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QU’EST-CE QUI CHANGE AVEC LA CONFESSION ?

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Message par Betty Ven 5 Fév - 15:59

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QU’EST-CE QUI CHANGE AVEC LA CONFESSION ?

La confession consiste essentiellement à se remettre dans une disposition droite vis-à-vis de Dieu. À travers le sacrement, c’est nous qui changeons et qui renouons le dialogue avec celui qui nous aime de toujours à toujours.


  • 1. 
    Il y a aujourd’hui une désaffection assez générale chez les catholiques, vis-à-vis de ce sacrement de pénitence ou de réconciliation. L’amour de Dieu semble une chose tellement grande et tellement certaine, que l’on ne comprend plus l’utilité de la démarche. Or c’est le sens du péché même qui est en jeu : il faut redécouvrir que le péché n’est rien d’autre que notre isolement face à Dieu et que c’est par la confession que nous mettons fin à cet isolement. La confession est avant tout une manière de se remettre dans une disposition droite de pénitent devant l’amour de Dieu par la contrition, l’aveu, l’absolution et la réparation.
    La confession est avant tout une manière de se remettre dans une disposition droite de pénitent devant l’amour de Dieu.
    Aujourd’hui on insiste beaucoup sur la dimension du pardon qui est tout à fait juste, mais il faudrait aussi insister du côté de l’absolution, c’est-à-dire sur le fait que cela nous délivre et que cela fait tomber nos liens. Ce ne pas seulement la réconciliation affective comme on peut avoir avec quelqu’un que l’on a offensé. Car, à vrai dire, Dieu pardonne toujours, en un certain sens. Mais ce qui change c’est plutôt de notre côté. Qu’est-ce qui change dans le sacrement ? Ce qui change, ce n’est pas du côté de Dieu, parce qu’il nous a toujours aimé et il n’attend pas une démarche de notre part pour changer
    Qu’est-ce qui va changer avec la confession ? C’est souvent la question des gens.
    Aujourd’hui il y a une désaffection assez générale chez les catholiques, vis-à-vis de ce sacrement de pénitence ou de réconciliation. Ce qui est en jeu c’est que l’on a le sentiment que l’amour de Dieu est une chose tellement grande, tellement certaine, tellement évidente que face à cela nous avons l’impression que notre démarche n’est pas si utile que cela. Ce qui change, c’est de notre côté, nous étions ligotés par le péché, Dieu vient couper nos liens. Le péché n’est pas une tache qu’on aurait contractée ou quelque défaut que nous aurions. C’est surtout une incapacité de nous situer face à Dieu. Nous avons à découvrir que nous avons mis Dieu entre parenthèses, que nous nous sommes habitués à notre vie, que nous savons bien très imparfaite, mais dont nous ne voyons pas comment sortir. Graves ou pas, nos fautes nous semblent faire corps avec nous.
    Il faut découvrir que le péché, au fond, ce n’est rien d’autre que notre isolement face à Dieu et par la confession nous mettons fin à cet isolement.
    Le péché est une absence de dialogue et par la confession, on rétablit le dialogue. Le péché est un enfermement sur nous-mêmes et par la confession, nous trouvons le moyen de briser cet enfermement. C’est cela le grand mérite de la confession : c’est pour cela que cela vient dans un dialogue. Cela vient dans une démarche où nous sommes obligés de sortir de nous-mêmes pour aller vers un autre humain qui est le signe et l’occasion pour l’Autre divin d’intervenir dans notre vie.
  • 2. 
    L’aveu a pour finalité de favoriser la contrition, qui est cet intime broiement du cœur que l’on devrait ressentir devant la bonté de Dieu. La contrition est donc le but et la raison de l’aveu, qui doit donc être aussi sérieux que possible.
    L’aveu a pour finalité de favoriser la contrition.
    Pourquoi l’aveu ? L’aveu ne consiste pas à exposer un catalogue de manquements que nous aurions commis mais il a pour but de nous remettre en disposition de ce qu’on appelle la contrition, c’est-à-dire l’état du pécheur qui mesure que son péché l’a coupé de quelque chose de très beau et qui, avec un cœur broyé, désire tout faire pour revenir dans l’amitié de Dieu, de qui on se sent éloigné par le péché.
    Cette contrition c’est l’intime broiement du cœur devant la bonté de Dieu.
    On dit avec raison que si nous avions la contrition parfaite, nous n’aurions pas besoin du sacrement de la pénitence mais il n’est que trop vrai qu’il faudrait être déjà plein de l’amour de Dieu pour avoir cette pleine et entière contrition qui voit le péché comme un blessure insupportable à l’amour. Le sacrement de pénitence est donc indispensable pour rendre la contrition la plus parfaite possible. Le meilleur fruit de ce sacrement, c’est justement de faire venir en nous cette contrition et de nous redonner le sens de nos fautes qui nous ont coupées de Dieu.
    La contrition est le but et la raison de l’aveu, qui doit donc être aussi sérieux que possible.
    L‘aveu doit chercher à être complet tout en sachant que nous ne correspondrons jamais complément avec tout ce qu’on pourrait dire ou tout ce qu’on devrait dire etc. mais déjà nous avons certainement progressé quand nous avons essayé de dire en vérité et aussi complètement que nous le pouvons ce que nous avons sur la conscience, ce qui nous a opposé à Dieu. Donc si nous avons fait cela, nous avons fait ce qui nous était demandé même s’il n’y a aucune commune mesure entre notre aveu et la réalité complète de notre vie, que nous ne sommes pas en mesure d’évaluer. Dieu ne nous demandait pas autre chose que cela et si on le fait, cela va nous remettre dans cet état d’ouverture vis-à-vis de lui, qu’il va compléter et achever par l’absolution.
  • 3. 
