Marie Anne Lindmayer : « Mes relations avec les âmes du Purgatoire.
http://marieannelindmayr.blogspot.fr/
Marie Anne Lindmayer : « Mes relations avec les âmes du Purgatoire.
Par une permission spéciale de Dieu, Marie-Anne Lindmayr (1657 - 1726)fut en relation avec les âmes du Purgatoire.
Elle reçut maintes précisions sur la cause, la nature et la durée de leurs souffrances, sur ce qu'a d'horrible le péché, sur l'intensité et la durée de son expiation... et enfin sur la manière dont les âmes brûlantes du Purgatoire languissent loin de ce Dieu, infiniement saint, objet de tous leurs désirs.
Marie-Anne a enduré des souffrances indicibles pour les délivrer..
Pourquoi Marie-Anne a dû écrire sur le sujet.
Dieu m'a fait éprouver un grand attrait à écrire au sujet des âmes du Purgatoire. J'ai pu me rendre compte que cela était utile à ces pauvres âmes, et pousserait ceux qui vivent encore à pratiquer la vertu, à tendre à la perfection. C'est ce qui m'a fait passer à l'action. Je me suis décidée à écrire, moyennant que Dieu me donna la vie et m'accorda assez de force après ma maladie. Cependant, durant quatre semaines environ, j'en ai été empêchée par le Malin : il se dissimulait sous1es apparences du bien, sans que je le remarque. Je ne voulais plus réaliser mon projet.
Quand j'y pensais, j'éprouvais une répugnance intérieure et la chose me paraissait inutile. Pendant ce temps, Dieu m'a visitée de diverses manières par l'aridité spirituelle et la nuit de l'esprit et je me suis rendu compte que Dieu voulait me punir comme il l'a fait souvent déjà, quand je ne voulais pas lui obéir tout de suite. Le jour de la Saint Antoine (17 janvier), j'ai enfin remporté la victoire sur moi-même et j'ai repris, pour l'honneur du Nom de Jésus, la décision de glorifier Dieu autant que je le pourrais, en faisant connaître son infinie Bonté et sa Miséricorde.
Je veux donc écrire du mieux qu'il me sera possible et aussi véridiquement que j'en serai capable, moyennant que Dieu et le Saint-Esprit m'en donnent la grâce, et pour autant que je puisse, quand je ne vivrai plus, aider ainsi les hommes à se préserver des terribles peines du Purgatoire en menant une vie meilleure, et secourir de la sorte les défunts
. Par obéissance à mon confesseur, le R. P. Candide de Saint Elisée, religieux carme (mort le 23 novembre 1720), à qui j'ai confié mon âme, j'écris de mon mieux et en toute vérité devant le Dieu Tout-Puissant, en présence de qui je me trouve, ce qui s'est passé entre les âmes du Purgatoire et moi.
Dès ma jeunesse, j'ai éprouvé de l'attrait pour les âmes du Purgatoire.
Dès l'enfance déjà, je leur manifestais mon amour en récitant pour elles le rosaire le samedi. Quand j'eus progressé en connaissances et en compréhension, j'ai offert mes actions comme satisfaction pour les âmes des défunts; je pensais à elles dans tous mes exercices de piété et durant de longues années, j'ai fait pour elles diverses pénitences.
Entre autres indications et renseignements que j'ai reçus du Christ, il y a celui-ci: je dois chaque semaine me proposer de pratiquer telle vertu devant Dieu et les hommes, m'y appliquer intérieurement et extérieurement, selon les occasions qui s'offrent à moi, et en appliquer tout le mérite aux âmes du Purgatoire: celui de l'humilité par exemple, à celles qui souffrent à cause de leur orgueil et sont retenues en Purgatoire parce qu'elles n'ont pas assez pratiqué l'humilité, s'estimant beaucoup elles-mêmes et méprisant les autres. Je devais également faire des actes intérieurs d'humilité et de mépris de moi-même et envoyer ces bonnes oeuvres au Purgatoire par les mains de la Mère de Dieu ou de mon ange gardien.
Je devais aussi appeler à mon aide les âmes du Purgatoire pour qu'elles me fassent avertir par leurs anges gardiens, au cas où je manquerais à ces vertus, ceci afin de les aider, d'offrir satisfaction pour elles à la Justice divine, et leur obtenir la délivrance de ce feu terrible. C'est précisément par l'humilité qu'on peut tant aider les âmes : bien plus que par d'autres exercices pénibles de pénitence.
Telle est la manière dont le Christ m'a entraînée à la vertu. Il m'a enseigné à pratiquer tantôt l'une, tantôt l'autre et cela toujours pour les âmes qui ayant manqué de les pratiquer sur la terre, ont de ce fait à souffrir en Purgatoire.
