Pourquoi Dieu permet-il que nous ne naissions pas égaux ? Vidéo du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Bonsoir  @Gilles,

Je ne pense pas que ce soit le fait du Père, mais bien de ce que l'Homme fait de sa vie en générale, et qui au fil des ans, amène autant de différences.

Bref, c'est mon avis.

J'ai un handicap psychique j'ai du mal à le supporter... Je ne m'aime pas non plus à cause de ma couleur de peau en plus....

Bonjour.

Le père Zanotti-Sorkine est sympatique et sa voix est agréable à entendre. Un bon communicateur : impossible de dire autrement. On n'a pas envie non plus de lui chercher des noises. 

Si je devais faire quand même une petite critique, sur le contenu transmis dans la vidéo, alors je dirais que celui-ci me paraît léger mais encore qu'assez insatisfaisant pour moi. 

Résumons le propos :

Voici que Dieu n'y serait pour rien du tout dans le fait des inégalités de nos conditions. Tout ce qui semble mal ou difficile à supporter, peu plaisant en tout cas : la faute aux hommes en général ou bien à la faiblesse ou défectuosité naturelle des matériaux (structures biologiques, inhérent à la matière, limite des constructions possibles, etc.)   

Critique :  

Il serait tout de même étrange qu'un grand pan de la réalité puisse ainsi échapper totalement au contrôle de Dieu, non ? Attention :un pan de réalité échappe non de par une décision divine elle-même, mais bien parce que Dieu n'y pourrait vraiment rien en partant. Étrange ... 

Et cette impossibilité qu'il puisse en être autrement, même pour Dieu (supposons), ne fera pas disparaître l'injustice objective réelle, l'inégalité criante, choquante pour le défavorisé, celle qui faite naître l'un dans le palais de Buckingham, beau, blanc, en parfaite santé et assuré d'avance pour toute la durée de sa vie d'un confort inégalé, une vie totalement exempte du moindre petit souci matériel, avec l'accès aux meilleurs soins, meilleure nourriture abondante, la vie de château, en contrepartie l'autre dans un enfer sur terre avec de mauvais parents qui le maltraiteraient, une vie de martyre promise à ne pas se prolonger trop longtemps.  

Quand bien même que tous sont promis à mourir un jour et même les plus riches, ce sera une bien mince et une drôle de consolation, d'autant plus si tous sont promis à aboutir finalement au paradis de la même façon. Il n'en fera rien qu'il eût été bien agréable au pauvre de n'avoir pas dû traverser une vie de misère et de malheurs, à souffrir de la faim chaque jour, alors que tous ces tourments inutiles pour lui en fin de compte ne serviraient de rien pour vous aider à gagner le paradis. Le père Zanotti nous assure que la reine d'Angleterre continuera à ne manquer de rien pour l'éternité, à bénéficier d'une vie de rêve. Le pauvre ? Il pourra atteindre un jour au même confort mais pas plus. En attendant, il n'y a que lui qui devrait endurer ... pour rien. 

On dirait qu'il manque un ingrédient dans la formule explicative du père Zanotti. Un «quelque chose» qui pourrait nous rendre son propos davantage catholique peut-être.

Pilgrim a écrit:...
Résumons le propos :

Voici que Dieu n'y serait pour rien du tout dans le fait des inégalités de nos conditions. Tout ce qui semble mal ou difficile à supporter, peu plaisant en tout cas : la faute aux hommes en général ou bien à la faiblesse ou défectuosité naturelle des matériaux (structures biologiques, inhérent à la matière, limite des constructions possibles, etc.)   

Critique :  

Il serait tout de même étrange qu'un grand pan de la réalité puisse ainsi échapper totalement au contrôle de Dieu, non ? Attention :un pan de réalité échappe non de par une décision divine elle-même, mais bien parce que Dieu n'y pourrait vraiment rien en partant. Étrange ... 

