Accepter la joie...

Bonjour Rémy, c'est un thème très intéressant que tu abordes.
Personnellement je me plains beaucoup je trouve. A vrai dire beaucoup de personnes se concentrent sur ce qui ne va pas dans leur vie, comme si les choses positives étaient normales et "dues".

Lorsque je parle de ce thème je cite toujours l'exemple de la douche: Vous prenez une douche chaude tous les soirs sans même plus vous en apercevoir. Et puis un soir l'eau chaude ne marche plus et là vous êtes obligé soit de ne pas prendre de douche, soit de prendre une douche froide. C'est comme cela que l'on se rend compte qu'il y a beaucoup de choses positives dans notre vie, tous les jours, à chaque instant. Le problème c'est que ces choses sont devenues banales alors que les mauvaises ne le sont pas. D'un côté c'est rassurant que le mal ne soit pas banal mais il faudrait aussi, e pense, remercier Dieu pour chaque "petite" chose qui nous arrive tous les jours: un lit avec une couverture, des vêtements propres, de la nourriture, une douche, des amis, une famille, etc...

C'est ce que j'essaie de faire et c'est ainsi que je construis mon chemin vers la Joie

@Marie13900. Quelle douce musique à mon coeur... C'est tout à fait cela et c'est bien l'humilité qui permet cette progression... 

Evidement nous nous plaignons tous, tout le temps ou presque, en prendre déjà conscience, apprendre à le reconnaitre est un bon début. 

En ce sens, je plaide depuis de nombreuses années pour un service humanitaire obligatoire. Cela permettrait à des jeunes gens de se confronter dans certains pays à ceux qui sont sans eau, sans nourriture, affaiblis, sans avenirs, afin d'étalonner leurs perceptions de ce que la vie leurs offres au sein d'un pays riche comme la France...

Merci.

Merci à vous, Rémy et Marie, pour ces méditations qui font réfléchir.

Très belles réflexions Marie et Rémy sur "Accepter la joie". C'est si vrai que l'on a toujours quelque chose qui ne fait pas notre affaire et là, on se plaint comme si cela nous était dû. Comment alors renverser la vapeur comme on dit par chez-nous, et apprendre à accepter que tout ce qui nous arrive, bien ou mal, vient de la divine Main de Dieu.  Pas toujours facile, j'en conviens, mais si l'on faisait un petit effort dans ce sens-là, peut-être que l'on se plaindrait moins et que le bon Dieu nous aimerait plus ! 
 Pas facile de changer, cela demande une volonté et un effort soutenus. Demandons donc la grâce d'avoir cette volonté et cet effort qui, j'en suis certaine, plairait tellement à Dieu qu'Il ne tarderait pas à nous l'accorder. Fraternellement.

                                                                   

@Emmanuel je vous en prie, ce sont des extraits de mon livre qui est toujours en cours d'écriture et je préfère perdre ici ou là des droits d'auteurs mais obtenir des droits des coeurs !

rémy a écrit:...Pourquoi dois-tu te soulager par des lamentations, de tes souffrances, si tu n'acceptes pas en retour et tout le reste de ton temps, de te réjouir ouvertement de ton bonheur ? 

Peut-être que l'explication réside dans le fait que tu n'aimes que toi-même ? Que tu orientes ta volonté dans l'unique sens de ce que tu perçois de toi-même ? Il devient donc pour toi anormal de souffrir et cela devient comme un dû de ne pas souffrir.... Dans cette vision d'un œil unique, tu ne peux progresser. Ce n'est qu'avec ton deuxième "œil" que ton esprit pourra prendre du relief, afin de mieux se diriger.


Ainsi, mieux équipé, tu pourras t'apercevoir qu'il est bien souvent préférable plutôt que de s'aimer soi-même ou même un(e) autre, d'apprendre à aimer cette autre intelligence qui t'accompagne et te guide dans ton cœur et ton esprit depuis ta naissance. 

Si tu parviens un jour, tu pourras être sauvé de toi-même, ne plus être ton propre fardeau. 

Re, re, re-bonsoir @Rémy,

Il se peut que l'homme soit attirer par son égo et qu'il ne voit que par ce dernier dans bien des cas.
Mais je pense que si l'éducation et si la morale sont présentes à la base, avec une ouverture sur autrui, une certaine diplomatie, un amour de la vie et des autres, alors la flatterie envers soi-même est restreinte et donc l'amour de son prochain plus ouvert et probable.

Bien entendu, il ne faut pas s'écouter et sombrer dans le domaine du pays de "tamalou" etc...

Regarder autour de soi, contempler, admirer, ce que l'œil peut voir et se questionner, se positionner à une échelle si grandiose que tout devient relatif.
Alors oui, nous avons toutes et tous des maux.
Mais faut-il nourrir ces derniers à chaque instant pour obtenir des plaintes et des supplices ?
Faut-il attendre sans cesse un mieux d'autrui pour ensuite franchir cette étape et se rendre compte qu'au final les maux sont toujours là ?

@Madeleine, si vous demandez déjà à avoir cette grâce, n’est-ce pas parce qu’elle vous aurait déjà été accordée ?
Merci de votre retour dans le partage.

Fraternellement...