Ainsi quelques années déjà avant que Dieu daigne me faire la grâce de communiquer avec les âmes du Purgatoire, je leur ai témoigné mon affection. J'ai appris beaucoup par cette pratique des vertus, et parce que les âmes m'avertissaient avec soin, je ne tombais pas facilement dans une faute. Mais en tout cela, je ne pensais à rien d'autre et je m'imaginais moins encore délivrer ainsi les âmes du Purgatoire.
« ...Depuis quelques années, je reçois de la part d'âmes du Purgatoire de nombreux avertissements et cela de diverses manières, c'est-à-dire dans la mesure où je progresse dans la pratique des vertus.
J'ai toujours prié Dieu de me préserver de telles manifestations, dans la crainte que le Malin ne s'y mêle et ne me trompe. Dès que je soupçonnais quelque chose de ce genre,
j'ai toujours invoqué avec ardeur l'aide de Dieu pour qu'il daigne ne jamais me conduire par aucune voie difficile à comprendre pour mon directeur spirituel et qui pût devenir dangereuse pour moi.
Mes relations plus étroites avec les âmes du Purgatoire ont débuté peu après la mort de mon père. Une demoiselle Marie Pecher me donna à entendre qu'elle avait grande confiance en moi et désirait me parler.
Mais comme elle était malade, elle ne pouvait venir chez moi. Je n'avais, jusqu'alors, entretenu aucune relation amicale avec elle, mais j'appris qu'elle voulait, auparavant, me rencontrer,
et qu’elle avait été empêchée par sa mère, dans la crainte que je n’entraîne sa fille à la bigoterie ou à l'état religieux. Après la mort de sa mère, Marie Pecher continua à se conduire d'une manière exemplaire et digne d'éloges, en brave jeune fille. Elle était alors fiancée à un jeune homme du nom de Hufnagel.
Je dus m'excuser, expliquant que je ne pouvais sortir de la maison avant que les offices religieux pour mon père eussent été célébrés, mais je lui promis de venir cette semaine-là. Or, ce fut le jour de la fête de Sainte Catherine, vierge (25 novembre).
Enfin, le jour de la fête de l'Immaculée Conception (8 décembre 1690), voici ce qui m'arriva: j'avais coutume, à toutes les fêtes de la T. S. Vierge, quand je n'étais pas malade, d'assister à la messe de 4 heures ou de 4 h. 30 dans notre chapelle de la T. S. Vierge. Toute seule sur le chemin, munie d'une petite lanterne, je me rendais en hâte à la messe. Au milieu de la rue appelée « Allée des Carmes »,
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Marie Anne Lindmayer : « Mes relations avec les âmes du Purgatoire.
Par une permission spéciale de Dieu, Marie-Anne Lindmayr (1657 - 1726)fut en relation avec les âmes du Purgatoire.
Elle reçut maintes précisions sur la cause, la nature et la durée de leurs souffrances, sur ce qu'a d'horrible le péché, sur l'intensité et la durée de son expiation... et enfin sur la manière dont les âmes brûlantes du Purgatoire languissent loin de ce Dieu, infiniement saint, objet de tous leurs désirs.
Marie-Anne a enduré des souffrances indicibles pour les délivrer..
Pourquoi Marie-Anne a dû écrire sur le sujet.
Dieu m'a fait éprouver un grand attrait à écrire au sujet des âmes du Purgatoire. J'ai pu me rendre compte que cela était utile à ces pauvres âmes, et pousserait ceux qui vivent encore à pratiquer la vertu, à tendre à la perfection. C'est ce qui m'a fait passer à l'action. Je me suis décidée à écrire, moyennant que Dieu me donna la vie et m'accorda assez de force après ma maladie. Cependant, durant quatre semaines environ, j'en ai été empêchée par le Malin : il se dissimulait sous1es apparences du bien, sans que je le remarque. Je ne voulais plus réaliser mon projet.
Quand j'y pensais, j'éprouvais une répugnance intérieure et la chose me paraissait inutile. Pendant ce temps, Dieu m'a visitée de diverses manières par l'aridité spirituelle et la nuit de l'esprit et je me suis rendu compte que Dieu voulait me punir comme il l'a fait souvent déjà, quand je ne voulais pas lui obéir tout de suite. Le jour de la Saint Antoine (17 janvier), j'ai enfin remporté la victoire sur moi-même et j'ai repris, pour l'honneur du Nom de Jésus, la décision de glorifier Dieu autant que je le pourrais, en faisant connaître son infinie Bonté et sa Miséricorde.
Je veux donc écrire du mieux qu'il me sera possible et aussi véridiquement que j'en serai capable, moyennant que Dieu et le Saint-Esprit m'en donnent la grâce, et pour autant que je puisse, quand je ne vivrai plus, aider ainsi les hommes à se préserver des terribles peines du Purgatoire en menant une vie meilleure, et secourir de la sorte les défunts
. Par obéissance à mon confesseur, le R. P. Candide de Saint Elisée, religieux carme (mort le 23 novembre 1720), à qui j'ai confié mon âme, j'écris de mon mieux et en toute vérité devant le Dieu Tout-Puissant, en présence de qui je me trouve, ce qui s'est passé entre les âmes du Purgatoire et moi.
