Mickey-Catho, en citant st Augustin a écrit:Seule l’Église catholique est le corps du Christ :
en-dehors de ce corps, l'Esprit-Saint ne vivifie personne.
Est-ce une réponse à mon précédent post, car d'ordinaire vous ne postez pas sous cette forme ?
Alors au cas ou, je me permet de faire une réponse:
Alors oui, cette citation de st Augustin fut essentielle à son époque, car même si la persécution des chrétiens par l'empire romain avait pris fin, il y avait néanmoins toute sorte d'hérésies et de paganismes dans le monde connu d'alors.
Mais à présent, si elle reste vraie, ce n'est pas dans le même contexte, ni n'a plus la même signification.
Fini le temps de ne la voir seulement que pour dire qu'en dehors de l'Eglise catholique, point de Salut pour quiconque !
En ces derniers temps, la Divine Miséricorde a surpassé cette doctrine.
Elle nous invite à ce que nous soyons, nous chrétiens catholiques, des offreurs de Salut par nos prières et nos offrandes d'amour, justement à celles et ceux qui ne sont pas de l'Eglise catholique.
A l'image de st Pierre qui après la Pentecôte, ressuscita cette femme dénommée Tabitha par sa prière et sa foi, de même nous aussi avons reçu présentement cette grâce de prier pour ceux qui n'ont pas Jésus au coeur, afin que Dieu soit aussi leur Salut.
C'est cela être membre du Corps du Christ qu'est l'Eglise Catholique.
Vivifier veut dire "donner la vie" effectivement. Et comme justement nous sommes membres du Corps de Christ, nous sommes en mesure de pouvoir donner la Vie éternelle à d'autres. Et puisque nous avons l'Esprit Saint en nous, par grâce divine, nous avons alors cette aptitude ou peut être même vertu à faire en sorte que par nos prières, nos offrandes de nous même, de nos souffrances, de nos maux divers, de nos blessures de coeur, mais tout autant de nos joies pour qui nous pensons à dire merci au Seigneur, etc, etc, ... les âmes des personnes qui sont en dehors de l'Eglise pourront être elles aussi à la table des Noces Eternelles. Pour l'instant, elles sont comme les invités aux noces de Cana, qui n'ont pas eu de vin. Sans chercher à en savoir plus, soyons tout simplement les porteurs de jarres, voire les jarres elles même.
Il ne nous faut alors pas nous poser toute sorte d'interrogations et de mise en balance, qui reporteraient d'heures en heures, de jours en jours, de mois en mois ... ce simple fait de croire et de prier pour leur âmes, car cela risquerait de ne jamais se faire.
Nous devons nous percevoir comme une chair sur laquelle repose la pointe d'un clou qui s'apprête à être enfoncé pour le salut des autres. L'instant ou le marteau frappera alors la tête du clou sera peut être lors de l'offrande de notre oui à cela, ou pas, car il est possible, peut être même probable que notre oui aura suffit à Dieu.
L'important est de nous percevoir comme chair, qui peut être unit au clou qu'est Jésus ... mais jamais comme le marteau, qui lui, est la seule Volonté du Père.