.
Ce sont les épreuves qui vérifient la foi. En quoi serions-nous dignes d'entrer dans le Royaume, en ayant évité, autant que faire se peut, les épreuves qui se présentent à nous ? Le jeune homme riche a bon cœur, il est docile aux prescriptions de la Loi, il aime sa religion, mais n'est-ce pas d'autant plus simple d'être charitable lorsque l'on sait que, pour soi-même, on ne sera jamais dans le besoin ? Dès lors, l'exigence du Royaume : tout quitter pour suivre Jésus, apparaît clairement dans ce qu'elle a de plus radical.
Et s'il ne s'agissait que des biens matériels ? Mais renoncer à soi-même, ce peut être également : accueillir la maladie sans se plaindre, supporter la contradiction sans se rebeller, se sentir dénigré par les membres de sa propre famille et ne pas les renier pour autant, être critiqué et savoir reconnaître ses imperfections, etc.
Oui, il est difficile d'entrer dans le Royaume des Cieux ! Mais sans même envisager cela, il nous est, déjà difficile de renoncer à nos défauts, d'accepter l'isolement, la maladie, de supporter la crainte du lendemain, la possible pauvreté. Or, c'est dans ces moments-là que nous sommes le plus proche de la véritable conversion, puisque Jésus descend aussitôt.
Tomber malade et savoir dire : "Seigneur, non comme je veux, mais comme tu veux", c'est se projeter d'un seul coup dans une grande sainteté. (Cette dernière affirmation figure dans le "Petit Journal" de sainte Faustine.)
.
Le lundi de la 8e semaine du temps ordinaire
Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,3-9.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,17-27.
Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,3-9.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,17-27.
Ce sont les épreuves qui vérifient la foi. En quoi serions-nous dignes d'entrer dans le Royaume, en ayant évité, autant que faire se peut, les épreuves qui se présentent à nous ? Le jeune homme riche a bon cœur, il est docile aux prescriptions de la Loi, il aime sa religion, mais n'est-ce pas d'autant plus simple d'être charitable lorsque l'on sait que, pour soi-même, on ne sera jamais dans le besoin ? Dès lors, l'exigence du Royaume : tout quitter pour suivre Jésus, apparaît clairement dans ce qu'elle a de plus radical.
Et s'il ne s'agissait que des biens matériels ? Mais renoncer à soi-même, ce peut être également : accueillir la maladie sans se plaindre, supporter la contradiction sans se rebeller, se sentir dénigré par les membres de sa propre famille et ne pas les renier pour autant, être critiqué et savoir reconnaître ses imperfections, etc.
Oui, il est difficile d'entrer dans le Royaume des Cieux ! Mais sans même envisager cela, il nous est, déjà difficile de renoncer à nos défauts, d'accepter l'isolement, la maladie, de supporter la crainte du lendemain, la possible pauvreté. Or, c'est dans ces moments-là que nous sommes le plus proche de la véritable conversion, puisque Jésus descend aussitôt.
Tomber malade et savoir dire : "Seigneur, non comme je veux, mais comme tu veux", c'est se projeter d'un seul coup dans une grande sainteté. (Cette dernière affirmation figure dans le "Petit Journal" de sainte Faustine.)
.