La pudeur

Désormais le christianisme est vu comme quelque chose d'ennuyeux, et qui l'empêche la plénitude et la félicité.

On croit que ça soit dans la transgression. On voit voire comme un bien se vider l'esprit par les relatives choses. Se sentir vides comme la satisfaction...

Désormais on se moque tellement de la pudeur, qu'on ne s'aperçoit plus de qu'est-ce qu'elle soit. De comment implique pleinement toute partie de notre être faire tout dans la crainte de Dieu, dans la crainte de ne pas être bien.

Personnellement je trouves que ce que tu dis est trop vraie malheureusement.
Comment faire pour retourner un peu les choses?
Moi, je suis une Grand-Mère je ne cache pas mon intérêt pour ce qui concerne l'Église et la messe et les sacrements. J'instruis légèrement mes peitis-enfants.
Je ne veux pas non  plus les tannés alors je fais attention.

Je crois que tu as une bonne façon de faire, Carmila ^^

Personnellement, j'ai parfois l'impression d'être à contre-courant, en allant régulièrement à la Messe, en aimant le Christ, et en ne le cachant pas quand il vient parfois d'aborder la foi ou ce genre de choses dans certaines conversations. Je suis loin d'en parler tout le temps, mais le Christ est un pilier essentiel de ma vie, et ce n'est donc pas quelqu'un que je dissimule aux autres non plus à certaines occasions. 

Du coup, peut-être à cause du milieu estudiantin dans lequel je vis, parfois, j'ai l'impression de faire tout l'inverse de ce que les gens font. Et pas que je le regrette, mais je l'ai déjà remarqué à plusieurs reprises. Le tout est de chasser ce malaise qui peut alors nous habiter en nous demandant si on fait bien les choses comme il faut, et s'il ne faudrait pas changer certaines choses.

Je crois qu'on doit toujours avoir un équilibre et toujours être capable de se remettre en question. Le Christ ne veut pas qu'on s'enferme par exemple devant le Saint Sacrement sans plus profiter de la vie : il nous l'a donnée, à nous d'y goûter avec parcimonie et un bon discernement. Mais d'un autre côté, il ne faut pas que nous craignons nos valeurs : nous avons tout à fait le droit de témoigner de celles-ci, si l'occasion se présente, avec douceur, patience et modération, aussi. Sans brusquerie, mais avec la paix et la joie sur le visage, et puis, revenir tout aussi calmement à nos occupations, en restant uni à Jésus.

Mais il faut trouver un bon équilibre. Là est parfois la difficulté et nous la rencontrons tous à un moment ou un autre. Le monde aussi n'est pas toujours le vrai modèle à suivre. Mais c'est à nous d'essayer de changer les choses, et avec l'aide d'en haut, le souffle de l'Esprit pourra souffler dans nos coeurs et changer les choses je pense...

Merci Gilles ^^ Mais j'essaye juste de faire de mon mieux et de suivre le Seigneur ; je ne fais pas grand chose en soi. Il fait même plus de choses Lui que je n'en fais moi ^^

Mais merci. Moi j'aime beaucoup tes citations, comme ça : elles sont certes courtes, mais elles sont instructives et font du bien à l'âme (comme les deux du saint Curé d'Ars que j'avais bien appréciée aussi sur un autre fil). Et ici, celle de Pierre est vraiment appropriée, j'aime beaucoup ^^

Que Dieu te bénisse aussi, toi et tous les autres membres du forum ^^

En fait j'avais essayé d'exprimer en français (même d'une façon "littéraire", mais je ne suis pas capable, si je l'ai jamais été en italien) que dans les valeurs chrétiennes on a bien la plénitude.

Au cours de sa 'vie', un chrétien idéal 'fait tout' ce que un autre être humain a la faculté de faire, à part ce qui illusoirement est bien et fait mal. Et même à propos de ce qu'ils pensent de 'goûter' dans la transgression, on ne s'aperçoit plus de comment 'implique pleinement toute partie de notre être' 'faire tout' dans la pudeur, 'dans la crainte de Dieu, dans la crainte de ne pas être bien'. Ils pourraient le constater seulement en ayant la pudeur chrétienne dans eux-mêmes, qu'ils n'ont pas et dont ils se moquent. Mais les chrétiens aussi devraient garder ça dans eux-mêmes pour pouvoir le témoigner.