Divines Paroles de Saint Padre Pio–FÊTE LE 23 SEPTEMBRE : Ne sème pas dans le jardin des autres, mais cultive le tien. Ne désire rien d’autre que d’être ce que tu es. Mais désire bien être ce que tu esTexte de Padre Pio
Quand vous vous sentez attaquée par les tentations, le moyen de contraindre Dieu à venir à votre aide se trouve dans l’humilité de l’esprit, la contrition du cœur et la prière confiante. Face à une telle attitude, il est impossible que Dieu ne vous fasse pas bonne figure, qu’il ne cède pas, ne se rende pas et ne vienne pas à votre secours.
La puissance de Dieu, en vérité, triomphe de tout ; cependant l’humble prière douloureuse triomphe de Dieu lui-même, elle arrête son bras, éteint sa colère, le désarme, le vainc et rend Dieu, pour ainsi dire, dépendant et amical. Portons notre regard sur notre divin Maître Jésus en prière, et découvrons la véritable échelle qui unit la terre au ciel. Nous y verrons que l’humilité, la contrition et la prière franchissent cette distance qu’il y a entre Dieu et l’homme.
L’humilité, la contrition et la prière font en sorte que Dieu descend en l’homme et que l’homme s’élève en Dieu, dans une connaissance réciproque, un amour réciproque, une possession réciproque. Ce grand secret que Jésus nous a enseigné par ses paroles et ses actes, je vous invite, par le très doux Jésus, à le pratiquer sans cesse. Par lui, vous parviendrez à ce que Dieu vous soit propice, vous changerez sa justice en attention amoureuse, et vous obtiendrez de lui tout ce que vous demanderez : le pardon des péchés, la grâce de vaincre tous vos ennemis, la sainteté et le salut éternel.
(Lettre à Anita Rodote, 27 août 1915)
Textes de Padre PioNe sème pas dans le jardin des autres, mais cultive le tien. Ne désire rien d’autre que d’être ce que tu es. Mais désire bien être ce que tu es. Concentre tes pensées à te perfectionner en cela et à porter les croix, petites ou grandes, que tu rencontreras. Et crois-moi, ma petite fille, tel est le grand conseil pour mener sa vie spirituellement, même s’il est le plus méconnu. Chacun aime selon son propre désir. Peu aiment selon leur devoir et le désir de notre Seigneur.
(Lettre à Maria Gargani, 27 juillet 1917)Dans son Évangile, Jésus nous dit : «
Je suis la Vérité ». Cette Vérité est un chemin sûr pour arriver au port de notre salut, une vérité substantielle qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Elle ne peut pas se tromper parce qu’elle est amour et bonté. Elle ne peut pas nous tromper parce que c’est Dieu qui, avec sa sagesse et son omniscience, voit tout et sait tout. Suivons-le donc et tâchons de le suivre dans la vérité, cette vérité qui nous conduira non seulement au port de notre salut, mais à la possession de Dieu lui-même.
(Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)Textes de Padre Pio-La nuit, quand je ferme les yeux, je vois que le voile s’abaisse et que le paradis s’ouvre devant moi ; heureux de cette vision, je m’endors avec un sourire de douce béatitude sur les lèvres et une expression de grande sérénité sur le visage, attendant que le petit compagnon de mon enfance vienne m’éveiller pour que nous entonnions ensemble les laudes au Bien-aimé de nos cœurs.
(Lettre au Père Agostino, 14 octobre 1912)Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien. A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle sonsolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un coeur maternel !
(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)Textes de Padre PioMa bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde.
(Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire.
(Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)Textes de Padre PioQue le Très-Haut soit toujours béni, lui qui ne m’abandonne jamais entièrement aux mains des puissances des ténèbres ! Alors même que la bataille me semble toucher à sa fin en faveur de mes adversaires, voici que le Seigneur accourt avec sollicitude pour les mettre en déroute et les réduire à l’impuissance. Plus que jamais, vive la miséricorde divine ! Comme Jésus est bon envers ses créatures ! Combien de victoires son serviteur ne peut-il pas énumérer, toutes dues à son aide puissante ! Jésus a voulu faire de moi un modèle de grâce et me donner en exemple à tous les pécheurs, afin qu’ils ne perdent pas l’espoir d’être sauvés.
(Lettre au Père Agostino, 8 décembre 1914)L’espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des passions et le flot des contrariétés : c’est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, nous sommes bien conscients, devant lui, de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l’a fait avant nous.
(Propos recueillis par Giorgio Festa)Textes de Padre PioJe crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ?
(Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)Ne refusez d’aucune manière et pour aucune raison de faire la charité à qui que ce soit ; mieux, si l’occasion se présente, prenez-en l’initiative. C’est là ce que demande le Seigneur et c’est ce que vous devez vous efforcer de faire.
(Propos recueillis par Giorgio Festa)Textes de Padre Pio
Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère. Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir ; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances.
(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée ; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur.
(Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)
Textes de Padre Pio
Parmi toutes les vertus, et plus que toutes, la charité est celle qui, en soi, constitue la perfection chrétienne. Ainsi donc, ma soeur, accordons une attention sans mesure à cette vertu, si nous voulons trouver miséricorde auprès du Père céleste. Aimons la charité et mettons-la en pratique : elle est la vertu qui fait de nous des fils d’un même Père qui est aux cieux. Aimons la charité, car elle est le commandement de notre divin Maître : c’est par elle que nous nous distinguons des gentils. Aimons la charité et fuyons jusqu’à l’ombre où nous pourrions en quelque manière l’offenser. Oui, enfin, aimons la charité et ayons toujours présent à l’esprit le grand enseignement de l’Apôtre : » Nous sommes tous membres de Jésus Christ » (Eph 5,30) et Jésus seul est » la tête de nous tous, ses membres » (Eph 4, 15). Montrons-nous notre amour réciproque et souvenons-nous que tous nous sommes appelés à former un seul corps et que si nous conservons la charité, la belle paix de Jésus triomphera et exultera toujours en nos coeurs.
(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Que le Seigneur veuille accorder le triomphe à la vérité, la paix à son Église, la tranquillité aux peuples de la terre, la santé et la prospérité à votre Sainteté, afin que, lorsque ces bourrasques passagères se seront dissipées, le Règne de Dieu triomphe dans tous les cœurs, par votre œuvre apostolique de Pasteur de toute la chrétienté.
(Lettre à Paul VI ; dernière lettre de Padre Pio, le 12 septembre 1968)
Textes de Padre Pio
Comme il est doux, mon Père, ce mot de : CROIX! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter.
Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour.
Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Évangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés. Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but.
(Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)