Dans le discernement de toute révélation privée, le premier et plus important critère, est la parfaite conformité des "messages" avec les dogmes et l’enseignement infaillible de l’Église catholique. Si ce critère est défaillant, le "message" ne peut venir de Dieu car Dieu étant parfait, on ne trouve dans Ses paroles ni mensonge, ni contradiction, ni manque de décence ou de charité.
Qui est-elle ?
Son pseudonyme Maria Divine Mercy (MDM) se traduit correctement par Maria Divine Miséricorde et non Maria de la Divine Miséricorde. Cette première singularité devrait attirer notre attention : qui peut revendiquer pour lui-même l’attribut de "Divine Miséricorde" si ce n’est Dieu uniquement ?
Mary McGovern-Carberry
MDM se nomme en réalité Mary McGovern-Carberry, mère de 4 enfants, demeurant dans le diocèse irlandais de Dublin. Conseillère en relations publiques, elle a possédé plusieurs entreprises dont McGovern PR.
Associée à un médium
De 2009 à 2010, Mary Carberry fournit gracieusement les services professionnels de sa firme "McGovern PR" pour promouvoir dans les médias un médium irlandais, Joe Coleman, qui prétend avoir des apparitions de Marie, de Jésus et de saint Michel en "tenue décontractée", et qui se dit disciple de plusieurs entités "guides spirituels" chrétiens, amérindiens, et bouddhistes. L’évêque du lieu a mis les catholiques en garde contre lui.
Joe Coleman
C’est de ce personnage que Mary Carberry devient porte-parole sous le nom de Mary Egan. Le 1er novembre 2010, Mary "Egan" écrit une lettre publique pour défendre Coleman et revendiquer ses propres pouvoirs psychiques : ‟Je suis la deuxième voyante. Nous voyons tous deux Notre-Dame ainsi que son fils bien-aimé Jésus-Christ”.Après cet apprentissage auprès de Coleman, elle quitte celui-ci pour fonder sa propre entreprise de visionnaire, sous le pseudonyme officiel de "Maria Divine Mercy".
Mgr Athanasius Schneider est bien connu pour sa fidélité sans compromis à l'Enseignement infaillible de l'Église catholique.
Dans cette vidéo, Mgr Schneider donne les principaux critères de discernement de l'Église par rapport aux révélations privées.
À la lumière de ces critères, il condamne fermement les écrits de celle qui se fait appeler "Maria Divine Miséricorde", pseudo messages diffusés notamment dans le "Livre de la Vérité".
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