommes-nous si notre ambition n'est pas de devenir de bons maîtres mais, plutôt : de devenir de devenir, dans notre quotidien, de modestes serviteurs du Royaume des Cieux !
Prions pour la paix !
.
Ainsi parle le Seigneur: Malheureux! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense: ce qu’il veut, c’est détruire quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit: « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des peuples, j’ai pillé leurs réserves; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants. J’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert,pas un cri.» Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient ? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme! C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier, le brasier d’un incendie.
Psaume
C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent,
et ton domaine qu’ils écrasent ;
ils massacrent la veuve et l’étranger,
ils assassinent l’orphelin.
Ils disent : « Le Seigneur ne voit pas,
le Dieu de Jacob ne sait pas ! »
Sachez-le, esprits vraiment stupides ;
insensés, comprendrez-vous un jour ?
Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ?
il a façonné l’œil, et il ne verrait pas ?
il a puni des peuples et ne châtierait plus,
lui qui donne aux hommes la connaissance ?
Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.»
. Cy Aelf, Paris
Il peut en être pour nous-mêmes comme il en fut pour le roi Assour: le Seigneur s'est servi de lui pour pratiquer la justice, mais hélas pour lui, il ne s'est pas contenté du rôle qui lui a été donné, mais il l'a surpassé, il est allé au-delà de sa mission. Il n' était qu'un instrument de la justice divine, mais dans son orgueil, il s'est pris pour le Maître lui-même, il a surajouté l'ouvrage qu'on lui avait donné. Il fait songer à ses révolutionnaires qui, ayant réussi à libérer leur patrie de la tyrannie ... finit par devenir lui-même un tyran pour son peuple. Que l'on se souvienne de la révolution française: ce qui était un mouvement légitime du peuple d'aspirer à une plus grande liberté, s'est mué rapidement en un génocide génocide de la noblesse de France par la guillotine... Et non content d'être un grand tacticien, Napoléon se mit à rêvé qu'un général pourrait bien devenir un empereur comme ceux de l'antiquité... Notre prêtre a insisté que ce qui il est advenu du roi Assour s'est reproduit partout. De notre temps, Assour s'est aussi appelé : Hitler, Staline, Mao-Tse-Toung, la dictature des Colonelse d'Argentine, le "règne" de Mobutu au Congo - combien d'autres ne
Et ne leurrons pas: ce qu'il advient des peuples se reproduit encore encore de notre temps. N'en est il pas de même Djihadistes ? Evidemment oui !
Mais si la vie sur terre est demeurée possible, c'est bien du fait - non pas des dirigeants des nations, mais de la foi, de l'espérance et de la charité. Bienheureux sommes-nous si notre ambition n'est pas de devenir de bons maîtres mais, plutôt : de devenir de devenir, dans notre quotidien, de modestes serviteurs du Royaume des Cieux !
Prions pour la paix !
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