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par "Je suis sur terre pour vivre une vie de joie et de peine,
Pour comprendre, depuis la naissance, jusqu'à ma mort,
Ce que signifie avoir du sang dans les veines,
Et ce afin de ne plus avoir ni regrets ni remords.
Enfant, je suis amené à suivre mes amis,
Bon gré, mal gré, afin d'apprendre les us et coutumes,
Se fondre au sein du peuple pour jouir de cette vie,
Qui, par illusions m'amène dans le temps vers une amertume.
Cette carapace, pour avancer dans cette société,
Se durcit jour après jour, en même temps que l'information se multiplie,
Pour accumuler toutes sortes de sentiments et d'envies,
A tel point que le point de rupture en sera démultiplié.
Alors, l'âge adulte me conduit doucement vers cet amour,
Au fil des ans suivants, l'homme dépose à mes yeux ses secrets,
Et gentillement, la compréhension de cette vie voit le jour,
Si fluette au début et si impressionnante aujourd'hui à souhaits.
Même si le temps m'est compté, comme tous mes prochains,
Même si de nombreux lieux me restent encore inconnus,
Je remercie l'Eternel de m'avoir fait grâce de tant de vues,
Tout en prenant conscience alors que le plus dur est à demain.
Car dispenser son propre amour en usant de mots,
Sans partager le moment avec une âme vivante,
Pour juger de ses sentiments et effleurer les sanglots,
N'est qu'à moitié formateur et d'expérience déstabilisante."
Il existe, au travers des médias, des séries, des films,... comme un message universel, sur certains sujets, qui me heurtent, m'interpellent et m'interrogent.
Comme si une multitude d'informations était semée en pièces de puzzle, tel le petit Poucet, je recherche mon chemin, en assemblant ces sujets.
L'esprit humain, aussi machiavélique soit-il de temps à autres, regorge bien de subtilités pour dispenser des messages, pour capter indirectement des bribes de sujets bien plus importants que le suppose le thème initial. Aussi, dans le chaos sociétal contemporain, n'est-il pas alors difficile de reconnaître certaines vérités simples, qui tendent à disparaître malgré ces alertes, au profit d'une lobotomisation, d'une vie uniforme sans plus aucune réflexion profonde, mais uniquement sur un instinct primaire, basique, basé sur des effets, des clichés, des sensations fortes, qui, pour la plupart de nous, nous rendent inertes et décérébrés.
Le plus dur dans tout cela, est peut-être de se rendre compte de cet état sans aucun moyen d'y remédier, déjà pour soi et aussi à transmettre.
Cette vie me donne l'occasion de prendre pleinement conscience au fil des âges, que notre corps, notre esprit, notre âme, ne font qu'un et que même si l'un connaît quelques défauts, les deux suivants prennent alors le relai pour équilibrer notre être.
Tout n'est question que de volonté et de clairvoyance. De cet état peuvent découler ensuite de petites actions, ô combien anodines, simples mais qui œuvrent intérieurement à se modeler autrement que par ce schéma sociétal corrompu.
Car il est facile de se décharger sur autrui afin de libérer sa conscience pour ses fautes commises, pour ses omissions. Peut-être plus délicat de se retourner, de les voir, et de les remettre sur son dos et de poursuivre ensuite sa route vers demain ! Au moins, cela servira de gage d'honnêteté à défaut d'aimer suffisamment pour transmettre, pour agir, et pour servir.
Pour comprendre, depuis la naissance, jusqu'à ma mort,
Ce que signifie avoir du sang dans les veines,
Et ce afin de ne plus avoir ni regrets ni remords.
Enfant, je suis amené à suivre mes amis,
Bon gré, mal gré, afin d'apprendre les us et coutumes,
Se fondre au sein du peuple pour jouir de cette vie,
Qui, par illusions m'amène dans le temps vers une amertume.
Cette carapace, pour avancer dans cette société,
Se durcit jour après jour, en même temps que l'information se multiplie,
Pour accumuler toutes sortes de sentiments et d'envies,
A tel point que le point de rupture en sera démultiplié.
Alors, l'âge adulte me conduit doucement vers cet amour,
Au fil des ans suivants, l'homme dépose à mes yeux ses secrets,
Et gentillement, la compréhension de cette vie voit le jour,
Si fluette au début et si impressionnante aujourd'hui à souhaits.
Même si le temps m'est compté, comme tous mes prochains,
Même si de nombreux lieux me restent encore inconnus,
Je remercie l'Eternel de m'avoir fait grâce de tant de vues,
Tout en prenant conscience alors que le plus dur est à demain.
Car dispenser son propre amour en usant de mots,
Sans partager le moment avec une âme vivante,
Pour juger de ses sentiments et effleurer les sanglots,
N'est qu'à moitié formateur et d'expérience déstabilisante."
Il existe, au travers des médias, des séries, des films,... comme un message universel, sur certains sujets, qui me heurtent, m'interpellent et m'interrogent.
Comme si une multitude d'informations était semée en pièces de puzzle, tel le petit Poucet, je recherche mon chemin, en assemblant ces sujets.
L'esprit humain, aussi machiavélique soit-il de temps à autres, regorge bien de subtilités pour dispenser des messages, pour capter indirectement des bribes de sujets bien plus importants que le suppose le thème initial. Aussi, dans le chaos sociétal contemporain, n'est-il pas alors difficile de reconnaître certaines vérités simples, qui tendent à disparaître malgré ces alertes, au profit d'une lobotomisation, d'une vie uniforme sans plus aucune réflexion profonde, mais uniquement sur un instinct primaire, basique, basé sur des effets, des clichés, des sensations fortes, qui, pour la plupart de nous, nous rendent inertes et décérébrés.
Le plus dur dans tout cela, est peut-être de se rendre compte de cet état sans aucun moyen d'y remédier, déjà pour soi et aussi à transmettre.
Cette vie me donne l'occasion de prendre pleinement conscience au fil des âges, que notre corps, notre esprit, notre âme, ne font qu'un et que même si l'un connaît quelques défauts, les deux suivants prennent alors le relai pour équilibrer notre être.
Tout n'est question que de volonté et de clairvoyance. De cet état peuvent découler ensuite de petites actions, ô combien anodines, simples mais qui œuvrent intérieurement à se modeler autrement que par ce schéma sociétal corrompu.
Car il est facile de se décharger sur autrui afin de libérer sa conscience pour ses fautes commises, pour ses omissions. Peut-être plus délicat de se retourner, de les voir, et de les remettre sur son dos et de poursuivre ensuite sa route vers demain ! Au moins, cela servira de gage d'honnêteté à défaut d'aimer suffisamment pour transmettre, pour agir, et pour servir.