    Le seul qui était complètement pénitent devant son Père, c’est le Christ. L’absolution nous unit au Christ, et nous remet dans des dispositions filiales par rapport au Père. Ce qui est le plus difficile dans le sacrement de pénitence, c’est finalement d’accepter cette altérité qui nous remet en dialogue avec Dieu, puisque le péché est, au plus profond, le refus de cette altérité, de ce dialogue et de cette attitude filiale.
    Le seul qui était complètement pénitent devant son Père, c’est le Christ.
    On le voit au baptême, quand il se présente au nom des pécheurs. Le paradoxe, c’est qu’il faut déjà être plein d’amour pour pouvoir être vraiment pénitent. C’est ce cercle vicieux qu’il faut aussi briser : nous risquons de rester à l’extérieur car puisque nous ne sommes pas pleins d’amour, nous ne sommes pas non plus pénitents mais dans l’absolution nous sommes identifiés et unis au Christ dans son attitude de totale remise de lui-même à son Père, dans son attitude d’offrande pour les pécheurs, de sa conscience de la gravité du mal.
    L’absolution nous unit au Christ, et nous remet dans des dispositions filiales par rapport au Père.
    C’est bien le Christ qui est le vrai pénitent auquel nous nous identifions et à qui nous nous sommes unis au moment de l’absolution. A ce moment-là, l’accord est total puisque c’est le Fils qui est dans la parfaite disposition vis-à-vis de son Père, et nous, unis à lui, nous en bénéficions : nous entrons nous aussi à l’intérieur des dispositions du Christ qui s’offre à son Père.
    L’absolution n’est donc pas seulement une sorte de sentence d’armistice, ou de blanchiment extérieur mais c’est finalement ce qui nous remet dans des dispositions complètement filiales vis-à-vis du Père.
    Ce qui est le plus difficile dans le sacrement de pénitence, c’est finalement d’accepter cette altérité qui nous remet en dialogue puisque le péché est au plus profond le refus de cette altérité.
    Le plus difficile dans le sacrement de pénitence, ce n’est pas la pénitence que l’on va nous fixer, mais c’est bien cette démarche d’assumer une altérité, de se trouver devant un autre, qui, même si on pense qu’il est bienveillant et qu’il n’est pas en position de juge, va avoir son jugement propre, et donc un jugement qui n’est pas le nôtre. C’est cela qui est le plus riche, puisque notre péché a été, au fond, de ne pas accepter cette remise à un autre, cette relation risquée où nous nous exposons à l’Amour. La grâce de la guérison va venir par le fait que nous nous soumettons librement à quelqu’un d’autre. Il n’est pas méchant, il vous veut du bien, mais c’est malgré tout un être humain dont nous ne pouvons pas prévoir les réactions et que nous acceptons. Si le péché est le fait de vouloir s’enfermer en soi-même, de faire sa petite volonté à soi, le fait de s’ouvrir à un autre, même si ce n’est pas si terrible, c’est quand même une épreuve et cette épreuve est l’occasion même de la guérison.
  • 4. 
    La réparation est une grâce qui nous est donnée pour participer quelque peu quand même à notre relèvement. Les indulgences manifestent que nous ne sommes pas seuls à œuvrer à cet effort de réconciliation et que nous devons, dans la communion des saints, travailler tous ensemble à la réparation du tissu communautaire.
    La réparation est une grâce qui nous est donnée pour participer quelque peu à notre relèvement.
    Le dernier point qui est en jeu, c’est ce que l’on appelle "la réparation" : ce que le prêtre nous donne comme pénitence après la confession, et qui n’a pas pour but de manière afflictive de nous donner encore un petit quelque chose à donner, à payer. C’est, au contraire, puisque nous sommes revenus dans ces dispositions filiales vis-à-vis de Dieu, nous découvrons avec joie que nous pouvons apporter notre petite pierre à l’œuvre de notre complète réconciliation. Par la grâce, en quelque sorte, il nous est donné de ne pas être totalement impuissant et d’avoir aussi un petit quelque chose à donner qui manifeste notre bonne volonté, notre désir de participer au relèvement et peut-être d’effacer certaines des conséquences de nos fautes, notamment vis-à-vis de nos frères.
    Les indulgences manifestent que nous ne sommes pas seuls à œuvrer à cet effort de réconciliation.
    Voici les quatre parties que l’on donne en général au sacrement de pénitence : la contrition, l’aveu, l’absolution et la réparation. Dieu ne veut pas considérer que nous sommes incapables de tout bien et remettre notre dette sans contrepartie de notre part. Au contraire, à l’intérieur de cette réparation, le fait de pouvoir apporter quelque chose de nous est pris au sérieux par Dieu et c’est très important. Cette toute petite participation peut être grandie par le fait que nous prenons par exemple un geste que l’Église met en avant, comme une démarche de pèlerinage ou un effort dans un domaine de prière ou un autre, par lesquels nous manifestons bien que nous voulons faire quelque chose pour essayer de participer à notre relèvement mais nous le faisons dans la docilité dans l’Église avec tout l’enrichissement qu’apporte le fait que nous sommes pas seuls grâce à la communion des saints. Nous nous associons à la démarche d’autres et à celles de tous les saints : c’est bien le sens de l’indulgence.
    Nous pouvons dans la communion des saints travailler à la réparation du tissu communautaire.
    Notre péché a créé un désordre et il a des conséquences sociales, des conséquences qui touchent les autres. Bénéficiant de cette totale remise en ordre vis-à-vis de Dieu, nous découvrons que nous avons quelque chose à faire pour remettre le monde en ordre et que nous ne sommes pas seulement bénéficiaires passifs. Nous pouvons apporter notre pierre à l’œuvre de reconstruction et nous le faisons avec toute l’Église qui nous propose à ce moment-là un geste, une démarche.



