Bonjour à tous.
Il me vient le besoin d'écrire ce post, parce que j'ai été "percuté" par un message que je viens de lire dans ma boite mail.
Je pense que je ne suis pas le seul ici à recevoir quotidiennement le pli provenant de "Une minute avec Marie". Or c'est celui de ce jour qui m'a atteint en profondeur, mais non pas par le témoignage en lui même, mais par quelque chose de bien précis qu'à écrit son auteur. Quelque chose qui passe quasi inaperçu pour tout le monde.
Je colle ici le texte en question en spoiler;
La phrase, donc, et surtout un mot précis qui m'a interloqué est ceci;
"On m’installe dans la voiture du chauffard, qui me ramène à mon domicile. Et repart aussitôt, sans demander son reste."
Et là de me dire que cette personne, ce Francis en question, aurait alors pu offrir son témoignage de façon encore bien plus belle et charitable si cette phrase n'avait pas été !
Pourtant tout avait été dit : une route sans bas cotés (donc petite) en montée, orientée en direction du soleil couchant, et donc comme il est bien spécifié par le cycliste lui même, le soleil bas et aveuglant en ligne de mire. → " le chauffeur, aveuglé par le soleil, ne m’a pas vu".
Tout est dit pour pour qu'il ne puisse alors pas y avoir d'autre avocat que celui de la défense chez l'automobiliste.
Pourquoi, alors que ce récit témoigne d'un fait s'étant passé bien des années auparavant, persister à donner ce nom coupable de "chauffard" à la personne qui conduisait la voiture ? Pour ce monsieur qui donne son témoignage, l'individu, ... qui au lieu de simplement faire un constat une fois s'être assuré que la victime allait bien, puis de tout bonnement s'en aller, mais c'est au contraire employé à le ramener à son domicile avant de repartir tel le samaritain de la parabole, ... ce verra définitivement n'avoir qu'une seule désignation, celle de chauffard !
Ou donc se situe l'esprit de pardon ?
C'est comme hier, je rendais visite à mes parents âgés de 85 ans habitants la même commune que moi. Or deux heures auparavant, les cloches de l'église sonnaient l'annonce d'un décès dans la paroisse. A peine arrivé chez eux, ma mère me demanda si je savais qui était décédé. Lui ayant répondu non, elle se réjouit de m'annoncer qu'une personne aussi commère qu'elle, lui avait téléphoner pour lui spécifier. Alors elle me dit en ces termes ; " C'est un homme, je ne connais pas son nom, il devait habiter dans un petit hameau à coté, mais avec papa on se rappelle très bien de lui. Parce qu'il y a une vingtaine d'année, c'est lui qui avait volé un service de couteaux à la salle des fêtes, lors du repas des anciens combattants !"
Voyez comme le fait de cataloguer quelqu'un sur un fait, une parole, peut se graver à tout jamais dans nos mémoires. Le Seigneur, dans le cas ou il y a effectivement eu une atteinte aux commandements d'amour, pardonne et ne se souvient plus de rien LUI, mais l'homme au contraire sait prendre grand soin de ses mauvais souvenirs qui ne concerne qu'autrui, de tout ce qu'il a pu constater, voir même déceler, de néfaste chez l'autre !
Seigneur, nous t'en prions, empêche-nous de conserver tout ce qui n'est pas aux seuls besoins et aux seuls services de l'amour et de la miséricorde.
Prions pour les pécheurs qui ont étés et ceux encore pire que nous sommes peut être. Oui pires, parce nous avons la science qui nous a été offerte par Toi de savoir ce qu'est réellement le péché, et de ne pas être capables de le faire décroitre en nous. Amen.
Il me vient le besoin d'écrire ce post, parce que j'ai été "percuté" par un message que je viens de lire dans ma boite mail.
Je pense que je ne suis pas le seul ici à recevoir quotidiennement le pli provenant de "Une minute avec Marie". Or c'est celui de ce jour qui m'a atteint en profondeur, mais non pas par le témoignage en lui même, mais par quelque chose de bien précis qu'à écrit son auteur. Quelque chose qui passe quasi inaperçu pour tout le monde.
Je colle ici le texte en question en spoiler;
- Spoiler:
- C’était il y a 25 ans. Une fin d’après-midi, d’une belle journée d’automne. Je rentrais chez moi à vélo, sortant de mon travail. J’aborde une côte, orientée plein Ouest, face à un soleil rasant et aveuglant à cette époque de l’année. Instinctivement, je sens le danger : pas de bas-côté pour me protéger (la mode n’est pas encore aux pistes cyclables).
