Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur: Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu car tu t’es effondré par suite de tes fautes. Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains: “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. » Voici la réponse du Seigneur: Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban. Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits: les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.
(Ps 50 (51), 3-4, 8-9, 12-13, 14.17)
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi: il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis: vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »
Cy Aelf, Paris
Dans la plupart des cas de conversion, on trouve des situations devenues intenables, des impasses pour l'intelligence comme pour le cœur, le sentiment que le bonheur n'est qu'une, quel que soit la qualité de notre recherche et de notre désir. Hommes , femmes et enfant, tous désirent le bonheur tout en sachant qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Nous les croyants, nous les fidèles, nous avons reçu par notre baptême une grâce tout à fait particulière, car nous avons été placés sous la protection toute particulière du Seigneur. Nous bénéficions de ce sacrement, augmenté par ceux reçus ensuite.
Nous n'y pensons guère et, cependant chacune et chacun d'entre nous pourrait rapporter telle ou telles situations manifestement "contraires" dont, curieusement, nous en sommes sortis le moindre dommage.
Et lorsqu'on y pense... Tout au long de l’homélie, je me suis souvenu d'un événement grave - un accident de voiture - durant le premier mois d'incorporation à l'armée. A cette époque, le "service militaire" était obligatoire. Or, comme s'achevait l'instruction de base, j'ai été victime d'un accident de circulation qui m'a valu, au travers de multiples péripéties, d'être envoyé Allemagne - proche du camp d'Arnsberg - à la frontière de l'ex "Allemagne de l'Est". Cette affectation était une forme de punition, puisqu'un dossier rendait coupable - du moins en partie. C'est en cette occasion que j'ai renoué avec la prière quotidienne et que j'ai cessé de chercher à me lancer dans la philosophie (dont j'avais largement - et très naïvement - qu'elle me conduirait à une forme de satisfactoire profonde...)
Toute cette expérience malheureuse fut cependant riche d'une prise de conscience - unique mais bien vivace encore en ce jour - de bénéficier d'une grâce particulière qui consiste à vivre de Joie, quoi qu'il advienne. En effet, j'ai pu constater qu'en raison même de la foi et de l'attitude de confiance absolue dans le Seigneur, rien de mal ne peut atteindre l'âme d'un baptisé. Lorsque c'est véritablement le bonheur que l'on désire, on fini par l'obtenir.
Quand je lis : "vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »,je ne puis que témoigner : "Oui, il en est bien ainsi, car le Seigneur s'est manifeste pour me sauver - c'était le troisième dimanche d’août 1985, c'est-à-dire: aujourd'hui selon le temps divin...Alléluià !
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Ainsi parle le Seigneur: Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu car tu t’es effondré par suite de tes fautes. Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains: “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. » Voici la réponse du Seigneur: Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban. Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits: les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.
(Ps 50 (51), 3-4, 8-9, 12-13, 14.17)
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi: il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis: vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »
Cy Aelf, Paris
Dans la plupart des cas de conversion, on trouve des situations devenues intenables, des impasses pour l'intelligence comme pour le cœur, le sentiment que le bonheur n'est qu'une, quel que soit la qualité de notre recherche et de notre désir. Hommes , femmes et enfant, tous désirent le bonheur tout en sachant qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Nous les croyants, nous les fidèles, nous avons reçu par notre baptême une grâce tout à fait particulière, car nous avons été placés sous la protection toute particulière du Seigneur. Nous bénéficions de ce sacrement, augmenté par ceux reçus ensuite.
Nous n'y pensons guère et, cependant chacune et chacun d'entre nous pourrait rapporter telle ou telles situations manifestement "contraires" dont, curieusement, nous en sommes sortis le moindre dommage.
Et lorsqu'on y pense... Tout au long de l’homélie, je me suis souvenu d'un événement grave - un accident de voiture - durant le premier mois d'incorporation à l'armée. A cette époque, le "service militaire" était obligatoire. Or, comme s'achevait l'instruction de base, j'ai été victime d'un accident de circulation qui m'a valu, au travers de multiples péripéties, d'être envoyé Allemagne - proche du camp d'Arnsberg - à la frontière de l'ex "Allemagne de l'Est". Cette affectation était une forme de punition, puisqu'un dossier rendait coupable - du moins en partie. C'est en cette occasion que j'ai renoué avec la prière quotidienne et que j'ai cessé de chercher à me lancer dans la philosophie (dont j'avais largement - et très naïvement - qu'elle me conduirait à une forme de satisfactoire profonde...)
Toute cette expérience malheureuse fut cependant riche d'une prise de conscience - unique mais bien vivace encore en ce jour - de bénéficier d'une grâce particulière qui consiste à vivre de Joie, quoi qu'il advienne. En effet, j'ai pu constater qu'en raison même de la foi et de l'attitude de confiance absolue dans le Seigneur, rien de mal ne peut atteindre l'âme d'un baptisé. Lorsque c'est véritablement le bonheur que l'on désire, on fini par l'obtenir.
Quand je lis : "vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »,je ne puis que témoigner : "Oui, il en est bien ainsi, car le Seigneur s'est manifeste pour me sauver - c'était le troisième dimanche d’août 1985, c'est-à-dire: aujourd'hui selon le temps divin...Alléluià !
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