QU’EST-CE QUI CHANGE AVEC LA CONFESSION ? 72
 
La réponse duPère Michel Gitton

http://questions.aleteia.org/articles/93/quest-ce-qui-change-avec-la-confession/canonical/


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Message par Pilgrim Mar 12 Jan - 5:15

Bonjour.

J'écoutais un DVD réalisé par le père Maurice Thériault en 2006. Le père appartenait à la communauté des pères Montfortains. Il est mort vers la fin de 2019. J'avais emprunté son document en début d'année 2020 et maintenant c'est quasiment comme si j'en avais hérité avec la crise du virus. Le centre étant fermé depuis, je ne peux le rapporter. 

Dans le document le père explique ce qui se passe avec le péché et ensuite le sacrement du pardon. Il m'a appris des choses que je ne savais pas. Il faut que je partage. 

 La première des choses c'est que le péché provoque des blessures tant physiques, psychiques que spirituelles. Et alors c'est blessures peuvent toucher tout à la fois le coeur, la mémoire, l'esprit, l'affectivité, la sensibilité, le corps. 

Il faisait remarquer que le pardon proprement dit peut être demandé à Dieu n'importe quand et n'importe ou. Il n'était pas besoin du prêtre pour cela. Pas si l'on parle du pardon en tant que tel. Dieu n'attendrait jamais pour pardonner à qui le lui demande. Mais ce que le sacrement du pardon apporterait mais alors lui et lui seul, ce sont trois grâces que l'on pourrait dire de guérison, de libération et de force. Ce sont des grâces qu'il faudrait demander à Dieu explicitement, consciemment, volontairement "Seigneur, je veux ces grâces. J'en ai besoin. SVP." Tout cela peut être fait dans un temps de préparation avant la confession. Ces grâces ne sont pas données de façon automatique. Surprise ! Il peut arriver parfois que Dieu les donne sans qu'on le lui demande. Mais ce n'est rien de machinal. 

Il racontait qu'il avait vu lui-même le pape Jean-Paul II à Rome instruire là-dessus de nouveaux prêtres qui venaient juste d'avoir été ordonnés. 

Et ce que Jean-Paul II disait :

Le sacrement du pardon serait nécessaire à la communion profonde avec Dieu . Il ajoutait qu'il serait illusoire de vouloir tendre à la sainteté sans s'approcher fréquemment et avec ferveur du sacrement qu'il appelait de conversion et de sanctification. C'est Jean-Paul II toujours qui disait que le fruit de ce sacrement ne serait pas seulement la rémission des péchés nécessaire pour qui a péché; et, là-dessus, cette grâce du pardon serait automatique ou agissant ex opere operato c'est à dire du seul fait de la sainteté de Dieu, mais encore que le sacrement peut encore opérer une authentique résurrection spirituelle, réalisant la guérison dans tout l'être des blessures faites par le péché. Le sacrement restituerait la dignité de disciple avec la libération des conséquences des mauvais choix. Ce n'est pas tout. Le sacrement pourrait réactiver aussi les dons du Saint Esprit apportés au baptême tels l'affection filiale, l'adoration-louange, force, connaissance, conseil, intelligence, sagesse. Le pape Jean-Paul II continuait en disant que ce sacrement réalisait une illumination parce que par nature il comportait une purification; le Saint Esprit venant alors brûler tout ce qui empêche de rétablir l'alliance.

Le père Thériault ajoutait, lui, que l'on pouvait aller en confession tout spécialement pour recevoir ces grâces. Il n'était pas nécessaire d'attendre d'avoir dû commettre un péché grave. Il y faut quand même avoir les bonnes dispositions pour ça. Faut être sérieux. Il y prend le repentir, et à défaut l'on peut aussi demander la grâce d'être dans ces bonnes dispositions. 

Il faut jamais perdre de vue qu'on parle d'une relation vivante avec Dieu. 

Le confessionnal n'est pas le bureau de la douane avec un préposé obligé de vous fournir rien que cette chose dont vous auriez pu vous attendre au départ et guère plus. Ce n'est pas un commerce non plus. "Je fourni ma liste, je suis pardonné en échange". Et rideau ! Que pour être pardonné moralement, tout cela. Non ! On a vu que le pardon de Dieu tout simple pouvait s'obtenir en dehors du sacrement, sans la présence d'un prêtre. 

Sauf que ...

Sauf que dans le sacrement, dans le cadre d'une rencontre aimante face à Dieu, dans la foi, l'on pouvait obtenir beaucoup plus et de façon imprévisible aussi, tout dépendamment de soi et dépendamment de Dieu. Et c'est tout l'intérêt de ce sacrement ! 

Dans le DVD du père Thériault en 2006, il s'y trouvait également le témoignage très détaillé d'une fidèle bien connue des gens du sanctuaire Marie-Reine-des-Coeurs. Pas une exaltée, pas une mystique flyée, mais une femme bien ordinaire bien normale. Elle racontait son cas.

 Une quinzaine d'années plus tôt, elle s'était trouvée littéralement aux portes de la mort. Elle luttait depuis plus de trois ans avec une forme particulièrement grave de cancer. Elle était maintenant au bout de rouleau, extrêmement affaiblie, plus capable de se tenir debout plus de cinq ou dix minutes au maximum. Elle était entrée pratiquement en phase terminale. Il y avait eu alors une activité au Sanctuaire. Toute une fin de semaine de ressourcement avec des enseignements et tout. Accompagnée, elle avait tenue absolument à s'y rendre en chaise roulante. Puis elle raconte alors qu'à un moment donné il s'y trouvait un prêtre invité sur place qu'elle n'avait jamais vu. Elle ne savait pourquoi mais elle ne voulait pas être proche de lui durant toute la première journée du week end. Mais, malgré tout, comme le lendemain, c'est ce prêtre qu'elle cherchait à fuir (mentalement) qui sera venu la voir pour lui parler. Et c'est lui qui l'aura convaincu de se confesser la journée même. Elle raconte comment pendant la confession, elle aura perçue un moment donné qu'il se passait quelque chose avec elle. Il y avait une force de guérison qui opérait. Elle aura compris tout de suite qu'elle était guérie ! Plus de cancer ! Elle était folle de joie comme on peut imaginer. 

Sur place, peu après, elle aura même monté sur la scène pour livrer son témoignage à chaud. D'autres voulaient la soutenir avec leur bras sur la scène, lui offrir une canne, une chaise. Même pas ! Rien. Elle avait retrouvée ses énergies, sa force. Debout, seule au micro, elle avait pu expliquer ce qui lui arrivait pendant une quarantaine de minutes. Tout le monde avait pu la voir arriver en fauteuil, à moitié morte, pas capable de se tenir sur ses jambes plus de cinq minutes. 

 Ses médecins à l'hôpital ont continué de la suivre par la suite. Elle ne leur a pas dit ce qu'elle aura vécue. Ils ont été forcé de constater une rémission pas mal étonnante. Avec son médecin de famille, elle retournait le voir une fois par mois au début, puis ensuite au six mois, un an. Toujours pas de rechute, pas de récidive du cancer. Son médecin l'aura suivi jusqu'à sa retraite. Elle est encore en parfaite santé dix ans après sa guérison. Il n'est qu'après la retraite de son médecin, elle lui aura écrit une longue lettre pour lui expliquer ce qui s'était produit vraiment quant à sa guérison. Et alors ce ce dernier lui aura écrit à son tour : il lui disait être tellement heureux d'apprendre ce qu'elle lui racontait. Ici, il faudrait que je réécoute le témoignage pour savoir ce qu'il a répondu exactement. J'y reviendrai.

