La vraie vie, nos parents l'ont connue; faite de privations et de modération, d'efforts soutenus et de joies humaines.
Peu de confort dans leurs maisons, la vie était faite de contentements des petits riens qui pouvaient agrémenter cette vie.
Et ils cultivaient l'entraide et l'attention aux plus fragiles, l'humilité était là déjà au quotidien avant même qu'on ne l'apprenne par le sermon de la messe.Certes, la chrétienté était là tous les jours par la prière, la charité et le partage.
Tout se vivait à moins d'une heure de vélo alentour ! Seul le facteur en faisait plus !
Les fermes étaient nourricières et pourtant, elles étaient petites : dix hectares de terre tout au plus !
Les gens étaient-ils ignares ? Peut-être des choses administratives de la ville mais certainement pas d'une connaissance de la nature et autres techniques agricoles ou de l'artisanat.
Les petites gens savaient tout par le cœur et leurs péchés demandaient peu de pénitences.
Pas de canapé mais une table et deux bancs ! Pas de télévision ou d'internet mais la lecture du journal et la conversation du dimanche après la messe autour du café ! Pas de smartphone mais la longue lettre envoyée à la tante religieuse ou au troufion ! Pas de billet d'avion pour un autre continent mais le billet exceptionnel pour un pèlerinage à Lourdes !
Pas de trekking au Népal mais une marche dans le jardin et les champs pour montrer ses cultures aux amis de passage !
Pas de festival de musique mais les vêpres et le chapelet priés fidèlement !
Pas de gaspillage car on connaissait trop la valeur de toute chose et la sobriété heureuse était aussi un lot commun.
Faut-il donc idéaliser le passé ?
Oui je le crois dans tout ce qui faisait sa sagesse, c'est à dire tout ce qui procurait la joie qu'on a confondu aujourd'hui avec des plaisirs.
Petite réflexion après un échange avec mon papa de 87 ans
Peu de confort dans leurs maisons, la vie était faite de contentements des petits riens qui pouvaient agrémenter cette vie.
Et ils cultivaient l'entraide et l'attention aux plus fragiles, l'humilité était là déjà au quotidien avant même qu'on ne l'apprenne par le sermon de la messe.Certes, la chrétienté était là tous les jours par la prière, la charité et le partage.
Tout se vivait à moins d'une heure de vélo alentour ! Seul le facteur en faisait plus !
Les fermes étaient nourricières et pourtant, elles étaient petites : dix hectares de terre tout au plus !
Les gens étaient-ils ignares ? Peut-être des choses administratives de la ville mais certainement pas d'une connaissance de la nature et autres techniques agricoles ou de l'artisanat.
Les petites gens savaient tout par le cœur et leurs péchés demandaient peu de pénitences.
Pas de canapé mais une table et deux bancs ! Pas de télévision ou d'internet mais la lecture du journal et la conversation du dimanche après la messe autour du café ! Pas de smartphone mais la longue lettre envoyée à la tante religieuse ou au troufion ! Pas de billet d'avion pour un autre continent mais le billet exceptionnel pour un pèlerinage à Lourdes !
Pas de trekking au Népal mais une marche dans le jardin et les champs pour montrer ses cultures aux amis de passage !
Pas de festival de musique mais les vêpres et le chapelet priés fidèlement !
Pas de gaspillage car on connaissait trop la valeur de toute chose et la sobriété heureuse était aussi un lot commun.
Faut-il donc idéaliser le passé ?
Oui je le crois dans tout ce qui faisait sa sagesse, c'est à dire tout ce qui procurait la joie qu'on a confondu aujourd'hui avec des plaisirs.
Petite réflexion après un échange avec mon papa de 87 ans