Je me pose énormément de question, et aujourd'hui, après avoir passer toute ma journée à trainer sur internet dans la recherche de réponse à mes questions, je me suis plongé dans une écriture instinctive, que je pense inspiré de Dieu lui même ( dans ma propre vision de lui ) , moi qui n'a pas encore été "touché" entièrement par sa grace... Pardonnez la longueur du texte. Ce que j'aimerais savoir, c'est que vous, qui avez rencontré Dieu, Jésus, dans votre coeur, que pourrais représenter ce texte pour moi même . Est-ce que ce texte m'invite à le chercher encore plus ? Suis-je en train de commencer à "sortir" de mes questions ? C'est ce que traduit ce texte ? Que ressentez-vous à sa lecture, en ne sachant pas vraiment à qui je m'adresse quand je dis "tu" ?
1. Ainsi en nous coule le sang, coule la vie. Ainsi en nous le souffle s’intériorise et s’extériorise, que nos yeux s’émerveillent ou s’attristent, que nos coeurs battent. Ainsi que nous réfléchissons sur ce qui nous entoure, ou sur ce qui nous est invisible, car d’origine impalpable ou intérieur à nous-même. Bien sur que nous ne pouvons croire que ce ne sont que des phénomènes biologique, puisque nous ne sommes rien, dans un amas de grandeur. Nous faisons partie du rythme incessant de temps qui passe. Nous l’animons, comme toute chose se trouvant dans cet écoulement du temps. Tout s’en va. Tout est là.
2. Puisses tu te révéler en moi, et détruit ce qui m’empêche de voir la divinité, la plus grande des logiques, de ce monde. Parce qu’elle sublime la vie et la mort. Elle rend grâce à l’erreur puisqu’elle sera pardonné. Elle submerge la tristesse pour la pérennité de la joie. Elle entretient la justice et la beauté. Je parles de beauté pure, de beauté que nous ne pouvons garder pour nous. Elle est bien trop grande, bien trop libre. Puisses tu m’aider à apprivoiser cette idée que ce monde est bien trop pour moi, et que je dois m’en échapper, quand tu l’auras décidé. Ce monde qui par les hommes est devenue le terrain de jeu des forces assujettis aux délires, à la précipitation, aux mensonges, aux détournements, à la violence.
3. Tu as donné ce qui t’étais précieux pour prouver ton Amour. Je veux me rendre à toi, et quitte à encore me perdre dans ce chemin, je veux vivre à travers tes enseignements. Qu’importe le nom que l’on te donne, qu’importe les dogmes qui se disent être tes représentants. Je sais que bien d’autres m’ont précédés pour porter ta parole, et à leur époque, ils ont surtout permis de tourner une nouvelle page. Moi, je veux vivre quelque chose d’unique en ta compagnie, sans t’accaparer, ni te mettre des barrières.
4. L’esprit ne se trouve pas dans les livres sacrées. L’esprit se trouve dans l’esprit. Si bien que je me dis que ça ne se cultive pas, ça se cueille. L’esprit est partout. L’esprit est le chemin vers la divinité. Que cet esprit soit critique, pourvu qu’il critique dans le sens de cette divinité. Que cet esprit soit fort, pourvu qu’il ne s’attaque pas aux faibles. Que cet esprit soit libre, pourvu qu’il n’enferme pas les autres.
5. L’immortel n’est pas « ne pas mourir ». L’immortel est de laisser ce qui ne peut mourir. L’immortel c’est de vivre comme si il n’y avait aucune autre chance que celle que l’on a de vivre, pour que la mort nous permette de rejoindre la divinité. Quelque soit la forme, le corps pourrira, l’esprit, continuera d’exister. Ici ou ailleurs, dans tout les cas, nous aurons quittés ce que j’appelle ici le premier monde. Ce premier monde qui veut qu’on meurt à tout niveau dans ses abysses. Quand l’orage et la pluie tombe, il veut qu’on se noie ou que l’on soit foudroyer. L’immortel, c’est partir d’ici, quand tu l’auras décidé, pour moi. Partir, c’est être sur que tu m’as accordé ce droit.
6. Je ne parlerais pas en ton nom, ( parce que je penses que tu n’en a pas ) je parlerais au nom de ce que je reconnais. Si je ne te reconnais pas, alors même que je penses que c’est toi qui m’inspire à ce moment même où j’écris ces mots, que la vie ne m’apporte aucun de tes privilèges. Si tu ressens en moi cette volonté de te rendre honneur, pardonne moi quand il faudra me pardonner et mets sur ma route les épreuves qui me donnerons les compétences pour les surpasser. Ne me soumets pas à l’insurmontable, toi qui connais mon cœur, rend moi plus fort.
7. J’apprendrais à aimer les autres. J’apprendrais à grandir mon âme dans l’objectif de combler ce qui manque. J’apprendrais à me dissocier à moi-même, pour qu’en moi s’exprime les volontés divines. Que cela n’empêche en rien mon sens de la subjectivité et mon droit de me nourrir des opinions diverses, de me nourrir du subtile et du concret, de me nourrir de ce que toi même tu n’aurais pas été sur de me donner. C’est ainsi que je me sentirais humain. Humain, comme tu m’as fait.