Je raconte tout cela pour dire - chose que je n'avais jamais pensé ni su (pour la guérison physique en tout cas) - à quel point ce sacrement du pardon était puissant. Qu'il nous guérissait aussi bien en profondeur de toutes les blessures causées par le péché. Faut le savoir ! Blessures psychiques, affectives, mémorielles ... et même physiques ! Et que ÇA ce ne sont pas des grâces que l'on pourrait obtenir à demander pardon à Jésus seul dans sa chambre ou seul avec sa Bible sous le bras. 

Le sacrement servirait donc à confirmer, consolider jusqu'à des pardons de Dieu donnés à nous en d'autres occasions. 

Et je repense à tous ceux qui m'auront déjà dit que ce sacrement était inutile.
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Message par Pilgrim Mar 12 Jan - 19:53

Sur le DVD toujours ... il y avait même un air de musique  archi connu et que moi j'aurai toujours trouvé insignifiant. Sauf que ... sauf que le père Thériault avait composé de nouvelles paroles et voici que ça change tout !

 Ce vieux classique insipide devient inspirant. C'est introuvable sur Internet que cette version du père Thériault. 

Les paroles :

 Ô mon bon pasteur
vois la détresse
de ton ami
dans les filets 
des faux bonheurs

Écoute ma voix
d'enfant prodigue
Je veux de nouveau
 retourner chez moi
un peu chaque jour

Ref :

Un jour à la fois, Ô Jésus.
C'est tout ce que je demande
le courage de vivre, d'aimer,
d'être aimé, un jour à la fois

Hier n'est plus, Ô Jésus, 
et demain ne m'appartient pas
Jésus aide moi, aujourd'hui, guide moi.
un jour à la fois

Guéris doucement
mes plaies profondes
libère-moi des conséquences 
des mauvais choix

Que vienne l'Esprit !
par sa puissance
en mon faible coeur
qu'il redonne force 
un peu chaque jour

P.S. : Les strophes décrivent ce que le sacrement du pardon réalise réellement avec les grâces de guérison, de libération et de force.
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Message par Stéphane Mar 12 Jan - 20:17

Bonsoir et merci @Betty pour cette réflexion.

Ma question sur le sujet : comment faire aujourd'hui confiance à ces hommes ou ces femmes qui sont à l'écoutent de nos tourments ? comment être sûr que le prêtre est un bon samaritain ?

Oui, il faut se confier, cela est bon et nécessaire afin de ne pas polluer son esprit en restant dans un cercle fermé.

J'ai longtemps été naïf, etc.... et je le suis encore trop ce jour. J'ai appris la méfiance face à mes semblables parce que je ne connais que trop bien ce que nous pouvons faire.
Une phrase, une parole, de trop et tout dérape ! ou en moins, et l'exagération est là !

Où trouver des personnes de valeurs, éprises de morale, de service, de quiétude, de sérieux ?

J'ai brisé le lien, du moins pas entretenu, entre mon être et celui qui sert notre Seigneur. Il est difficile alors, mais pas insurmontable certes, de retrouver quelqu'un de confiance. Car je ne pense pas que la confession soit une histoire aussi simple que bons nombres semblent vouloir le penser.

En attendant de renouer peut être ce lien, je me confie intérieurement et régulièrement à ce que je peux envisager comme une voix qui me questionne sur ce qui est bien ou moins bien. Une remise en question régulière etc....

J'ai aussi la chance d'avoir quelques ami(es) sur quelques liens qui sont à l'écoute et où nous conversons de tout et rien. Ce qui me questionne aussi sur comment je pense, ou comment sont mes défauts.
Mais dans la vie quotidienne, je ne trouve pas le moyen et la bonne personne pour partager tout cela.

P.S.: j'ai aussi écrit un mail un jour récent, à un prêtre pour obtenir de l'aide, un parcours etc.… sans réponse à ce jour. Il faudrait, diriez-vous, se rendre directement sur place. Mais nos prêtres actuels ne sont plus aussi disponibles qu'avant ! Sonnez et vous n'aurez personne. Appelez et vous trouverez un répondeur. Ecrivez et vous attendrez. Rendez-vous à un diocèse et l'on vous guidera vers le prêtre de la paroisse => retour au point de départ, la sonnette !

Voilà en gros, le parcours d'un citoyen lambda qui voulait quelques fois se donner la peine d'avoir une audience, mettre un premier pied à l'étrier.

Ah si, j'oubliais, lors de ces quelques tentatives, infructueuses, j'ai eu en retour la visite de personnes de confession des témoins de Jéhova. Nous avons conversé un peu mais tout en leurs faisant comprendre que là n'était pas mon chemin. 
A plusieurs reprises ils se sont présentés au pas de la porte. Même les accueillir dans l'entrée par temps de froid pour discuter 5 minutes et les écouter avec courtoisie, afin de ne pas être impoli.
Je me souviens même que la jeune fille était ravissante..... après coup, peut être un leurre pour attirer la brebis égarée ! et de beaux textes etc... tirés d'un livre, qui donnent à réflexion mais nullement à adhésion !

Bref, j'espère ne pas avoir été trop long et que j'aurai enfin un jour une audience auprès d'un prêtre digne de confiance pour dialoguer et pour me confesser.

Bonne soirée.


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Message par Betty Mar 12 Jan - 21:04

@Stéphane peut être essayer de repéré un prêtre qui vous fait du bien A l'âme lors de sermon ou de Messe.et aller à sa rencontre à la sortie de l'église le dimanche pour lui demander un rendez-vous en vue d'une confession...
Où faire une retraite ou un pèlerinage.. ce ne sont que des suggestions
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Message par Pilgrim Mar 12 Jan - 21:59

Je reprend :

 Elle disait, donc, qu'après lui avoir écrit une longue lettre d'au moins une dizaine de pages, elle se trouvait à lui raconter tout, dans le détail, mais tout ce qui lui était réellement arrivée. Et alors son médecin lui avait téléphoné en retour. Il lui dit : "Vous m'avez fait pleurer, savez-vous. C'est la première fois de ma vie que je reçois un tel témoignage". Et, elle, de lui dire :

 "Je sais que vous êtes croyant. Vous êtes chrétien. Je sais, je vous ai déjà vu à la messe. Je pense que vous êtes capable de recevoir mon témoignage"

. Il pleurait au téléphone. Et elle en aura profité pour le remercier de tout ce qu'il avait fait pour elle.

