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Le levé de l'aurore : zénith de la création

Thierry
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Le levé de l'aurore : zénith de la création Empty Le levé de l'aurore : zénith de la création

Message par Thierry Mer 15 Nov - 14:59

Prologue de la Résurrection du Christ d'après le tome 10 
de Maria Valtorta, au chapitre 3.


(Quel poète aurait-il pu décrire ainsi la majesté de l'aube ?)


  Dans le jardin, tout n’est que silence et scintillement de la rosée. Au-dessus, le ciel devient d’un saphir de plus en plus clair, après avoir quitté sa couleur bleu-noir criblée d’étoiles qui, pendant toute la nuit, ont veillé sur le monde. L’aube repousse de l’orient vers l’occident les régions encore obscures, comme le fait l’eau, lors des marées hautes, qui avance toujours plus pour recouvrir la plage, et remplace le gris-noir du sable humide par le bleu des eaux marines. 

L’une ou l’autre étoile ne veut pas encore mourir et luit de plus en plus faiblement sous l’onde de lumière vert clair de l’aube, d’un blanc laiteux nuancé de gris, comme les feuillages des oliviers engourdis qui couronnent un coteau peu distant. Finalement, elle fait naufrage, submergée par l’onde de l’aube comme une terre que recouvre l’eau. Et puis en voilà une de moins... encore une … et une autre, et une autre. Le ciel perd ses troupeaux d’étoiles et ce n’est qu’à l’extrême occident que trois étoiles, puis deux, puis une, restent à regarder ce prodige quotidien qu’est l’aurore qui se lève. 
         


Quand, du côté de l’orient, un filet de rose trace une ligne sur la soie turquoise du ciel, un soupir de vent passe dans les feuillages et sur les herbes et avertit : "Réveillez-vous, le jour est revenu." Mais il ne réveille que les herbes et les feuillages qui frissonnent sous leurs diamants de rosée et ont un bruissement ténu, mêlé à l’arpège des gouttes qui tombent.
          


Les oiseaux ne se réveillent pas encore dans les branches touffues d’un cyprès de grande taille qui semble dominer comme un seigneur dans son royaume, ni dans l’entrelacs confus d’une haie de lauriers qui abrite de la tramontane. 



 C’est dans des poses variées que les gardes, transis de froid, gagnés par l’ennui et ensommeillés, veillent sur le tombeau ; la porte de pierre a été renforcée, sur ses bords, par une épaisse couche de chaux, comme si c’était un contrefort, sur le blanc opaque de laquelle se détachent les larges rosaces de cire rouge portant le sceau du Temple, imprimé avec d’autres, directement dans la chaux fraîche ...

  ... À l'orient, une étendue rose s'agrandit de plus en plus dans le ciel serein, où, par ailleurs, il n'y a pas encore de rayon de soleil. C’est alors que surgit de profondeurs inconnues, un météore resplendissant qui descend, tel une boule de feu à l'éclat insoutenable, suivi d'un sillage rutilant qui peut-être n'est que le souvenir de son rayonnement sur notre rétine. Il descend à grande vitesse vers a terre, en répandant une lumière si intense, si fantasmagorique, à la beauté si effrayante, que la lumière rosée de l'aurore en est éclipsée et disparaît.





Ensuite, débute à proprement dit le récit de la Résurrection de NS Jésus dans les écrits de Maria Valtorta ... mais pour nous aujourd'hui, essayons de nous replonger en cette aurore merveilleuse en nos yeux clos, lorsqu'à la sainte messe, le prêtre casse en petit morceau d'hostie et le joint au Sang dans le calice, tandis que nous chantons "l'Agneau de Dieu". C'est là, d'après ce qu'à révélé padre Pio, qu'à pleinement lieu la Résurrection, ... quand Le Corps du Christ se joint à Son Sang.

Source : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-003.htm


_________________
L'Amour et la Miséricorde n'ont comme seules limites 
... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.

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