Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Théorie du genre : la réponse catholique... Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Théorie du genre : la réponse catholique... Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ


2 participants
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

Théorie du genre : la réponse catholique...

Gilles
Gilles
Responsable information catholique


Masculin Messages : 13269
Date d'inscription : 22/01/2016
Age : 68
Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien

Théorie du genre : la réponse catholique... Empty Théorie du genre : la réponse catholique...

Message par Gilles Ven 8 Mar - 0:10

Faut-il réécrire le livre de la Genèse ? Et remplacer la célèbre affirmation : « Homme et femme, il les créa » par : « Individu se sentant homme et individu se sentant femme, il les créa » ? L’idée fait sourire, mais elle montre la gravité de la question. Le père Joseph vous montrera que la différence homme/femme existe, et comment répondre aux “théories” contraires.





_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
Carmila
Carmila


Féminin Messages : 4122
Date d'inscription : 22/01/2016
Saint intercesseur : Vierge Marie, Saint-Joseph, Saint Antoine de Padou

Théorie du genre : la réponse catholique... Empty Re: Théorie du genre : la réponse catholique...

Message par Carmila Ven 8 Mar - 11:19

@Gilles Dans notre monde d'aujourd'hui ou l'on nous vend toutes sortes de possibilités, qui n'existaient pas avant, il est bon de se reposer des questions.
Ou est-ce que je m'en vais . Qui croire? Comment je vais me positionner par rapport à toutes ces nouvelles théories.
Comme il est sécurisant d'entendre des personnes qui s'affirment et explique les choses.
En se rappelant nos origines . 
Merci


_________________


ColombeEucharistieMarie


Théorie du genre : la réponse catholique... Coolte13
Gilles
Gilles
Responsable information catholique


Masculin Messages : 13269
Date d'inscription : 22/01/2016
Age : 68
Localisation : Ville de Québec - P.Q. Canada
Idéal : Mourir en étât de grâce !
Saint intercesseur : La Sainte Trinité - La Vierge Marie et mon ange-gardien

Théorie du genre : la réponse catholique... Empty Re: Théorie du genre : la réponse catholique...

Message par Gilles Ven 22 Mar - 18:33

Théorie du genre : la réponse catholique... Ideologie-genre

Transidentité des mineurs : un retour à la raison ?

Un rapport sénatorial dénonce la rapidité avec laquelle le diagnostic de dysphorie de genre est posé en France pour les mineurs, en dépit de la gravité des conséquences qu'il peut entrainer. Un premier frein dans l’approche transaffirmative ? Une proposition de loi pourrait être déposée avant l’été pour interdire toute transition médicale en France avant l’âge de 18 ans.

Les demandes de changement de sexe sont de plus en plus nombreuses, et les patients de plus en plus en jeunes. Les prises en charge médicales aboutissant très rapidement à une transition de genre (avec prescription de bloqueurs de puberté, d’hormones croisées, et/ou de chirurgie de réassignation sexuelle), il devenait urgent de s’intéresser au sujet. Les sénateurs LR ont auditionné une soixantaine de personnes – psychiatres, psychologues, éducateurs, responsables associatifs, enfants, parents… – afin de dresser un état des lieux de cette tendance observée dans tous les pays occidentaux. Après un an de travail, 35 heures d’audition et 67 entretiens, un rapport de 400 pages démontre la prégnance d’une idéologie transaffirmative chez les professionnels de santé dans l’accompagnement des enfants et des adolescents qui se sentent en décalage avec leur corps.

Devançant les recommandations en cours de rédaction à la Haute Autorité de santé (HAS), attendues courant 2025 pour les mineurs, les sénateurs LR ont annoncé le dépôt d’une proposition de loi avant l’été pour interdire toute transition médicale en France avant l’âge de 18 ans. Le rapport, qu’Aleteia s’est procuré, donne la parole à de nombreux médecins, et laisse espérer un retour à la raison.

Des demandes en augmentation

Les pays occidentaux observent une augmentation très importante du nombre de mineurs en questionnement de genre. Si aucune étude sérieuse n’existe pour la France, des données sont disponibles pour la Norvège, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique, les USA, le Canada et l’Australie. Toutes révèlent une augmentation exponentielle des demandes de prises en charge chez les mineurs ces dix dernières années. Et la France ne semble pas échapper à ce phénomène.

Certes, il n’y a pas de chiffres sur les demandes de transition des mineurs à l’échelle nationale, mais plusieurs éléments indiquent que ces demandes sont en expansion et qu’elles concernent les enfants de plus en plus jeunes. Depuis 2013, des centres spécialisés ont ouvert dans toutes les grandes et moyennes villes de France. En 2018, on comptait déjà neuf consultations spécialisées en milieu hospitalier : six en province (Lille, Rouen, Tours, Bordeaux, Toulouse, Marseille) et trois à Paris (La Pitié-Salpêtrière, le CIAPA et Robert Debré). Actuellement, il existe une vingtaine d’équipes pluridisciplinaires dédiées aux mineurs en questionnement de genre. Selon la note de cadrage publiée par la HAS en septembre 2022, 9.000 personnes sont titulaires d’une affection de longue durée (ALD) pour « transidentité » en 2020. Parmi elles, 300 sont âgées de 17 ans et moins. Ils étaient huit mineurs en 2013. Un simple indicateur dans la mesure où tous les parents de mineurs ne demandent pas l’ALD pour leur enfant.