 Son témoignage, elle le livrait devant un groupe et devant la caméra, au sanctuaire, en 2003. Sa guérison était intervenue le 11 avril 1976 vers 1h 15 de l'après-midi. Son nom : Mme Thérèse Houle. Le lieu de la guérison : la maison Marie-Reine-des-Coeurs à Drummonville (Québec). Elle était malade depuis 14 ans. Le tout avait commencé par des colites ulcéreuses à l'époque qui lui causaient de perpétuelles saignements. C'était le cancer à la fin. Elle était en phase terminale au printemps de 1976.

 Sa description de l'événement :

Le samedi en soirée, l'animateur spirituel pour la session de fin de semaine l'avait fait venir en avant de tout le groupe. Et il lui avait demandé : "Peux-tu nous dire ce que tu as ?" Elle : "C'est pas facile. Ça fait 14 ans que ça dure. Mon mari le sait, mes enfants, ma mère le sait. Puis c'est assez. Mais pour vous autres, je vais vous le dire. Je fais un cancer. Je suis en phase terminale, c'est mon dernier printemps. Là. ça a donné un petit coup. Il y a quelques femme dans la salle qui pleuraient. Je pense que ça a été un peu fort de leur dire cela plate de même. Mais, moi, je me suis trouvé libéré. Ça m'a fait du bien de l'avoir dit. Enfin, je l'avait dit." Alors, l'animateur a dit: "Si vous voulez nous allons faire un Notre Père, ensuite les gens pourront allez se coucher."  En se tenant la main on a tous dit le Notre Père. Après, chacun est parti de son côté pour aller dans sa chambre. 

Là. moi, j'ai décidé d'aller faire un tour dans la chapelle. Et, là, pour ne pas déranger personne et pour que personne me voit, je suis aller m'asseoir par terre, derrière l'autel, en face du tabernacle. Personne me voyait, j'étais bien, je regardais le tabernacle. Puis je disais : "Seigneur, je ne peux plus rien faire. je t'écoute. C'est tout. Je ne fais plus rien, j'ai plus rien à faire." Puis j'ai passé la nuit là. Je me suis réveillé, il faisait clair. Il devait être cinq heure. Je suis retourné me coucher dans ma chambre, pour le petit de nuit qui restait. 

Sur l'heure du midi, je suis monté à la cafétéria. Je me suis assis sur le bout d'une table. Parce que, là, je ne voulais pas parler, je savais que les autres le savaient, je ne voulais pas parler. 

Parmi les quatre prêtres qui vivaient la fin de semaine, il y en avait qui m'embêtait. Ça clic pas avec des personnes des fois, alors avec lui ça ne cliquait pas. Ben, imaginez-vous donc, il est venu s'asseoir juste en face de moi. Je me suis dit :"Qu'est-ce qu'il veut bien me dire !" Je ne l'ai pas laissé parlé, non j'ai parlé la première. Je lui demande : "Pis comment ça va ?" Je me suis dit qu'il va me répondre "ça va bien". Il va peut-être enchaîné après ça. Il me répond : "Ça va. Mais j'aurais quelque chose à te demander". - "Ah ?" J'ai pensé : "Bien, 'cout donc, Un petit plus, un petit moins." - "Viens-tu avec moi, on va aller dans le parloir en avant."  O.K. c'est correct. Je me lève, je m'en vais avec lui dans le parloir en avant. 

Il me fait asseoir, il s'asseoit. Il me dit : "Sais-tu, il y a une femme ici. Elle a vraiment des grosses difficultés. Elle vit la fin de semaine. Et elle a des difficultés incroyables. Elle ne veut pas se faire aider. Accepterais-tu, toi, de te confesser. Puis de demander que les grâces que tu vas recevoir lui soient données à elle ?" J'ai répondu : "On peux-tu faire ça ?"  Il dit : "Mais oui, pourquoi pas !" Là, je dis : "C'est le fun ! Je suis bien prête à faire ça". Je trouvais l'idée bien l'fun. Elle ne le sait même pas, puis elle peut recevoir. C'est pas dur, je peux faire ça. Donc, j'ai demandé que les grâces du sacrement du pardon soient données à cette petite madame là. 

Ça fait que, après ça, il me demande : "Si toi tu étais guérie, l'accepterais-tu ?"  - "Ahhh ! bonne question ... sais-tu, ça fait 14 ans que je vois souffrir mon mari, mes enfants, à cause de moi. Je pense que je suis prête à partir. J'ai lâchée. Je suis prête ! Il faut bien mourir de quelque chose, et moi je sais de quoi je vais mourir." Je disais ça : "tous mes papiers sot arrangés, etc." Il ne m'a pas écouté vraiment, il me dit : "Oui, mais si t'étais guérie, l'accepterais-tu ?" Puis, là, ça faite juste un tour dans mon esprit, dans mon coeur. "Bien oui, je l'accepterais !" 

Puis là, il s'est levé, il est venu se mettre debout dans mon dos, Il a posé ses deux mains sur ma tête. Pendant la confession, un moment donné j'ai mis les deux  mains sur mon ventre. C'est devenu chaud. Une chaleur incroyable. Je sais pas, je suis pas capable de vous dire. Je sentais quelque chose, je sentais quelqu'un. 

En sortant, comme en retournant vers le petit parloir, un autre prêtre qui vivait la fin de semaine avec nous autres était là. Il dit : "C'est fait !"  Le prêtre qui était avec moi s'est tourné  : "Sais-tu ce que c'est ?" Non. "Tu sais, pendant que tu recevais le sacrement du pardon, la personne dont je t'ai parlé est allé rencontrer ce prêtre-là, et elle est libérée."

 Le miracle du sacrement du pardon.
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Message par aquafina Sam 16 Jan - 1:44

Merci de votre question et de votre exposé sur la confession.

Je suis chrétienne depuis l'âge de dix huit ans et j'ai 63 ans je pense que nous les catholiques nous sommes bien chanceux-ses d'avoir le sacrements de confession ca nous aide a nous amélioré.

Pour ma part j'ai lutter contre un péché que je garde personnel pas besoin de  me confesser en public. Aujourd'hui j'arrive a surpassé ce péché et j'en bénis le Seigneur ce fut un combat terrible!

Chaque fois que j'allais a la confesse je me resituais en amitié avec le Seigneur, et enfin aujourd'hui je sens la grâce m'atteindre.

Je veux dire a tous ceux et celles qui ont la foi de ne pas lâcher. C'est pas facile d'être des croyants-tes!
Il faut se battre et ne passe découragé de s'améliorer.

Merci, amicalement, Aquafina
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Message par Pilgrim Sam 16 Jan - 15:11

aquafina a écrit:Pour ma part j'ai lutter contre un péché que je garde personnel pas besoin de  me confesser en public.

