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par Méditation devant le Saint-Sacrement
Ma fille bien-aimée, mon fils bien-aimé,
Merci d’être revenu ici, devant ce Tabernacle, me visiter et me dire ton amour.
Comme je te l’ai dit la dernière fois que tu es venue là, je veux te poser quelques questions et te proposer quelques thèmes de méditation, cette fois-ci sur l’institution de ce Divin Sacrement…
Ouvre ton cœur et imagine que tu es présent lors de ma dernière Cène avec mes disciples, pendant laquelle j’ai institué le Sacrement de l’amour…
Imagine combien grande a été ma douleur en l’instituant, sachant que l’un d’eux me trahirait…
Imagine, imagine seulement, en ta qualité d’être humain, combien mon Cœur a souffert en sachant combien de sacrilèges et d’offenses me seraient faites dans ce très Saint Sacrement, en toutes périodes, y compris par ceux qui se disent mes amis…
Imagine un instant seulement combien allaient me recevoir indignement et profaner ce que j’ai institué pour vous avec tant d’amour et de tendresse, afin de pouvoir rester avec vous…
Imagine ma douleur de voir tant de Tabernacles profanés et les hosties — où je me trouve aussi présent et vrai que dans le sein de mon Père — être piétinées avec une furie infernale…
Non, ma fille, non, mon fils, tu ne peux même pas imaginer… car ta condition humaine ne le permet pas, mais tu peux te faire une idée, une idée qui ne sera rien d’autre qu’une pâle image de la réalité de ma douleur, de ma souffrance… Cette souffrance a été encore plus aigüe que celle de ma mort, bien plus cruelle, oui, bien plus cruelle…
Je veux que tu médites sur ces péchés sans nom que chaque jour sont commis dans le monde et qui provoquent tant de souffrances à mon divin Cœur qui déborde d’amour pour vous.
Va en paix, mais n’oublie pas de méditer sur ces thèmes, n’oublie pas d’en parler à tes frères et sœurs, afin que le péché soit banni de la surface de la terre et que mon très Saint Nom soit loué pour toujours et par tous. Répète souvent, le long de la journée et même la nuit :
— Grâces et louanges soient rendues à tout instant à Jésus au très Saint Sacrement.