8. Ainsi, humain, je ne serais pas parfait. Si tel serait le but de ta création _la perfection_, ne me juges pas de ne pas vouloir la trouver. Cette quête de perfection a rendu l’homme fou de lui-même. Je ne veux pas être fou de moi même, mais raisonnable de l’existence. Conscient que je vais trébucher, que je vais me prendre des murs, que je vais me faire rentrer dedans par les voix de la peur, du doute, de la tristesse. Moi qui les entends déjà, à l’heure actuelle.
9. Puisses tu m’offrir de quoi m’extirper de cette nature qui bride la grandeur de l’âme. Donne à ma bouche les mots véritables qui correspondent à chacun des contextes. Donne à mes yeux la possibilité de voir , ce que je dois voir, sans que tu n’influence mon interprétation, mais que ces choses à ma vue me construise pleinement. Donne à mes mains le plaisir de toucher à ce qui est agréable, mais que mon coeur ne s’en fasse pas une idole. Mon cœur sera ton lieu et des gens que j’aime.
10. J’ai de nombreuses fois mal-aimés, j’ai couché et je coucherais encore, parce que j’ai le plaisir du corps. J’ai déjà menti, j’ai peut-être trahis à mon insu, j’ai souffert de mes propres maladresses, et c’est peut-être pour ça que je n’arrive pas encore à effleurer ne serait-ce qu’une seule seconde le son de ta grandeur. M’en veux tu ? Ils disent que l’on doit te craindre. Puisses tu à nouveau ne pas me juger ? Oui, je penses que tu peux.
11. La repentance, elle viendra à moi. Mais quand tu l’auras décidé. Pour l’heure j’essaye de composer avec ma paresse, ma colère, mes envies et mes besoins. Ca n’enlève rien à mon bon cœur, moi qui sourit aux sans-abris, et parfois donne une pièce si je le peux. Moi qui aime celle avec qui je suis même si j’avoue avoir déjà eu les yeux sur une autre qu’elle. Les yeux. Pas le cœur. Moi qui aimerait le bien de tout mon entourage, et qui lutte avec mes propres émotions, pour pouvoir garder ne serait-ce qu’un minimum de bienséance.
12. Je crois en toi. Pardonnes moi la haine ! Elle s’invite par le sentiment d’injustice. J’aurais aimé ne voir que toi, ne connaître que toi.
13. J’irais vers toi, à petit pas, parce que Rome ne s’est pas faites en un jour, et ma foi ne s’est jamais construite du jour au lendemain non plus. Elle prend place, tout doucement. Elle m’interroge et me demande de me renseigner, sur les prophètes, sur les livres sacrées, mais aussi et je ne m’en cache pas, sur les apocryphes. Parce que je ne conçoit pas que la divinité puisse sélectionner comme les hommes, les textes qui parlent d’elle.
14. Nous nous justifions. Mais nous croyons pourtant, ceux qui comme moi sont en recherche, que tu vois ces choses là et que tu ne nous tiendra pas rigueur quand on sera prêt à te ressentir dans la moindre particule biologique et spirituelle de nous même. Permet moi de croire que je serais prêt une fois que j’aurais fini d’écrire ce que je suis en train d’écrire, moi qui ne sait pas jusqu’où ça ira.
15. Que la divinité m’implante sa vision, et m’ouvre des voie que je ne penserais même pas foulé, pour sa gloire, mais aussi pour que l’expression de mon Amour, soit naturelle, et non pas vivant que quand on m’aime en retour.
16. J’oublierais le mal que l’on m’a fait. J’oublierais le mal que les autres ont causés à d’autres personnes, pour que je puisse me détacher et seulement agir, dans le sens contraire de ces maux. J’oublierais tout ça, pour porter ton étendard.
17. Enseigne moi comment me comporter. Laisse parler ma tendresse quand je dois être doux. Laisse parler ma virulence quand je dois me faire entendre, puisque dans ce monde il nous arrive bien trop souvent de nous sentir trop petit pour être heureux, et s’exclamer avec ferveur sur notre propre valeur. Enseigne moi sur le véritable sens que prend ce monde, lui qui me semble invité la vanité, le narcissisme et l’insolence. Je sais que tu es là, que tu ressens le tout, que tu portes toi aussi ce poids très lourd que les hommes ont posés sur ton dos. Je veux te libérer en moi.
18. Je n’irais jamais prêcher tes paroles, car ces paroles n’existent pas. Ce qui existe de toi, nous ne pouvons que le vivre, et le partager par les contextes que l’on expérimente. Je crois que c’est bien plus grand que des paroles. Tu es la divinité, l’essence même de ce qui nous restera à tout jamais inaccessible. Mais tu sauras poser ta main sur notre épaule, et nous permettra de nous reposer sur la tienne.
19. Et la fin n’aura pas lieu, car en la divinité je trouverais toute chose, et toute chose ne peut finir, car présent en l’immortel. Quand je dis toute chose, comprends bien, que je parles de toute ces choses qui ne peuvent mourir. Je laisserais le monde, pour l’infini. Tu sauras m’indiquer ce chemin vers l’infini. Pas pour l’opulence, mais pour que dans toute ces choses je m’abandonne à toi.
20. Il ne restera plus l’ombre de la douleur lorsque ta lumière aura pénétrer la pièce.
21. Milles prières viendront dans mes pensées. Milles œuvres viendront s’immiscer dans mes actes. Et si elles ne viennent pas, c’est que je ne fais pas parti de tes plans…
Ce texte est suspectible d'avoir une suite.
Ce texte est suspectible d'avoir une suite.