De manière plus empirique, les nombreux professionnels auditionnés dans le cadre du rapport témoignent tous d’une nette augmentation des demandes de transition. Le professeur David Cohen, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, rapporte que 239 mineurs ont consulté pour une exploration de l’identité de genre dans cet établissement, ce qui représente entre 30 et 40 demandes nouvelles par an. Les jeunes de moins de 12 ans représentent 16% des patients. Au CHU Robert-Debré, à Paris, une équipe spécialisée dans l’accompagnement des transidentités (EPAT) a vu le jour il y a 10 ans (2013) et a suivi 313 patients (mineurs et jeunes majeurs). Au début de sa création, l’EPAT recevait pour l’essentiel des jeunes de 16 à 18 ans. Au fil des années, l’âge de la première consultation a avancé, et les jeunes patients sont aujourd’hui âgés en moyenne de moins de 12 ans. Quant au Dr Jean Chambry, pédopsychiatre, responsable du Centre Intersectoriel d’Accueil pour Adolescent (CIAPA) au Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie & neurosciences, il a reçu 200 jeunes en 13 ans, « des mineurs non accompagnés du 93 aux enfants favorisés des quartiers parisiens ». Les deux premières années de sa consultation, il a reçu une dizaine de patients qui se présentaient dans un contexte traumatique (tentatives de suicide, harcèlements…). Aujourd’hui, il reçoit dix demandes par mois. La grande majorité des enfants ont entre 14 et 15 ans.

L’accompagnement transaffirmatif remis en question

Le grand mérite de ce rapport est de remettre en question le type d’accompagnement prodigué généralement en France par les équipes des consultations dédiées aux enfants en questionnement de genre. Selon les auteurs, la prise en charge peut être qualifiée de transaffirmative dans la mesure où elle accompagne les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté. Le diagnostic de « dysphorie de genre », tel que façonné par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), semble accélérer le parcours de nombreux adolescents en détresse pubertaire vers une transition médicale, au motif que leur ressenti a valeur de diagnostic, peu important les éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Lors de son audition, le professeur David Cohen évoque les changements intervenus dans les référentiels internationaux : alors que la classification américaine (DSM-V) couplait la dysphorie de genre à une importante souffrance de l’individu, une classification récente (CIM-11 / 2018) ne retient même plus la souffrance ressentie comme critère nécessaire au diagnostic : seule l’incongruité du genre suffit à l’établir. Pourtant, c’est sur le diagnostic de dysphorie de genre que l’on va médicaliser une transition.

Plusieurs études internationales soulignent les effets indésirables des bloqueurs de puberté, qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes sur leurs incidences à long terme. Le Dr Danielle Sotto, pédiatre et psychothérapeute, s’interroge sur les risques de prescrire ces traitements à des mineurs qui ne souffrent pas de puberté précoce. Elle évoque notamment des effets sur la maturation osseuse, cognitive, la fertilité, le développement de cancers, soulignant que l’on ne connait pas l’étendue exacte des risques.

L’accompagnement transaffirmatif est actuellement remis en question dans les pays ayant davantage de recul sur les transitions de genre des mineurs. Les pays scandinaves et le Royaume-Uni ont modifié leurs anciennes politiques visant à faciliter les soins affirmatifs pour les mineurs et les ont nettement réduites au profit des soins de santé mentale. La Finlande, la Suède et le Royaume-Uni régulent désormais la prescription de bloqueurs de puberté, et au moins 17 États des Etats-Unis l’interdisent. Au Danemark, en mai 2023, le ministre de la Santé a promis la fin du changement de sexe pour les enfants atteints de dysphorie de genre à apparition rapide et la fin des chirurgies de genre pour les mineurs. En juin 2023, la Direction norvégienne de la santé a décidé que les enfants de moins de 18 ans atteints de dysphorie de genre ne devaient être traités que dans les services de santé spécialisés, et non par des prestataires municipaux ou privés.

Les cas de « détransition » démontrent enfin que les transitions de genre des mineurs ne sont pas satisfaisantes, en raison notamment de leur irréversibilité. Les détransitions ne sont pas des cas isolés et les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Ils seraient entre 10% et 20% actuellement. Le groupe de travail des sénateurs LR a auditionné une jeune détransitionneuse. « Elle estime a posteriori qu’à aucun moment de son cheminement de vouloir changer de sexe (fille vers garçon), elle n’a été remise en question par les médecins », pointe le rapport. Des traitements hormonaux (testostérone) lui ont été prescrits au bout d’un an, puis elle a subi une mastectomie deux ans plus tard, à l’âge de 16 ans, dans un hôpital privé français. Elle explique avoir choisi de faire une « détransition » à 18 ans.

Une alternative : l’approche holistique

Sans nier le mal-être qui peut être lié à l’adolescence, les professionnels de santé qui s’opposent à un accompagnement de type transaffirmatif prônent une approche holistique, globale, de la souffrance. Ils estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat. « A l’adolescence, le mal-être est majeur pour nombre de jeunes », souligne le Dr Nicole Athea, médecin gynécologue-endocrinologue. Faut-il pour autant médicaliser la détresse adolescente ?


Lire la suite : Transidentité des mineurs : un retour à la raison ?

Théorie du genre : la réponse catholique... Logo


_________________
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 19:13