Penny Sartori a travaillé pendant plus de 20 ans en thérapie intensive et a été confrontée à tant de choses irrationnelles qu'elle a tenté d'y apporter une explication.
Les unités de soins palliatifs ou de thérapie intensive des hôpitaux ont un rapport étroit avec la mort, donnant lieu à de nombreuses expériences qui échappent à toute explication rationnelle : certains patients sentent le moment exact où ils mourront, d’autres semblent décider du jour et de l’heure, précipitant ou retardant le trépas, d’autres encore font des rêves prémonitoires ou pressentent la mort imminente d’un proche sans même savoir qu’il est hospitalisé ou a subi un accident.
Seuls les professionnels de la santé qui travaillent au plus près des patients en phase terminale connaissent la portée et la variété de ces étranges expériences. La science n’ayant été capable d’offrir aucune sorte de réponse, celles-ci sont généralement décrites comme des événements paranormaux ou surnaturels. Une étiquette « bien trop vague pour des expériences d’une telle ampleur », affirme l’infirmière britannique Penny Sartori. Elle travaille depuis plus de vingt ans dans une unité de thérapie intensive.
Une carrière suffisamment solide pour avoir vu de tout, pour avoir relevé tant de points communs et pu élaborer des hypothèses autour de ces phénomènes, au point d’en faire l’objet d’une recherche doctorale et d’un ouvrage The Wisdom Of Near-Death Experiences (La sagesse des expériences de mort imminente) publié en 2014 par Watkins Publishing.
Suite de cet article passionnant : Qu'éprouve-t-on en mourant ? Le récit d'une infirmière en soins palliatifs