SAINTS DU 2 MAI
2 mai : Saint Athanase d'Alexandrie
Evêque et Docteur de l'Eglise
Athanase naquit à Alexandrie vers l'an 295. Il fut élu évêque en 328 dans sa ville natale et fut un ardent défenseur de l'orthodoxie et de l'hérésie arienne qui avait été condamnée par le Concile de Nicée et représentait encore une source de division dans l'Eglise orientale.
Il fut la cible de nombreux opposants et le contraignant à l'exil dont il revint sous le règne de l'empereur Valens.
Il mourut en 373. On le représente généralement sur les icônes en ornements épiscopaux.
Son prénom vient du grec qui signifie "celui qui est immortel"
Biographie de Saint Athanase
Credo de Saint Athanase le Grand « Telle est la Foi Catholique, que chacun doit croire fidèlement et fermement, sous peine de ne pouvoir être sauvé » :
« Il nous faut vénérer un seul Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l'unité, sans confondre les personnes ni séparer la substance. Car autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l'Esprit-Saint. Et pourtant le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont un dans la divinité, égaux dans la gloire, coéternels dans la majesté. Tel est le Père, tel est le Fils, et tel est l'Esprit-Saint.
Le Père est incréé, le Fils est incréé, l'Esprit-Saint est incréé. Le Père est immense, le Fils est immense, l'Esprit-Saint est immense. Le Père est éternel, le Fils est éternel, l'Esprit-Saint est éternel. Et pourtant il n'y a pas trois éternels, mais un seul éternel. Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé, et un seul immense. De même le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, l'Esprit-Saint est tout-puissant.
Et pourtant il n'y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant. De même le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. Et pourtant il n'y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu. De même Seigneur est le Père, Seigneur est le Fils, Seigneur est l'Esprit-Saint. Et pourtant il n'y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur. Car de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chaque personne prise à part est Dieu et Seigneur, ainsi la religion catholique nous défend de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré. Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré. L'Esprit-Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais procédant des deux. Il n'y a donc qu'un Père, et non trois Pères, un Fils, et non trois Fils, un Esprit-Saint, et non trois Esprit-Saints. Et dans cette Trinité rien n'est avant ou après, rien n'est plus grand ou moins grand, mais en tout les trois personnes sont réciproquement coéternelles et coégales.
En sorte que de toute manière, comme on l'a dit plus haut, il nous faut vénérer l'unité dans la Trinité et la Trinité dans l'unité. Qui donc veut être sauvé doit ainsi penser de la Trinité. Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à l'Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est donc d'une foi droite que nous croyions et confessions que notre Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles; et il est homme, né dans le temps de la substance d'une mère. Dieu parfait et homme parfait, consistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Égal au Père selon sa divinité, inférieur au Père selon son humanité. Et qui, bien que Dieu et homme, n'est pas deux, mais un seul Christ. Un, non par un changement de la divinité en chair, mais par l'assomption de l'humanité en Dieu. Un tout-à-fait, non par le mélange de la substance, mais par l'unité de la personne: car de même que l'âme raisonnable et la chair ne sont qu'un seul homme, de même Dieu et l'homme ne sont qu'un seul Christ, qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.
A son avènement tous les hommes doivent ressusciter avec leurs corps, et rendre compte de leurs propres actes. Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle; mais ceux qui auront fait le mal, au feu éternel. Telle est la foi catholique, que chacun doit croire fidèlement et fermement, sous peine de ne pouvoir être sauvé. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen. »
Prière de Saint Athanase d'Alexandrie « Écoute nos prières, ô très Sainte Vierge » :
« Ecoute nos prières, ô Très Sainte Vierge, et souviens-Toi de nous. Répands sur nous les dons de Tes richesses, de cette abondance de grâces dont Tu es toute remplie. L’Archange Te salue et T’appelle pleine de grâces, toutes les nations Te proclament Bienheureuse, toutes les hiérarchies célestes Te bénissent, et nous qui sommes de la hiérarchie terrestre, nous Te disons aussi : Salut, ô pleine de grâces, le Seigneur est avec Toi, prie pour nous, ô Mère de Dieu, notre Dame et notre Reine. Amen. »
Prière d’Athanase d’Alexandrie « Ô Très Sainte Vierge, de Vous est né Celui que nous adorons pour notre Dieu » :
« Puisque Celui qui est né de la Sainte Vierge est le Roi, le souverain Seigneur et le Dieu de l'univers, il est bien juste que nous reconnaissions la Mère qui L'a conçu et enfanté pour la Reine et la Dame souveraine de tout le monde, et que nous Lui rendions hommage comme à Celle qui est vraiment et proprement la Mère de Dieu ; et pour ce sujet, quand nous élevons nos yeux vers Elle et vers Son très adorable Fils, il nous est permis d'employer ces paroles du prophète :
« Voilà que la Reine est à Votre droite avec un vêtement tout brillant d'or, parée d'une merveilleuse variété d'ornements très précieux » : car entre toutes les femmes, cette qualité de Dame, de Reine, de Mère de Dieu Lui appartient par un privilège spécial, et maintenant comme Reine Elle est à la droite de son Fils, qui est le souverain Monarque de l'univers ; et pour ce qui est du vêtement d'or que les paroles sacrées Lui attribuent, cela se doit entendre, non seulement de la Gloire incomparable dont Son âme est douée, mais aussi de ce que Son très saint Corps est revêtu de toutes les excellentes qualités de l’incorruption et de l'immortalité.
Maintenant donc, ô Très Heureuse Fille de David et d'Abraham, écoutez nos prières et rendez-Vous favorable à nos demandes, et n'oubliez pas Votre peuple : car il est de notre devoir de Vous reconnaître et de Vous appeler notre Mère, notre Dame et notre souveraine Princesse ; parce que de Vous est né Celui que nous adorons pour notre Dieu et notre souverain Seigneur. Nous recourons à Vous, à ce qu'il Vous plaise de Vous souvenir de nous, ô Très Sainte Vierge, qui avez toujours demeuré très parfaitement Vierge, même après Votre divin Enfantement.
Et puisque Vous êtes pleine de Grâce, faites-nous part avec largesse de Ses trésors immenses que Vous possédés en considération de ces chétives louanges que nous tachons de Vous donner. C'est un archange qui a dressé le premier panégyrique de Vos louanges, et qui Vous a porté cet honorable Salut, disant :
« Je Vous salue, pleine de Grâce, le Seigneur est avec Vous ; et toutes les hiérarchies des anges Vous bénissent et Vous déclarent Bienheureuse, et disent que Vous êtes bénie entre toutes les femmes et béni est le Fruit de Votre ventre ».
C'est de ces hiérarchies célestes que nous, qui vivons sur terre, avons appris à Vous louer et exalter ; c'est de ces bienheureux esprits que nous empruntons ces paroles : « Soyez à jamais bénie, ô pleine de Grâce ! Le Seigneur est avec Vous ; intercédez pour nous, ô Très Chère Maîtresse ! Notre Dame, notre Reine et la très digne Mère de notre Dieu, d'autant que Vous avez pris naissance parmi nous, et que Celui qui s'est revêtu de notre faible nature en Vos chastes entrailles est notre vrai Dieu, auquel est dû toute Gloire, Louange et Honneur ».Ainsi soit-il.
Source : site catholique.fr