Un choc, violent, par l’arrière : je suis projeté en l’air à une dizaine de mètres par une voiture lancée à vive allure dont le chauffeur, aveuglé par le soleil, ne m’a pas vu. Je me réveille, allongé sur le dos, des gens penchés sur moi, tétanisés : ils ont cru que j’étais mort. Personne n’ose me toucher.
Je reprends mes esprits, commence par bouger chaque membre de mon corps, la tête – je n’avais pas encore de casque à cette époque - … mon dos… Je me relève enfin, indemne. Je vois mon vélo, en « accordéon »… ? On m’installe dans la voiture du chauffard, qui me ramène à mon domicile. Et repart aussitôt, sans demander son reste.
Mon épouse m’accueille, incrédule devant l’état du vélo et … mon sourire béat ! Une paix immense m’envahit. Cela n’a duré qu’une ou deux secondes, mais je le sais : « quelqu’un » m’a porté dans ses bras et m’a déposé délicatement sur le bitume. Et son nom, j’en suis sûr, est Marie.
Il devait être trop tôt pour « partir » : tant de choses restaient à faire, tant de gens à aimer et à servir. Au nom de l’Évangile. Depuis 25 ans, avec elle, chaque jour je chante dans mon cœur : Magnificat !
Francis, à Pyla-sur-mer
Témoignage reçu le premier juillet 2021 d’un abonné d’Une Minute avec Marie
La phrase, donc, et surtout un mot précis qui m'a interloqué est ceci;
"On m’installe dans la voiture du chauffard, qui me ramène à mon domicile. Et repart aussitôt, sans demander son reste."
Et là de me dire que cette personne, ce Francis en question, aurait alors pu offrir son témoignage de façon encore bien plus belle et charitable si cette phrase n'avait pas été !
Pourtant tout avait été dit : une route sans bas cotés (donc petite) en montée, orientée en direction du soleil couchant, et donc comme il est bien spécifié par le cycliste lui même, le soleil bas et aveuglant en ligne de mire. → " le chauffeur, aveuglé par le soleil, ne m’a pas vu".
Tout est dit pour pour qu'il ne puisse alors pas y avoir d'autre avocat que celui de la défense chez l'automobiliste.
Pourquoi, alors que ce récit témoigne d'un fait s'étant passé bien des années auparavant, persister à donner ce nom coupable de "chauffard" à la personne qui conduisait la voiture ? Pour ce monsieur qui donne son témoignage, l'individu, ... qui au lieu de simplement faire un constat une fois s'être assuré que la victime allait bien, puis de tout bonnement s'en aller, mais c'est au contraire employé à le ramener à son domicile avant de repartir tel le samaritain de la parabole, ... ce verra définitivement n'avoir qu'une seule désignation, celle de chauffard !
Ou donc se situe l'esprit de pardon ?
C'est comme hier, je rendais visite à mes parents âgés de 85 ans habitants la même commune que moi. Or deux heures auparavant, les cloches de l'église sonnaient l'annonce d'un décès dans la paroisse. A peine arrivé chez eux, ma mère me demanda si je savais qui était décédé. Lui ayant répondu non, elle se réjouit de m'annoncer qu'une personne aussi commère qu'elle, lui avait téléphoner pour lui spécifier. Alors elle me dit en ces termes ; " C'est un homme, je ne connais pas son nom, il devait habiter dans un petit hameau à coté, mais avec papa on se rappelle très bien de lui. Parce qu'il y a une vingtaine d'année, c'est lui qui avait volé un service de couteaux à la salle des fêtes, lors du repas des anciens combattants !"
Voyez comme le fait de cataloguer quelqu'un sur un fait, une parole, peut se graver à tout jamais dans nos mémoires. Le Seigneur, dans le cas ou il y a effectivement eu une atteinte aux commandements d'amour, pardonne et ne se souvient plus de rien LUI, mais l'homme au contraire sait prendre grand soin de ses mauvais souvenirs qui ne concerne qu'autrui, de tout ce qu'il a pu constater, voir même déceler, de néfaste chez l'autre !
Seigneur, nous t'en prions, empêche-nous de conserver tout ce qui n'est pas aux seuls besoins et aux seuls services de l'amour et de la miséricorde.
Prions pour les pécheurs qui ont étés et ceux encore pire que nous sommes peut être. Oui pires, parce nous avons la science qui nous a été offerte par Toi de savoir ce qu'est réellement le péché, et de ne pas être capables de le faire décroitre en nous. Amen.