Parler de la mort est difficile. La mort fait peur ; il nous fait toucher notre fragilité. Cela nous fait nous sentir limités et peu sûrs. Il révèle le fait que nous n'avons pas un contrôle total sur nos vies.
Personne ne sait le jour ni l'heure où nous quitterons ce monde. Pour cette raison, voici quelques questions que nous devons nous poser chaque jour :
Si Dieu m'appelait maintenant, en cet instant même, suis-je prêt à mourir ?
En ai-je assez fait dans ce monde ?
Ai-je aimé avec tout ce que j'ai ?
Est-ce que je lutte pour la sainteté chaque jour ?
Ai-je réalisé mes désirs et mes rêves ? Ai-je fait en sorte que ceux qui m'entourent se sentent valorisés et aimés ?
Souvent, quand je pense à la mort, je me souviens d'une phrase que j'aime beaucoup. C'est par saint Jean de la Croix : « Au soir de la vie, nous serons jugés sur l'amour seul.
Lorsque nous nous trouvons face à Dieu, il ne nous demandera pas combien de richesses nous avons accumulées, combien de titres professionnels nous avons obtenus, combien de propriétés nous avons achetées.
Mais, avez-vous aimé ?
Dieu nous demandera combien nous avons aimé les autres, combien nous avons donné de nous-mêmes, combien nous avons pu dépasser notre propre égoïsme et laisser derrière nous notre égocentrisme pour transformer la vie des autres, combien nous avons pu percevoir l'autre cœur d'une personne pour les comprendre et les comprendre, combien nous avons exploité la capacité d'aimer que chacun de nous a reçue.
Le soir de notre vie est le moment où nous nous approchons de la mort, où peu à peu nous nous évanouissons et nous assombrissons, comme le soleil.
Enfin, nous devons nous rappeler que nous sommes dans ce monde pour aimer et la mesure de notre amour décidera de la mesure de notre bonheur. De quelle couleur voulons-nous que soit notre coucher de soleil ?
Francesca Giannoni