-VENDREDI SAINT évangile Jean 18 : 1—19 : 42 Règne par la Croix. Passion de notre Seigneur Jésus Christ
--intro : Au cours de son récit de la Passion, Jean ne cesse de formuler
la question posée tout au long de l'évangile :
qui est Jésus ? (Jean 18 : 4,7 ; 19 : 9).
Mais la réponse éclate à présent avec toute la précision requise :
Jésus est Dieu et les Juifs qui viennent pour arrêter un homme
en prennent soudain conscience lorsqu'ils tombent à la renverse
comme en présence de la divinité (Jean 18 : 6).
Parce qu'il est Dieu, Jésus n'a plus besoin, dans son procès, des témoins humains fournis par les synoptiques :
son Père seul lui rend témoignage et cela suffit (Jean 8 : 18).
Qui d'ailleurs pourrait juger un tel Dieu ?
Le Sanhédrin ? Jean n'y fait même pas allusion!
Le peuple élu? C'est au contraire face au monde
et à l'empire que le procès de Dieu se déroule (Jean 19 : 15)
et la sentence qui en découle est rédigée
dans les trois langues universelles du temps (Jean 19 : 20),
afin d'attirer tous les hommes autour de la Croix (Jean 12 : 32).
Pour que TOUS regardent...
... Jean 19: «37- Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.»
Jean 12: «32- et moi, une fois élevé de terre,
j'attirerai tous les hommes à moi. "
33- Il signifiait par là de quelle mort il allait mourir.»
Soucieux de révéler les indices de la divinité de Jésus et d'assurer la pérennité de son œuvre,
Jean abrège considérablement la description des souffrances du Christ
ainsi que l'analyse des péripéties de la Passion.
Une seule chose compte à ses yeux : la mort de l'homme-Dieu
est l'heure décisive où l'humanité
peut accéder à une communion réelle avec Dieu.
La mort de Jésus n'est pas une fin, elle inaugure, au contraire,
la présence du Seigneur au monde par son Église ;
en ce sens elle est un passage d'un monde caduc à un autre,
celui de l'Église (représentée par la mère des croyants, en Jean 19 : 26-27),
celui des sacrements (représenté par l'eau et le sang, en Jean 19 : 34),
celui du sacerdoce définitif ouvrant réellement accès à Dieu
(représenté par la robe sans couture des prêtres, en Jean 19 : 23),
celui enfin de la vie de l'homme en communion avec l'Esprit
(que Jésus livre dans l'acte de sa mort, en Jean 19 : 30).
Pour mieux rappeler ce passage d'un monde à l'autre,
Jean situe la Passion de Jésus dans la Pâque juive,
à la fête, par excellence, du « passage ».
D'où les allusions fréquentes à la Pâque (Jean 18 : 28, 39 ; 19 : 14) ,
à l'agneau pascal (Jean 19 : 36),
au rameau d'hysope du rituel pascal (Jean 19 : 29),
et surtout la volonté de Jean, se séparant sur ce point des synoptiques,
de faire coïncider la mort de Jésus
avec l'heure de l'immolation de l'agneau pascal.
L'heure est décisive : l'humanité n'entre pas seulement dans une ère de liberté
avec l'agneau pascal rituel,
mais dans l'ère de communion et de partage de vie avec Dieu.»
----.
--intro : Au cours de son récit de la Passion, Jean ne cesse de formuler
la question posée tout au long de l'évangile :
qui est Jésus ? (Jean 18 : 4,7 ; 19 : 9).
Mais la réponse éclate à présent avec toute la précision requise :
Jésus est Dieu et les Juifs qui viennent pour arrêter un homme
en prennent soudain conscience lorsqu'ils tombent à la renverse
comme en présence de la divinité (Jean 18 : 6).
Parce qu'il est Dieu, Jésus n'a plus besoin, dans son procès, des témoins humains fournis par les synoptiques :
son Père seul lui rend témoignage et cela suffit (Jean 8 : 18).
Qui d'ailleurs pourrait juger un tel Dieu ?
Le Sanhédrin ? Jean n'y fait même pas allusion!
Le peuple élu? C'est au contraire face au monde
et à l'empire que le procès de Dieu se déroule (Jean 19 : 15)
et la sentence qui en découle est rédigée
dans les trois langues universelles du temps (Jean 19 : 20),
afin d'attirer tous les hommes autour de la Croix (Jean 12 : 32).
Pour que TOUS regardent...
... Jean 19: «37- Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.»
Jean 12: «32- et moi, une fois élevé de terre,
j'attirerai tous les hommes à moi. "
33- Il signifiait par là de quelle mort il allait mourir.»
Soucieux de révéler les indices de la divinité de Jésus et d'assurer la pérennité de son œuvre,
Jean abrège considérablement la description des souffrances du Christ
ainsi que l'analyse des péripéties de la Passion.
Une seule chose compte à ses yeux : la mort de l'homme-Dieu
est l'heure décisive où l'humanité
peut accéder à une communion réelle avec Dieu.
La mort de Jésus n'est pas une fin, elle inaugure, au contraire,
la présence du Seigneur au monde par son Église ;
en ce sens elle est un passage d'un monde caduc à un autre,
celui de l'Église (représentée par la mère des croyants, en Jean 19 : 26-27),
celui des sacrements (représenté par l'eau et le sang, en Jean 19 : 34),
celui du sacerdoce définitif ouvrant réellement accès à Dieu
(représenté par la robe sans couture des prêtres, en Jean 19 : 23),
celui enfin de la vie de l'homme en communion avec l'Esprit
(que Jésus livre dans l'acte de sa mort, en Jean 19 : 30).
Pour mieux rappeler ce passage d'un monde à l'autre,
Jean situe la Passion de Jésus dans la Pâque juive,
à la fête, par excellence, du « passage ».
D'où les allusions fréquentes à la Pâque (Jean 18 : 28, 39 ; 19 : 14) ,
à l'agneau pascal (Jean 19 : 36),
au rameau d'hysope du rituel pascal (Jean 19 : 29),
et surtout la volonté de Jean, se séparant sur ce point des synoptiques,
de faire coïncider la mort de Jésus
avec l'heure de l'immolation de l'agneau pascal.
L'heure est décisive : l'humanité n'entre pas seulement dans une ère de liberté
avec l'agneau pascal rituel,
mais dans l'ère de communion et de partage de vie avec Dieu.»
----.
Dernière édition par Bryand le Ven 15 Avr - 12:52, édité 2 fois