Le 14 septembre est une fête au nom paradoxal : la « Croix glorieuse ». Comment un instrument de supplice pourrait-il être sujet de gloire ? (famille chrétienne.fr)
Pourquoi une fête pour un instrument de torture infamant, sur lequel le Christ a connu la souffrance et la mort ? C’est que sur la Croix, Jésus a vaincu la mort, et en a fait le signe glorieux de la résurrection. (la-croix.com)
Explications:
La fête de la Croix glorieuse s’appelait d’abord « Exaltation de la sainte Croix »
Son nom grec est « exaltation de la précieuse et vivifiante croix ». On touche ainsi ce qui rend la Croix glorieuse : par le sacrifice du Christ, elle nous rend la vie perdue par le péché. Saint Paul en donne une vision grandiose : « Dieu s’est plu à faire habiter en son Fils toute la plénitude, à réconcilier tous les êtres par Lui et pour Lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1, 19).
La fête de l’exaltation vient de l’« invention » (la découverte) de la vraie Croix
C’est sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, qui la découvrit à Jérusalem, en 326. Mais les trois croix du Calvaire étaient ensemble. Plusieurs récits disent, avec quelques variantes, que la vraie Croix fut reconnue parce qu’elle fut la seule dont le contact rendit la vie à une mourante. Toutefois, l’origine directe de la fête est la dédicace, le 14 septembre 335, de l’église du Saint-Sépulcre, construite à cet endroit. Cette fête devint celle de la Croix en raison des ostensions de la Croix qu’on y faisait.
Dans son livre "Prier au rythme de l’Église" (Fayard), Mgr Patrick Le Gal remarque qu’elle est située quarante jours après la Transfiguration, le 6 août. C’est un « Carême d’été » où l’on progresse en sagesse, apprenant le langage de la Croix. Quarante jours pour changer notre regard sur la Croix, symbole par excellence du salut, mais aussi signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, débouchant sur la Résurrection et la gloire.
(famille chrétienne.fr)
Nous pouvons ainsi donc tout autant saisir pourquoi demain ne peut qu'être la fête de Notre Dame des sept Douleurs.
Pourquoi une fête pour un instrument de torture infamant, sur lequel le Christ a connu la souffrance et la mort ? C’est que sur la Croix, Jésus a vaincu la mort, et en a fait le signe glorieux de la résurrection. (la-croix.com)
Explications:
La fête de la Croix glorieuse s’appelait d’abord « Exaltation de la sainte Croix »
Son nom grec est « exaltation de la précieuse et vivifiante croix ». On touche ainsi ce qui rend la Croix glorieuse : par le sacrifice du Christ, elle nous rend la vie perdue par le péché. Saint Paul en donne une vision grandiose : « Dieu s’est plu à faire habiter en son Fils toute la plénitude, à réconcilier tous les êtres par Lui et pour Lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1, 19).
La fête de l’exaltation vient de l’« invention » (la découverte) de la vraie Croix
C’est sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, qui la découvrit à Jérusalem, en 326. Mais les trois croix du Calvaire étaient ensemble. Plusieurs récits disent, avec quelques variantes, que la vraie Croix fut reconnue parce qu’elle fut la seule dont le contact rendit la vie à une mourante. Toutefois, l’origine directe de la fête est la dédicace, le 14 septembre 335, de l’église du Saint-Sépulcre, construite à cet endroit. Cette fête devint celle de la Croix en raison des ostensions de la Croix qu’on y faisait.
Dans son livre "Prier au rythme de l’Église" (Fayard), Mgr Patrick Le Gal remarque qu’elle est située quarante jours après la Transfiguration, le 6 août. C’est un « Carême d’été » où l’on progresse en sagesse, apprenant le langage de la Croix. Quarante jours pour changer notre regard sur la Croix, symbole par excellence du salut, mais aussi signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, débouchant sur la Résurrection et la gloire.
