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L’oracle de Delphes

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saint-michel


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Message par saint-michel Lun 4 Sep - 11:44

L’oracle de Delphes Oracle10

Quand les anciens philosophes voulaient accréditer quelque maxime importante, ils la mettaient sur le compte d’un oracle, quoique le démon, qui présidait à ces oracles, fût bien éloigné de débiter de pareilles maximes.


On dit donc que Zénon, voulant mener une vie vertueuse, alla consulter l’oracle de Delphes, pour savoir de quel moyen il devait se servir pour vivre constamment dans la pratique de la vertu, et que l’oracle lui répondit : Consulte les morts.


En effet ; pour un Chrétien surtout, il n’y a point de moyen plus efficace et plus aisé de réformer sa vie et de persévérer dans le bien, que la pensée de la mort, et de l’éternité qui la suit. Si nous voulions, sur la conduite que nous devons tenir, consulter nos ancêtres, nos parents et nos amis défunts, ceux que nous avons vu mourir ; et que nous avons même conduits au tombeau, que ne nous diront-ils point ? Que notre vie serait sainte, que notre mort serait douce, si nous voulions écouter et suivre les leçons que nous donneraient les morts.


Plus la pensée de la mort est utile pour bien régler sa vie, et plus l’homme naturellement ennemi de la règle, se plaît à vivre dans l’oubli de la mort. Mais, comme en oubliant la mort, on sait que la mort ne nous oublie pas, les plus sages, tant les peuples que les particuliers, tant les Païens que les Chrétiens, ont toujours été soigneux de se rappeler par diverses industries, une pensée si salutaire.


Anciennement, dans la Chine, la veille du couronnement de l’empereur, tous les sculpteurs de la ville de Pékin lui présentaient chacun un morceau de marbre, afin qu’il choisît celui duquel il voulait qu’on fit son tombeau, parce qu’on devait commencer à y travailler dès le jour même de son couronnement. Le sculpteur qui avait présenté le marbre que l’empereur choisissait, était aussi celui qui était chargé de faire l’ouvrage, et c’était la ville qui le payait d’avance. Cette présentation des marbres se faisait en cérémonie et avec grande pompe, et était pour le peuple, et surtout pour l’empereur, une importante leçon. Prenez-la pour vous-même, et songez qu’autour de vous toute la nature travaille sans cesse à vous creuser un tombeau.


Dans la cérémonie du couronnement des rois Abissins, on leur présentait un vase plein de terre et une tête de mort, pour les avertir de ce qu’ils devaient être un jour, sans que la couronne pût les préserver du sort commun à tous les hommes. Encore aujourd’hui, à l’installation du Pontife romain, un clerc porte un peu d’étoupe au bout d’une canne de roseau, et approchant l’étoupe de la lumière d’un cierge, il la fait brûler sous les yeux du Pontife, en lui disant : Saint Père, ainsi passe la gloire du monde.


Philippe, roi de Macédoine, père d’Alexandre-le-grand, avait donné l’ordre à un de ses pages de lui dire trois fois tous les matins : Sire, souvenez-vous que vous êtes homme. Ce seul mot dit tout.



L’empereur Maximilien Ier avait fait faire sa bière quatre ans avant de mourir. Il l’avait toujours dans sa chambre, et, quand il voyageait, il la faisait toujours porter avec lui. Il trouvait en elle un bon conseil, et ayant suivi ses avis pendant sa vie, il vit sans peine le moment arriver auquel bientôt il devait y être renfermé.


Les chartreux se saluent, en disant : Souvenez-vous de la mort, parce qu’il n’y a rien de plus efficace que ce souvenir, pour nous faire persévérer dans les voies pénibles de la vertu, en nous mettant sous les yeux que notre pénitence finira bientôt, qu’elle sera suivie d’une félicité éternelle, et qu’elle nous délivrera d’un malheur éternel.


Saint Bernard avait coutume de se dire souvent pendant le jour : Si tu devais mourir aujourd’hui, ferais-tu cela ? Et quand il commençait quelque bonne action, ou quelque œuvre d’obligation, il se demandait : Si tu devais mourir après cette action, comment la ferais-tu ? Et ainsi, par le souvenir de la mort, il se maintenait dans une continuelle ferveur.


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