Non, ce n'est pas obligatoire. Une chance ! 


  Laughing  



Il faut se battre et ne pas se décourager de s'améliorer.


Oui. Puis c'est facile à dire, et je le sais. Le délicat c'est également de faire quelque progrès (supposons), ne pas s'enfler ensuite, ne pas devenir dur envers ceux qui pataugent. La vanité rôde jamais très loin. 


Le problème c'est que nous nous trouvons en règle générale comme au croisement d'un carrefour de tirs croisés dangereux. D'abord, on se tape soi-même sur la tête (programme souvent hérité de l'enfance), puis du moment que l'on aurait une petite prétention de vouloir s'intéresser aux choses de la foi, on devra subir le bombardement des vertueux (accusations, perfectionnisme, comparaison dévalorisante, etc.) tant et aussi bien que la mitraille des incroyants (mépris, ricanement, tentation, etc.) Faut déjà compter avec trois forces contraires en partant.
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Message par Pilgrim Sam 16 Jan - 15:11

Sur la question :

Qu'est-ce qui change avec la confession ?

L'abbé Buguet répondait en 1873, dans un sermon qui n'était peut-être pas entièrement dénué d'humour :


"Je dis que la confession est une nécessité pour l'humanité, si elle ne veut pas tomber à l'état barbare. En d'autre termes, la confession est le seul frein vraiment fort qui puisse empêcher les désordres dans l'humanité."


et il ajoutait :


"Que le tribunal de la pénitence soit fréquenté et les tribunaux civils le seront moins; que les hommes se confessent et les cours d'assises n'auront plus de raison d'être." 


Humour ? Parce que selon le père Philippe de Beauvillé, l'abbé répliquait ainsi à des législateurs anticléricaux de son temps, pour leur faire miroiter un peu l'utilité du rôle social de l'Église. Pour mémoire, l'abbé Buguet fut le fondateur du sanctuaire de Montligeon en France.
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Message par aquafina Sam 16 Jan - 16:16

Pilgrim a écrit:
aquafina a écrit:Pour ma part j'ai lutter contre un péché que je garde personnel pas besoin de  me confesser en public.

Non, ce n'est pas obligatoire. Une chance ! 


  Laughing  



Il faut se battre et ne pas se décourager de s'améliorer.


Oui. Puis c'est facile à dire, et je le sais. Le délicat c'est également de faire quelque progrès (supposons), ne pas s'enfler ensuite, ne pas devenir dur envers ceux qui pataugent. La vanité rôde jamais très loin. 


Le problème c'est que nous nous trouvons en règle générale comme au croisement d'un carrefour de tirs croisés dangereux. D'abord, on se tape soi-même sur la tête (programme souvent hérité de l'enfance), puis du moment que l'on aurait une petite prétention de vouloir s'intéresser aux choses de la foi, on devra subir le bombardement des vertueux (accusations, perfectionnisme, comparaison dévalorisante, etc.) tant et aussi bien que la mitraille des incroyants (mépris, ricanement, tentation, etc.) Faut déjà compter avec trois forces contraires en partant.
Vous dîtes qu'il ne faut pas devenir dur envers ceux qui pataugent!  

Non au contraire je leur dis de ne pas se décourager d'aller a la confession régulièrement afin de s'amélioré, et de rester en amitié avec Jésus et qu'i lne faut jamais désespérer de soi-même, c'est un combat de tous les jours mais quand on a la foi, tout est possible même si ca prend du temps, il faut rester dans l'espérance face a soi et aux autres.

Amicalement, Aquafina
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Message par aquafina Sam 16 Jan - 17:08

Jésus a dit dans la bible je ne sais plus dans quel verset; là ou le péché abonde la grâce surabonde!

C'est encourageant pour ceux qui luttent contre un péché.

Aussi Jésus a explusé septs  démons de Marie-Madeleine.

Je dis cela car  nous somme tous et toutes pécheurs-res. Et on a tous et toutes a lutter contre les péchés.
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Message par aquafina Sam 16 Jan - 19:09

J'ai deux questions voici:

1. Qu'arrive -t-il a nos frêres et soeurs protestants qui eux-elles se confesse a Dieu directement?

2.  Peut-on en ce temps de pandémie se confesser directement a Dieu car c'est compliqué de se confesser en ces temps de confinement?
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Message par Pilgrim Lun 18 Jan - 18:21

Salut aquafina,

Vous posez deux questions. Je commencerais par vouloir répondre à la deuxième qui me semblerait plus simple.

2. Deuxième question

 Je vous dirais donc qu'il n'y a jamais de difficulté quand il s'agit de se confesser directement à Dieu, en aucun temps, pandémie ou pas. D'ailleurs, c'est ce que nous pourrions faire plus souvent, que ce soit dans un temps de prière personnelle ou lors d'un petit examen de conscience le soir avant de se coucher.

 Ainsi, avouer directement à Jésus un péché que l'on aurait pu commettre, l'affliction que nous en éprouverions, le désir d'être pardonné et de réparer : c'est tout bon. Il n'y a pas d'erreur là-dedans. Et Dieu lui-même est tout disposé à vouloir déjà pardonné ce péché que nous lui présenterions. Le péché en question est pardonné. Cela restera toujours vrai en principe.

1. Première question 

Maintenant, votre première question porte plutôt sur ceux qui ne sont pas catholiques. "Qu'est-ce qui arrive si c'est un protestant plutôt qu'un catholique ?" Il arrive au protestant tout simplement la même chose qu'à un catholique : Dieu lui pardonne le péché en question. C'est toujours vrai du moment que la personne est intègre, honnête, affligé, peiné, désireuse de changer.

  

Le sacrement

Ce que le sacrement procure -  et que nous ne pourrions pas nous donner à nous-mêmes, ni même obtenir directement de Dieu parce que l'on serait soi-même (supposons ici) dans une volonté de nier l'Église, rejeter les ministres ordonnés, mépriser les sacrements, occuper que nous serions à diffamer les saints -, ce sont ces grâces de guérison, de libération et de force pour témoigner en vérité de l'amour de Dieu. 

Ce que le sacrement fait : c'est bien de nous rétablir comme vrai disciple dans la véritable alliance avec Dieu et avec son Église. L'opération se réalise séance tenante, ce qui signifie l'assurance d'être dans l'état de grâce, de bénéficier de la grâce sanctifiante = la capacité réelle de pouvoir se sanctifier davantage. Le fait de pouvoir progresser dans la sainteté est lié au fait de pouvoir se nourrir adéquatement de l'Eucharistie. 