(famille chrétienne.fr)
Enseignement de Jésus à Maria Valtorta concernant cette fête :
« Les Cahiers de 1943, 14 septembre »
- Cliquez ici pour lire:
- Fête de la Croix GlorieuseJésus dit :“On l’appelle la ‘Fête de la Sainte Croix’.Il vaudrait mieux dire ‘Fête du Sacrifice’, car sur la croix, il y eut l’apothéose de mon Sacrifice de Rédempteur.Et en disant ‘du sacrifice’, on pourrait dire ‘du Sang’, parce que sur la croix, j’ai fini de verser mon Sang jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à ce qu’il ne soit déjà plus du sang, mais un sérum de sang, l’extrême transsudat d’un corps qui se meurt.Que de sang, Maria ! Et je l’ai versé partout, pour sanctifier tout et tous. Il y a une raison à cette souffrance et au fait que j’ai saigné ainsi en plusieurs lieux, que vous ne cherchez pas à savoir, mais que, en cette fête de la Croix, je veux te révéler.Je l’ai versé au Gethsémani, potager et oliveraie, pour sanctifier la campagne et les travaux de la campagne. [...]J’ai versé mon Sang dans le Temple, puisque j’avais déjà été blessé par les pierres et les bâtons, pour sanctifier, dans le Temple de Jérusalem, le Temple futur dont le ciment commençait à cette heure-là, mon Église et toutes les églises, maisons de Dieu, et leurs ministres.Je l’ai versé aussi au Sanhédrin parce que, outre l’Église, il représentait aussi la Science. [...]Je l’ai versé dans le palais d’Hérode, pour tous les rois de la Terre, que j’ai investis du pouvoir humain suprême pour la protection des peuples et de la moralité de leurs états. [...]De même, j’ai versé mon Sang au Prétoire où résidait l’Autorité. [...]J’ai empourpré, en les aspergeant de plus en plus de mon Sang, les soldats flagellateurs pour insuffler aux milices ce sens d’humanité dans la douloureuse éventualité de guerres, de maladies maudites qui renaissent toujours parce que vous ne savez pas éliminer en vous le poison de la haine et vous inoculer l’amour. [...]Mon Sang a mouillé les rues de la Ville, y laissant des empreintes qui, même si on ne les voit plus, sont restées et resteront éternellement présentes dans l’esprit des habitants du plus haut des Cieux. J’ai voulu sanctifier les rues où passent tant de gens et où on fait tant de mal. [...]Mais le dernier Sang ne fut pas versé sur les mottes de terre, sur les pierres, sur les visages et les vêtements, dans des lieux où l’eau de Dieu ou la main de l’être humain pouvait le laver et le disperser.Les dernières gouttes de mon Sang, accumulées entre la poitrine et le cœur qui déjà se figeait, et jaillies dans l’ultime affront – pour qu’il ne restât plus une goutte du liquide vital dans le Fils de Dieu et de l’Homme, et que je fusse réellement l’Agneau égorgé dans le sacrifice acceptable au Seigneur – les dernières gouttes de mon Sang ne furent pas dispersées.Il y avait une Mère sous cette croix !Une Mère qui pouvait enfin se serrer au bois de la croix, se tendre vers son Enfant tué, lui baiser les pieds transpercés, contractés dans les derniers affres, et recueillir dans son voile virginal le dernier sang de son Fils, lequel coulait goutte à goutte de la poitrine ouverte et sillonnait mon corps inanimé.Ma très douloureuse Maman ! De ma naissance à ma mort, elle a dû souffrir de cela aussi : de ne pas pouvoir donner à son Enfant les premiers et derniers réconforts que reçoit le plus misérable des fils de l’homme à sa naissance et à sa mort; de son voile, elle dut faire une lange pour son Fils nouveau-né et un suaire pour son Fils exsangue.Ce Sang ne s’est pas perdu.Il existe, il vit et brille sur le voile de la Vierge. Pourpre divine sur la blancheur virginale, il sera la bannière du Christ Juge le jour du Jugement.”
Nous pouvons ainsi donc tout autant saisir pourquoi demain ne peut qu'être la fête de Notre Dame des sept Douleurs.