Dès ma jeunesse, j'ai éprouvé de l'attrait pour les âmes du Purgatoire.
Dès l'enfance déjà, je leur manifestais mon amour en récitant pour elles le rosaire le samedi. Quand j'eus progressé en connaissances et en compréhension, j'ai offert mes actions comme satisfaction pour les âmes des défunts; je pensais à elles dans tous mes exercices de piété et durant de longues années, j'ai fait pour elles diverses pénitences.
Entre autres indications et renseignements que j'ai reçus du Christ, il y a celui-ci: je dois chaque semaine me proposer de pratiquer telle vertu devant Dieu et les hommes, m'y appliquer intérieurement et extérieurement, selon les occasions qui s'offrent à moi, et en appliquer tout le mérite aux âmes du Purgatoire: celui de l'humilité par exemple, à celles qui souffrent à cause de leur orgueil et sont retenues en Purgatoire parce qu'elles n'ont pas assez pratiqué l'humilité, s'estimant beaucoup elles-mêmes et méprisant les autres. Je devais également faire des actes intérieurs d'humilité et de mépris de moi-même et envoyer ces bonnes oeuvres au Purgatoire par les mains de la Mère de Dieu ou de mon ange gardien.
Je devais aussi appeler à mon aide les âmes du Purgatoire pour qu'elles me fassent avertir par leurs anges gardiens, au cas où je manquerais à ces vertus, ceci afin de les aider, d'offrir satisfaction pour elles à la Justice divine, et leur obtenir la délivrance de ce feu terrible. C'est précisément par l'humilité qu'on peut tant aider les âmes : bien plus que par d'autres exercices pénibles de pénitence.
Telle est la manière dont le Christ m'a entraînée à la vertu. Il m'a enseigné à pratiquer tantôt l'une, tantôt l'autre et cela toujours pour les âmes qui ayant manqué de les pratiquer sur la terre, ont de ce fait à souffrir en Purgatoire.
Ainsi quelques années déjà avant que Dieu daigne me faire la grâce de communiquer avec les âmes du Purgatoire, je leur ai témoigné mon affection. J'ai appris beaucoup par cette pratique des vertus, et parce que les âmes m'avertissaient avec soin, je ne tombais pas facilement dans une faute. Mais en tout cela, je ne pensais à rien d'autre et je m'imaginais moins encore délivrer ainsi les âmes du Purgatoire.
« ...Depuis quelques années, je reçois de la part d'âmes du Purgatoire de nombreux avertissements et cela de diverses manières, c'est-à-dire dans la mesure où je progresse dans la pratique des vertus.
J'ai toujours prié Dieu de me préserver de telles manifestations, dans la crainte que le Malin ne s'y mêle et ne me trompe. Dès que je soupçonnais quelque chose de ce genre,
j'ai toujours invoqué avec ardeur l'aide de Dieu pour qu'il daigne ne jamais me conduire par aucune voie difficile à comprendre pour mon directeur spirituel et qui pût devenir dangereuse pour moi.
Mes relations plus étroites avec les âmes du Purgatoire ont débuté peu après la mort de mon père. Une demoiselle Marie Pecher me donna à entendre qu'elle avait grande confiance en moi et désirait me parler.
Mais comme elle était malade, elle ne pouvait venir chez moi. Je n'avais, jusqu'alors, entretenu aucune relation amicale avec elle, mais j'appris qu'elle voulait, auparavant, me rencontrer,
et qu’elle avait été empêchée par sa mère, dans la crainte que je n’entraîne sa fille à la bigoterie ou à l'état religieux. Après la mort de sa mère, Marie Pecher continua à se conduire d'une manière exemplaire et digne d'éloges, en brave jeune fille. Elle était alors fiancée à un jeune homme du nom de Hufnagel.
Je dus m'excuser, expliquant que je ne pouvais sortir de la maison avant que les offices religieux pour mon père eussent été célébrés, mais je lui promis de venir cette semaine-là. Or, ce fut le jour de la fête de Sainte Catherine, vierge (25 novembre).
Enfin, le jour de la fête de l'Immaculée Conception (8 décembre 1690), voici ce qui m'arriva: j'avais coutume, à toutes les fêtes de la T. S. Vierge, quand je n'étais pas malade, d'assister à la messe de 4 heures ou de 4 h. 30 dans notre chapelle de la T. S. Vierge. Toute seule sur le chemin, munie d'une petite lanterne, je me rendais en hâte à la messe. Au milieu de la rue appelée « Allée des Carmes »,