Livre des Actes des Apôtres 6,8-15.
Psaume 119(118),23-24.26-27.29-30.
Lorsque des grands accusent ton serviteur,
je médite sur tes ordres.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
J'énumère mes voies : tu me réponds ;
apprends-moi tes commandements.
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à tes décisions.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,22-29.
Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent: « Rabbi, quand es-tu arrivé ici? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
De notre temps, comme au temps de la scène de la mise en accusation d'Etienne, les hommes comme les femmes qui tiennent des discours qui engagent à une conversion profonde... rencontrent gêne, rejet et moqueries. De retour de Lourdes, où j'avais accompagné une malade de mon voisinage, je ne m'attendais certes pas aux rires et aux moqueries dont j'ai fait l'objet. C'était il y a plus de vingt ans, mais je me souviens de certaines remarques et très désobligeantes, ainsi que de propos carrément blasphématoires. Je rapporte cet incident car il a son importance mais cette parole m'est sortie de la bouche : "Si vous ne croyez en rien, il n'y aura personne pour vous croire à votre tour !". Je me souviens de cet incident car ce fut la première fois que j'ai parlé sans avoir d'aucune façon pris le temps de réfléchir... Sauf la fin dramatique du premier martyr, j'avais fait l'expérience de la proximité de l'Esprit saint défenseur - et cela s'est reproduit encore. Parmi ceux qui liront ceci, nombreux celles et ceux qui pourraient témoigner de telles réponses instantanées...
Notre prêtre, à propos d'Etienne, premier des martyrs pour la foi, nous a confié que, dans un premier temps, tout jeune prêtre, il avait longuement préparé ses homélies, mais regrettait d'avoir souvent improvisé en cours de parole. Il s'était alarmé quelque peu jusqu'au jour où l'un des fidèles est venu le remercier en disant: "Mot pour mot, vous avez dit exactement les paroles que j'espérais entendre afin de reprendre courage après le décès de mon épouse !"
Croyons le bien: l'Esprit saint est constamment à l'oeuvre dans nos vies, mais bien souvent les hommes s’attribuent les dons de l'Esprit Défenseur - comme tous ceux qui racontent certains "exploits de paroles qui leur ont permis d'échapper à la sanction d'une autorité quelconque. Et de se vanter : "A moi, on ne me la fait pas"!!! ... sauf qu'au moment d'ouvrir la bouche, il ne savait quoi répondre à ce qu'on lui reprochait ! Notre prêtre a conclu: le surnaturel, ne cherchez pas: Il est constamment à l'oeuvre chaque jour de notre vie !
Allelouia !
Psaume 119(118),23-24.26-27.29-30.
Lorsque des grands accusent ton serviteur,
je médite sur tes ordres.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
J'énumère mes voies : tu me réponds ;
apprends-moi tes commandements.
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à tes décisions.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,22-29.
Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent: « Rabbi, quand es-tu arrivé ici? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
De notre temps, comme au temps de la scène de la mise en accusation d'Etienne, les hommes comme les femmes qui tiennent des discours qui engagent à une conversion profonde... rencontrent gêne, rejet et moqueries. De retour de Lourdes, où j'avais accompagné une malade de mon voisinage, je ne m'attendais certes pas aux rires et aux moqueries dont j'ai fait l'objet. C'était il y a plus de vingt ans, mais je me souviens de certaines remarques et très désobligeantes, ainsi que de propos carrément blasphématoires. Je rapporte cet incident car il a son importance mais cette parole m'est sortie de la bouche : "Si vous ne croyez en rien, il n'y aura personne pour vous croire à votre tour !". Je me souviens de cet incident car ce fut la première fois que j'ai parlé sans avoir d'aucune façon pris le temps de réfléchir... Sauf la fin dramatique du premier martyr, j'avais fait l'expérience de la proximité de l'Esprit saint défenseur - et cela s'est reproduit encore. Parmi ceux qui liront ceci, nombreux celles et ceux qui pourraient témoigner de telles réponses instantanées...
Notre prêtre, à propos d'Etienne, premier des martyrs pour la foi, nous a confié que, dans un premier temps, tout jeune prêtre, il avait longuement préparé ses homélies, mais regrettait d'avoir souvent improvisé en cours de parole. Il s'était alarmé quelque peu jusqu'au jour où l'un des fidèles est venu le remercier en disant: "Mot pour mot, vous avez dit exactement les paroles que j'espérais entendre afin de reprendre courage après le décès de mon épouse !"
Croyons le bien: l'Esprit saint est constamment à l'oeuvre dans nos vies, mais bien souvent les hommes s’attribuent les dons de l'Esprit Défenseur - comme tous ceux qui racontent certains "exploits de paroles qui leur ont permis d'échapper à la sanction d'une autorité quelconque. Et de se vanter : "A moi, on ne me la fait pas"!!! ... sauf qu'au moment d'ouvrir la bouche, il ne savait quoi répondre à ce qu'on lui reprochait ! Notre prêtre a conclu: le surnaturel, ne cherchez pas: Il est constamment à l'oeuvre chaque jour de notre vie !
Allelouia !