Merci Eucharistie
je n'avais pas pensé à la médaille de Saint Benoit. Comment s'en procurer ?
Depuis mon cancer nous avons à la maison les médailles de Sainte Catherine Labouré.
Je vais éditer un peu mes posts qui sont trop longs.
Aujourd'hui mes filles ont invité une copine, cela va mieux.
Au lever j'ai eu des idées plus bénéfiques à propos des tâches ménagères....grâce à Simone Weil ( la philosophe) qui écrivait dans "L'Enracinement" que le déracinement est le fléau du monde moderne et une des principales souffrances de l'homme moderne.
J'ai beaucoup souffert de déracinement dans ma vie et je n'ai jamais pu compter sur les humains, ils n'ont pas été digne de confiance : tous ces changements, ces poursuites de gratifications maximisées, de vie, de conjoints, de relations meilleures...font que les gens ne "restent" pas vos amis ni vos conjoints.
Le paysan basique est attaché à sa terre (et les Bretons en particulier !). L'homme traditionnel est attaché à sa terre et aux siens non parce qu'ils ont telle ou telle qualité ou présentent tel ou tel intérêt ( variable!) dans la conjoncture du moment ( non moins variable) mais parce que ce sont les siens, point barre. Il aime son pays non parce que c'est le plus riche mais parce que c'est le sien.
Eh bien moi, avec mes travaux manuels, ménager, mes rituels, mes plans hebdomadaires de taches, mon gout de la maison et de l'intérieur...je ne suis pas loin de cela. C'est mon enracinement, le seul. La seule chose sur quoi j'ai toujours pu compter, m'appuyer. Je suis comme le paysan qui chaque jour laboure son champ.
Ni les modernes, ni les psys n'ont jamais rien compris à cela. Quand tout s'écroulerait autour de moi( et cela m'est arrivé plusieurs fois) je resterai debout parce que je me dirais "bon, il est temps d'aller faire la soupe" et "c'est lundi, je dois lessiver le sol et cirer les planchers". C'est comme quand Gérald O'hara, le planteur irlandais, dit à sa fllle Scarlett ' dans "Autant en emporte le vent")qu'il n'y a que la terre qui vaille la peine.
je n'avais pas pensé à la médaille de Saint Benoit. Comment s'en procurer ?
Depuis mon cancer nous avons à la maison les médailles de Sainte Catherine Labouré.
Je vais éditer un peu mes posts qui sont trop longs.
Aujourd'hui mes filles ont invité une copine, cela va mieux.
Au lever j'ai eu des idées plus bénéfiques à propos des tâches ménagères....grâce à Simone Weil ( la philosophe) qui écrivait dans "L'Enracinement" que le déracinement est le fléau du monde moderne et une des principales souffrances de l'homme moderne.
J'ai beaucoup souffert de déracinement dans ma vie et je n'ai jamais pu compter sur les humains, ils n'ont pas été digne de confiance : tous ces changements, ces poursuites de gratifications maximisées, de vie, de conjoints, de relations meilleures...font que les gens ne "restent" pas vos amis ni vos conjoints.
Le paysan basique est attaché à sa terre (et les Bretons en particulier !). L'homme traditionnel est attaché à sa terre et aux siens non parce qu'ils ont telle ou telle qualité ou présentent tel ou tel intérêt ( variable!) dans la conjoncture du moment ( non moins variable) mais parce que ce sont les siens, point barre. Il aime son pays non parce que c'est le plus riche mais parce que c'est le sien.
Eh bien moi, avec mes travaux manuels, ménager, mes rituels, mes plans hebdomadaires de taches, mon gout de la maison et de l'intérieur...je ne suis pas loin de cela. C'est mon enracinement, le seul. La seule chose sur quoi j'ai toujours pu compter, m'appuyer. Je suis comme le paysan qui chaque jour laboure son champ.
Ni les modernes, ni les psys n'ont jamais rien compris à cela. Quand tout s'écroulerait autour de moi( et cela m'est arrivé plusieurs fois) je resterai debout parce que je me dirais "bon, il est temps d'aller faire la soupe" et "c'est lundi, je dois lessiver le sol et cirer les planchers". C'est comme quand Gérald O'hara, le planteur irlandais, dit à sa fllle Scarlett ' dans "Autant en emporte le vent")qu'il n'y a que la terre qui vaille la peine.