Exemple :

Un protestant qui insulte sa belle-mère, qui se confesse ensuite directement à Dieu de ce péché commis, est pardonné de ce péché-là.

Le même protestant (supposons-le) crache sur l'Église en même temps, insulte les catholiques, décrète que la confession sacramentelle est une ruse diabolique pour rendre les gens esclaves du mal, captifs des curés blasphémateurs, etc : il est pardonné du péché susdit en rapport avec la belle-mère, mais il n'est pas rétabli pour être,  dans la vérité,  dans cette alliance avec Dieu et son Église. Son lien avec l'Église qui est brisé n'est pas soigné. Les blessures intimes que le péché aura pu produire chez lui ne sont pas exposées à l'action de l'Esprit Saint, etc. 

Tant que ce protestant de mon exemple demeure dans la méfiance complète vis-à-vis l'Église du Seigneur, qu'il repousse l'Église Sainte, qu'il n'accepte pas de devoir se nourrir de l'Eucharistie, qu'il refuse obstinément d'écouter les évêques, les saints, Père de l'Église et autres : il ne peut pas faire le moindre progrès dans l'ordre de la sainteté, il ne peut acquérir le moindre mérite en vue de la fameuse récompense qui pourrait être grande dans les cieux. 

Quand on se confesse à un prêtre dans le sacrement de sanctification (pour parler comme Jean-Paul II), ce sont tous les péchés qui sont remis, comme ceux qui sont oubliés par soi-même. Cela l'est à tel point qu'on a bien du mal à la croire nous-même.

 C'est comme lorsque Jésus dit au paralytique de l'évangile : "Tes péchés sont pardonnés". Ce sont vraiment tous les péchés de l'homme en question qui auront été remis. C'est dans la formule d'absolution qui est employée dans le sacrement de l'Église.

 On ne verra jamais non plus ni un chrétien de ces "nouvelles églises'' (autre exemple) dire à son frère qu'il lui remettrait tous ses péchés ou lui annoncer que Dieu les lui aurait tous remis ! Jamais ! Un catholique non plus ne le pourrait pas. 

 Non, il faut pour cela le sacrement et l'assurance que c'est bien Dieu Lui-même qui agit à travers celui-ci.


Mon Dieu, j'ai péché contre toi
et contre mes frères.
mais près de toi se trouve le pardon
Accueille mon repentir
et donne-moi la force de vivre 
selon ton amour.
Amen 

(Acte de contrition, jolie formule découverte dans un grand sanctuaire catholique)
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Message par Pilgrim Lun 18 Jan - 18:21

Différence entre le tribunal humain et le tribunal divin


 Tribunal humain

Le coupable est puni
Le coupable se défend
Les aveux sont une charge
La procédure est publique
Les sentences prononcées déshonorent
On veut le châtiment du coupable
Les sentences engendrent des peines,
des dissensions, des plaintes, 
des rebellions et des haines. 

Tribunal divin

Le coupable est absous
Le coupable s'accuse
Les aveux sont sa justification
La procédure est secrète
La sentence réhabilite
Le Christ veut la correction du coupable
et sa sanctification
La sentence procure la joie, la docilité,
l'amour, la paix et le désir de mieux faire.
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Message par aquafina Lun 18 Jan - 19:42

Pilgrim a écrit:Salut aquafina,

Vous posez deux questions. Je commencerais par vouloir répondre à la deuxième qui me semblerait plus simple.

2. Deuxième question

 Je vous dirais donc qu'il n'y a jamais de difficulté quand il s'agit de se confesser directement à Dieu, en aucun temps, pandémie ou pas. D'ailleurs, c'est ce que nous pourrions faire plus souvent, que ce soit dans un temps de prière personnelle ou lors d'un petit examen de conscience le soir avant de se coucher.

 Ainsi, avouer directement à Jésus un péché que l'on aurait pu commettre, l'affliction que nous en éprouverions, le désir d'être pardonné et de réparer : c'est tout bon. Il n'y a pas d'erreur là-dedans. Et Dieu lui-même est tout disposé à vouloir déjà pardonné ce péché que nous lui présenterions. Le péché en question est pardonné. Cela restera toujours vrai en principe.

1. Première question 

Maintenant, votre première question porte plutôt sur ceux qui ne sont pas catholiques. "Qu'est-ce qui arrive si c'est un protestant plutôt qu'un catholique ?" Il arrive au protestant tout simplement la même chose qu'à un catholique : Dieu lui pardonne le péché en question. C'est toujours vrai du moment que la personne est intègre, honnête, affligé, peiné, désireuse de changer.

  

Le sacrement

Ce que le sacrement procure -  et que nous ne pourrions pas nous donner à nous-mêmes, ni même obtenir directement de Dieu parce que l'on serait soi-même (supposons ici) dans une volonté de nier l'Église, rejeter les ministres ordonnés, mépriser les sacrements, occuper que nous serions à diffamer les saints -, ce sont ces grâces de guérison, de libération et de force pour témoigner en vérité de l'amour de Dieu. 

Ce que le sacrement fait : c'est bien de nous rétablir comme vrai disciple dans la véritable alliance avec Dieu et avec son Église. L'opération se réalise séance tenante, ce qui signifie l'assurance d'être dans l'état de grâce, de bénéficier de la grâce sanctifiante = la capacité réelle de pouvoir se sanctifier davantage. Le fait de pouvoir progresser dans la sainteté est lié au fait de pouvoir se nourrir adéquatement de l'Eucharistie. 

Exemple :

Un protestant qui insulte sa belle-mère, qui se confesse ensuite directement à Dieu de ce péché commis, est pardonné de ce péché-là.

Le même protestant (supposons-le) crache sur l'Église en même temps, insulte les catholiques, décrète que la confession sacramentelle est une ruse diabolique pour rendre les gens esclaves du mal, captifs des curés blasphémateurs, etc : il est pardonné du péché susdit en rapport avec la belle-mère, mais il n'est pas rétabli pour être,  dans la vérité,  dans cette alliance avec Dieu et son Église. Son lien avec l'Église qui est brisé n'est pas soigné. Les blessures intimes que le péché aura pu produire chez lui ne sont pas exposées à l'action de l'Esprit Saint, etc. 