Pour ma mart, je ne pense pas que Deiu n'y puisse vraiment rien... Mais Il pourrait tout simplement laisser le temps aux hommes pour s'améliorer dans la compréhension de la Vie et de temps à autre "'intervenir" pour aider, forcer un peu le destin ?

Et cette impossibilité qu'il puisse en être autrement, même pour Dieu (supposons), ne fera pas disparaître l'injustice objective réelle, l'inégalité criante, choquante pour le défavorisé, celle qui faite naître l'un dans le palais de Buckingham, beau, blanc, en parfaite santé et assuré d'avance pour toute la durée de sa vie d'un confort inégalé, une vie totalement exempte du moindre petit souci matériel, avec l'accès aux meilleurs soins, meilleure nourriture abondante, la vie de château, en contrepartie l'autre dans un enfer sur terre avec de mauvais parents qui le maltraiteraient, une vie de martyre promise à ne pas se prolonger trop longtemps.  

Il serait alors du devoir de celui qui nait dans de bonnes conditions de jouir de ces dernières peut être mais aussi de favoriser alors son frère qui est maltraité, martyre, etc... en l'aidant, en le soutenant et en prenant conscience que ses richesses matérielles ne sont pas que pour lui mais aussi pour autrui, en aidant ?

Quand bien même que tous sont promis à mourir un jour et même les plus riches, ce sera une bien mince et une drôle de consolation, d'autant plus si tous sont promis à aboutir finalement au paradis de la même façon. Il n'en fera rien qu'il eût été bien agréable au pauvre de n'avoir pas dû traverser une vie de misère et de malheurs, à souffrir de la faim chaque jour, alors que tous ces tourments inutiles pour lui en fin de compte ne serviraient de rien pour vous aider à gagner le paradis. Le père Zanotti nous assure que la reine d'Angleterre continuera à ne manquer de rien pour l'éternité, à bénéficier d'une vie de rêve. Le pauvre ? Il pourra atteindre un jour au même confort mais pas plus. En attendant, il n'y a que lui qui devrait endurer ... pour rien. 

On dirait qu'il manque un ingrédient dans la formule explicative du père Zanotti. Un «quelque chose» qui pourrait nous rendre son propos davantage catholique peut-être.

Il manque sans doute l'amour, la charité, la compassion, la justice, le partage, la prise de conscience que nous sommes des gens indignes face à toute la misère qui reste encore dans ce monde, où nous dormons sur nos acquis, où nous sommes pieds et poings liés au système qui nous nourrit et qui nous détruit l'âme et les valeurs morales ?

Bonjour  @Pilgrim,

Merci de vos questions.
Il est vrai pour moi que nous sommes avant tout responsables de ce que nous vivons, et responsables de la création des misères des autres, si tant est que nous comparions tout ce qui est comparable ?
Car nous sommes dans un système de matière avec des achats compulsifs, etc... au détriments de valeurs, alors que le misérable, n'aura pas cette "joie" d'avoir ce que nous possédons matériellement, mais aura sans doute peut être autre chose ?
Bien sûr, mourir de faim, ne pas avoir le minimum pour vivre décemment, etc... je ne le comprends pas de nos jours. Les inégalités sont très fortes et nous oeuvrons simplement par des assocs où il faut donner de l'argent... etc... mais cela fait des siècles que l'on fait comme ça et tout empire ! Est-ce la bonne solution ?

Peut-on supposer un mode de vie plus juste pour tous ? quels en seraient les sacrifices pour celles et ceux qui ont déjà tout matériellement ?
Si nous pouvons encore nous loger, nous nourrir, nous vêtir, travailler, et un peu de loisirs et encore;... mais que cela procure ailleurs un effet bénéfique pour que les misérables puissent obtenir cela aussi ? ne serait-ce pas déjà une bonne évolution ?

Développer, construire, structurer, ne pas ou plus piller, apprendre la gestion, la distribution, et aider les peuples non pas en soutenant des guerres (armes, destabilisation...), mais en soutenant l'agriculture, l'accès aux premières nécessités ?