Tant que ce protestant de mon exemple demeure dans la méfiance complète vis-à-vis l'Église du Seigneur, qu'il repousse l'Église Sainte, qu'il n'accepte pas de devoir se nourrir de l'Eucharistie, qu'il refuse obstinément d'écouter les évêques, les saints, Père de l'Église et autres : il ne peut pas faire le moindre progrès dans l'ordre de la sainteté, il ne peut acquérir le moindre mérite en vue de la fameuse récompense qui pourrait être grande dans les cieux. 

Quand on se confesse à un prêtre dans le sacrement de sanctification (pour parler comme Jean-Paul II), ce sont tous les péchés qui sont remis, comme ceux qui sont oubliés par soi-même. Cela l'est à tel point qu'on a bien du mal à la croire nous-même.

 C'est comme lorsque Jésus dit au paralytique de l'évangile : "Tes péchés sont pardonnés". Ce sont vraiment tous les péchés de l'homme en question qui auront été remis. C'est dans la formule d'absolution qui est employée dans le sacrement de l'Église.

 On ne verra jamais non plus ni un chrétien de ces "nouvelles églises'' (autre exemple) dire à son frère qu'il lui remettrait tous ses péchés ou lui annoncer que Dieu les lui aurait tous remis ! Jamais ! Un catholique non plus ne le pourrait pas. 

 Non, il faut pour cela le sacrement et l'assurance que c'est bien Dieu Lui-même qui agit à travers celui-ci.


Mon Dieu, j'ai péché contre toi
et contre mes frères.
mais près de toi se trouve le pardon
Accueille mon repentir
et donne-moi la force de vivre 
selon ton amour.
Amen 

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Merci c'est clair! Merci de vos réponses et pour la prière!
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Message par aquafina Lun 18 Jan - 19:43

aquafina a écrit:
Pilgrim a écrit:Salut aquafina,

Vous posez deux questions. Je commencerais par vouloir répondre à la deuxième qui me semblerait plus simple.

2. Deuxième question

 Je vous dirais donc qu'il n'y a jamais de difficulté quand il s'agit de se confesser directement à Dieu, en aucun temps, pandémie ou pas. D'ailleurs, c'est ce que nous pourrions faire plus souvent, que ce soit dans un temps de prière personnelle ou lors d'un petit examen de conscience le soir avant de se coucher.

 Ainsi, avouer directement à Jésus un péché que l'on aurait pu commettre, l'affliction que nous en éprouverions, le désir d'être pardonné et de réparer : c'est tout bon. Il n'y a pas d'erreur là-dedans. Et Dieu lui-même est tout disposé à vouloir déjà pardonné ce péché que nous lui présenterions. Le péché en question est pardonné. Cela restera toujours vrai en principe.

1. Première question 

Maintenant, votre première question porte plutôt sur ceux qui ne sont pas catholiques. "Qu'est-ce qui arrive si c'est un protestant plutôt qu'un catholique ?" Il arrive au protestant tout simplement la même chose qu'à un catholique : Dieu lui pardonne le péché en question. C'est toujours vrai du moment que la personne est intègre, honnête, affligé, peiné, désireuse de changer.

  

Le sacrement

Ce que le sacrement procure -  et que nous ne pourrions pas nous donner à nous-mêmes, ni même obtenir directement de Dieu parce que l'on serait soi-même (supposons ici) dans une volonté de nier l'Église, rejeter les ministres ordonnés, mépriser les sacrements, occuper que nous serions à diffamer les saints -, ce sont ces grâces de guérison, de libération et de force pour témoigner en vérité de l'amour de Dieu. 

Ce que le sacrement fait : c'est bien de nous rétablir comme vrai disciple dans la véritable alliance avec Dieu et avec son Église. L'opération se réalise séance tenante, ce qui signifie l'assurance d'être dans l'état de grâce, de bénéficier de la grâce sanctifiante = la capacité réelle de pouvoir se sanctifier davantage. Le fait de pouvoir progresser dans la sainteté est lié au fait de pouvoir se nourrir adéquatement de l'Eucharistie. 

Exemple :

Un protestant qui insulte sa belle-mère, qui se confesse ensuite directement à Dieu de ce péché commis, est pardonné de ce péché-là.

Le même protestant (supposons-le) crache sur l'Église en même temps, insulte les catholiques, décrète que la confession sacramentelle est une ruse diabolique pour rendre les gens esclaves du mal, captifs des curés blasphémateurs, etc : il est pardonné du péché susdit en rapport avec la belle-mère, mais il n'est pas rétabli pour être,  dans la vérité,  dans cette alliance avec Dieu et son Église. Son lien avec l'Église qui est brisé n'est pas soigné. Les blessures intimes que le péché aura pu produire chez lui ne sont pas exposées à l'action de l'Esprit Saint, etc. 

Tant que ce protestant de mon exemple demeure dans la méfiance complète vis-à-vis l'Église du Seigneur, qu'il repousse l'Église Sainte, qu'il n'accepte pas de devoir se nourrir de l'Eucharistie, qu'il refuse obstinément d'écouter les évêques, les saints, Père de l'Église et autres : il ne peut pas faire le moindre progrès dans l'ordre de la sainteté, il ne peut acquérir le moindre mérite en vue de la fameuse récompense qui pourrait être grande dans les cieux. 

Quand on se confesse à un prêtre dans le sacrement de sanctification (pour parler comme Jean-Paul II), ce sont tous les péchés qui sont remis, comme ceux qui sont oubliés par soi-même. Cela l'est à tel point qu'on a bien du mal à la croire nous-même.

 C'est comme lorsque Jésus dit au paralytique de l'évangile : "Tes péchés sont pardonnés". Ce sont vraiment tous les péchés de l'homme en question qui auront été remis. C'est dans la formule d'absolution qui est employée dans le sacrement de l'Église.

 On ne verra jamais non plus ni un chrétien de ces "nouvelles églises'' (autre exemple) dire à son frère qu'il lui remettrait tous ses péchés ou lui annoncer que Dieu les lui aurait tous remis ! Jamais ! Un catholique non plus ne le pourrait pas. 

 Non, il faut pour cela le sacrement et l'assurance que c'est bien Dieu Lui-même qui agit à travers celui-ci.


Mon Dieu, j'ai péché contre toi
et contre mes frères.
mais près de toi se trouve le pardon
Accueille mon repentir
et donne-moi la force de vivre 
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Merci  Pilgrim,c'est clair! Merci de vos réponses et pour la prière je vais la copier et la dire ! Aquafina
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